Abidjan - La Fédération Africaine des Journalistes (FAJ), condamne énergiquement les souffrances et tribulations que subissent les médias et les journalistes du Burundi dans la crise politique qui secoue le pays depuis la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à la tête du pays, selon un communiqué parvenu jeudi, à l’AIP.
"Nous demandons à l’Organisation des Nations Unies (ONU) et à l’Union Africaine (UA) d’adresser la situation de plus de 40 journalistes Burundais contraints à l’exil et la fermeture de tous les médias privés", a déclaré Mohamed Garba, Président de la FAJ.
Le document stipule que dans une lettre adressée au Secrétaire Général des Nations Unies le 11 juin dernier, les organisations des journalistes ont demandé entre autres la réouverture immédiate des médias fermés et la garantie de la sécurité des journalistes.
Craignant pour leur sécurité, plusieurs journalistes des médias attaqués et fermés sont rentrés dans la clandestinité ou contraints à l’exil. Plus de 40 journalistes se sont réfugiés au Rwanda voisin.
La FAJ avait vivement condamné les attaques à l'arme lourde détruisant les radios et télévisions privées à Bujumbura, la capitale, lors des combats qui ont opposé en mai des partisans de la tentative de coup d'état contre le président Pierre Nkurunziza et les forces loyalistes.
Par ailleurs, pour le motif d’accréditation, un journaliste rwandais Étienne Besabesa Mivumbu a été arrêté le 8 juin dernier, dans la commune de Giteranyi au nord-est du Burundi.
"Il a été inculpé d’espionnage et écroué à la prison centrale de Muyinga à la frontière avec le Rwanda", précise le communiqué.
akn/kam
"Nous demandons à l’Organisation des Nations Unies (ONU) et à l’Union Africaine (UA) d’adresser la situation de plus de 40 journalistes Burundais contraints à l’exil et la fermeture de tous les médias privés", a déclaré Mohamed Garba, Président de la FAJ.
Le document stipule que dans une lettre adressée au Secrétaire Général des Nations Unies le 11 juin dernier, les organisations des journalistes ont demandé entre autres la réouverture immédiate des médias fermés et la garantie de la sécurité des journalistes.
Craignant pour leur sécurité, plusieurs journalistes des médias attaqués et fermés sont rentrés dans la clandestinité ou contraints à l’exil. Plus de 40 journalistes se sont réfugiés au Rwanda voisin.
La FAJ avait vivement condamné les attaques à l'arme lourde détruisant les radios et télévisions privées à Bujumbura, la capitale, lors des combats qui ont opposé en mai des partisans de la tentative de coup d'état contre le président Pierre Nkurunziza et les forces loyalistes.
Par ailleurs, pour le motif d’accréditation, un journaliste rwandais Étienne Besabesa Mivumbu a été arrêté le 8 juin dernier, dans la commune de Giteranyi au nord-est du Burundi.
"Il a été inculpé d’espionnage et écroué à la prison centrale de Muyinga à la frontière avec le Rwanda", précise le communiqué.
akn/kam