Abengourou - L’institution de formation et d’éducation féminine (IFEF) de Yakassé-Féyassé, à environ 25 km au nord d’Abengourou, a organisé samedi une journée portes-ouvertes, en vue de "promouvoir cette structure qui joue un grand rôle dans la formation, l’autonomisation et l’épanouissement des femmes" en Côte d’Ivoire.
Cette cérémonie a été marquée par une exposition des œuvres réalisées par les 12 auditrices de la première promotion, notamment des nappes de table, des napperons, des coussins, des couvre-plats, des robes de fillette, des teintures, de la pâtisserie (gâteaux de mariages, cakes, …) et du savon liquide.
L’objectif de cette exposition est, d’une part, de permettre aux apprenantes de cette institution, qui achèvent leur formation d’une durée de trois ans, de démontrer leur savoir-faire au grand public, et d’autre part, d’inciter d’autres jeunes déscolarisées ou désœuvrées à prendre le chemin de cette école pour apprendre un métier, afin de pouvoir s’insérer dans la vie active.
Cette manifestation a également été l’occasion pour le médecin-chef du service de santé scolaire et universitaire (SSSU) d’Abengourou, Dr Kouka Sévérin, de sensibiliser l’ensemble des 26 auditrices de l’IFEF de Yakassé-Féyassé et leurs parents sur le phénomène des grossesses précoces qui hypothèque l’avenir des jeunes filles.
Le praticien a mis en garde les jeunes apprenantes contre les nombreux "prédateurs" qui pullulent dans la société et dont le seul souci est de se servir d’elles. Il a aussi appelé les parents dont il a reconnu la responsabilité dans la survenue des grossesses précoces à une véritable prise de conscience et à la vigilance, afin de ne pas jeter leurs filles dans les bras de ces prédateurs qui se soucient très peu de leur avenir.
Il a été soutenu en cela par la directrice régionale de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Thérèse Koulédié. Celle-ci a exhorté les associations féminines et la mutuelle des cadres de Yakassé-Féyassé à s’impliquer activement dans "cette vaste campagne de sensibilisation" sur ce fléau des grossesses précoces et en milieu scolaire.
"Je souhaiterais associer, à cette vaste campagne de sensibilisation, les associations féminines et la mutuelle des cadres du village. Nous adultes, n’avons nullement le droit de baisser les bras, de démissionner devant ce mal lancinant. L’avenir et le devenir de nos filles en dépendent", a-t-elle plaidé.
Ouverte en 2012 grâce à Mme Maria Luiza Rotatori, présidente nationale de l’ONG italienne "Terre Gemelle ONLUS", qui a offert gracieusement un bâtiment, l’IFEF de Yakassé-Féyassé forme dans diverses disciplines, notamment la couture, la broderie, le bricolage, la puériculture, la teinture, le crochet, l’art floral, la cuisine et la pâtisserie.
Cette institution de formation et d’éducation féminine, dirigée par Mme Kouassi Aya Angèle, éducatrice permanente de son état, dispense également des cours d’éducation à la vie familiale ainsi que l’éducation civique et morale. Les jeunes filles non scolarisées y suivent également des cours d’alphabétisation.
(AIP)
RKK/kp
Cette cérémonie a été marquée par une exposition des œuvres réalisées par les 12 auditrices de la première promotion, notamment des nappes de table, des napperons, des coussins, des couvre-plats, des robes de fillette, des teintures, de la pâtisserie (gâteaux de mariages, cakes, …) et du savon liquide.
L’objectif de cette exposition est, d’une part, de permettre aux apprenantes de cette institution, qui achèvent leur formation d’une durée de trois ans, de démontrer leur savoir-faire au grand public, et d’autre part, d’inciter d’autres jeunes déscolarisées ou désœuvrées à prendre le chemin de cette école pour apprendre un métier, afin de pouvoir s’insérer dans la vie active.
Cette manifestation a également été l’occasion pour le médecin-chef du service de santé scolaire et universitaire (SSSU) d’Abengourou, Dr Kouka Sévérin, de sensibiliser l’ensemble des 26 auditrices de l’IFEF de Yakassé-Féyassé et leurs parents sur le phénomène des grossesses précoces qui hypothèque l’avenir des jeunes filles.
Le praticien a mis en garde les jeunes apprenantes contre les nombreux "prédateurs" qui pullulent dans la société et dont le seul souci est de se servir d’elles. Il a aussi appelé les parents dont il a reconnu la responsabilité dans la survenue des grossesses précoces à une véritable prise de conscience et à la vigilance, afin de ne pas jeter leurs filles dans les bras de ces prédateurs qui se soucient très peu de leur avenir.
Il a été soutenu en cela par la directrice régionale de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Thérèse Koulédié. Celle-ci a exhorté les associations féminines et la mutuelle des cadres de Yakassé-Féyassé à s’impliquer activement dans "cette vaste campagne de sensibilisation" sur ce fléau des grossesses précoces et en milieu scolaire.
"Je souhaiterais associer, à cette vaste campagne de sensibilisation, les associations féminines et la mutuelle des cadres du village. Nous adultes, n’avons nullement le droit de baisser les bras, de démissionner devant ce mal lancinant. L’avenir et le devenir de nos filles en dépendent", a-t-elle plaidé.
Ouverte en 2012 grâce à Mme Maria Luiza Rotatori, présidente nationale de l’ONG italienne "Terre Gemelle ONLUS", qui a offert gracieusement un bâtiment, l’IFEF de Yakassé-Féyassé forme dans diverses disciplines, notamment la couture, la broderie, le bricolage, la puériculture, la teinture, le crochet, l’art floral, la cuisine et la pâtisserie.
Cette institution de formation et d’éducation féminine, dirigée par Mme Kouassi Aya Angèle, éducatrice permanente de son état, dispense également des cours d’éducation à la vie familiale ainsi que l’éducation civique et morale. Les jeunes filles non scolarisées y suivent également des cours d’alphabétisation.
(AIP)
RKK/kp