Les présidents du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) ont débuté le 15 juin à Abidjan, leur quatrième conférence sur le thème « la régulation de la communication audiovisuelle à l’ère du numérique et des nouveaux médias ». Au cours de cette session de deux jours, 150 participants issus des 28 pays membres du REFRAM vont réfléchir sur ce thème qui revêt au regard de la ministre de la Communication, Mme Affoussiata Bamba-Lamine, un intérêt particulier, vu que la Côte d’Ivoire se prépare avec les autres pays du REFRAM, à la transition numérique. S’exprimant au nom du Premier ministre, la ministre de la Communication a fait savoir que le gouvernement attend de cette rencontre des propositions capables de réguler la communication audiovisuelle et les mutations dont elle fait l’objet.
L’avantage d’une telle démarche serait selon elle, « de réduire considérablement le potentiel risque lié aux conflits d’intérêts et à la cybercriminalité transfrontalière ».
Le gouvernement s’est déjà engagé dans cette dynamique de régulation en procédant à la révision de la loi du 14 décembre 2004 portant sur la communication audiovisuelle. Ce texte annoncé pour adoption à l’Assemblée nationale bientôt, a pour but de combler le vide juridique existant et adapter la règlementation en vigueur aux mutations subies par l’information audiovisuelle, a expliqué la ministre.
À propos de mutation, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), M. Bruno Koné a annoncé que la Côte d’Ivoire entend basculer vers le numérique « dès cette année, très probablement avant la fin de ce mois de juin », en même temps que ses pays voisins.
Un basculement « anticipé » selon lui, vu que la télévision ivoirienne diffusant en bande VHF, n’est pas concernée par le délai du 17 juin 2015, fixé par l’Union internationale des télécommunications (UIT) aux télévisions émettant en UHF, a-t-il précisé.
Ainsi, la Côte d’Ivoire va prendre une avance considérable dans le basculement par rapport au délai de migration des télévisions en bandes VHF fixé à 2020 ; et ce, au moment où le pays entame son processus de libéralisation de l’espace audiovisuel.
Face à ces changements qui s’annoncent, le ministre Bruno Koné a prié les régulateurs de tenir compte de certains enjeux durant leurs travaux. À savoir, offrir des services de qualité, susciter un écosystème créateur de valeurs, protéger la liberté éditoriale, respecter la vie privée, etc.
Partenaire de cette conférence, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) par la voix de son représentant, M. Bertrand Levant a réaffirmé le soutien de son institution au REFRAM pour consolider la liberté de la presse, le pluralisme de l’information, l’accès de toutes les voix aux médias, etc.
L’avantage d’une telle démarche serait selon elle, « de réduire considérablement le potentiel risque lié aux conflits d’intérêts et à la cybercriminalité transfrontalière ».
Le gouvernement s’est déjà engagé dans cette dynamique de régulation en procédant à la révision de la loi du 14 décembre 2004 portant sur la communication audiovisuelle. Ce texte annoncé pour adoption à l’Assemblée nationale bientôt, a pour but de combler le vide juridique existant et adapter la règlementation en vigueur aux mutations subies par l’information audiovisuelle, a expliqué la ministre.
À propos de mutation, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), M. Bruno Koné a annoncé que la Côte d’Ivoire entend basculer vers le numérique « dès cette année, très probablement avant la fin de ce mois de juin », en même temps que ses pays voisins.
Un basculement « anticipé » selon lui, vu que la télévision ivoirienne diffusant en bande VHF, n’est pas concernée par le délai du 17 juin 2015, fixé par l’Union internationale des télécommunications (UIT) aux télévisions émettant en UHF, a-t-il précisé.
Ainsi, la Côte d’Ivoire va prendre une avance considérable dans le basculement par rapport au délai de migration des télévisions en bandes VHF fixé à 2020 ; et ce, au moment où le pays entame son processus de libéralisation de l’espace audiovisuel.
Face à ces changements qui s’annoncent, le ministre Bruno Koné a prié les régulateurs de tenir compte de certains enjeux durant leurs travaux. À savoir, offrir des services de qualité, susciter un écosystème créateur de valeurs, protéger la liberté éditoriale, respecter la vie privée, etc.
Partenaire de cette conférence, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) par la voix de son représentant, M. Bertrand Levant a réaffirmé le soutien de son institution au REFRAM pour consolider la liberté de la presse, le pluralisme de l’information, l’accès de toutes les voix aux médias, etc.