Le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication a révélé le jeudi 25 juin 2015, au terme d’une visite de travail au siège de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (AIGF) à Marcory, que la Côte d’Ivoire a émis son premier signal numérique à partir de l’émetteur installé à Abobo. « En venant à l’AIGF ce matin (jeudi 25 juin 2015, ndlr), j’ai été appelé par le secrétaire exécutif du Comité national de migration vers la TNT qui a confirmé que le premier signal numérique a été émis à partir de l’émetteur d’Abobo et ce signal est positif. C’est-à-dire que la Côte d’Ivoire a commencé sa migration vers le numérique. Mais nous ne sommes pas du tout en retard (…) La date du 17 juin 2015 concernait les pays émettant en UHF. Ce sont ces pays qui devaient arrêter l’émission en UHF pour basculer au numérique, mais une trentaine de pays ont demandé un report. En ce qui concerne les pays émettant en VHF, dont fait partie la Côte d’Ivoire, la date limite de basculement est fixée au 17 juin 2020. C’est nous-mêmes qui avons décidé d’accélérer le pas, parce que le basculement immédiat au numérique va faciliter l’aspect de la libéralisation du secteur audiovisuel (…) Ce premier signal n’est qu’un début, puisqu’il faudra équiper tous les autres émetteurs en Côte d’Ivoire. Nous avons 29 émetteurs actifs auxquels il faudra ajouter six (6) émetteurs pour atteindre 35 émetteurs pour couvrir la totalité du territoire ivoirien. Nous pensons être à 65% de la population ivoirienne couverte, à fin décembre 2015 et près de 100% de la population couverte en juin 2016.
10 milliards de FCFA pour équiper l’AIGF
Cette visite de travail a permis au ministre Bruno Koné de s’imprégner des réalités de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques, dont une partie de l’équipement a été pillée lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. «L’AIGF est une structure jeune qui a pour mission le contrôle et la gestion du spectre de l’ensemble des affectataires et opérateurs de la Côte d’Ivoire. Les fréquences radioélectriques sont des ressources rares et sont au centre de la sécurité dans notre pays et le rôle de l’AIGF, c’est d’éviter que nous soyons en difficulté demain. Pour être efficace, l’AIGF a besoin d’équipements, c’est pourquoi nous devons apporter une réponse rapide à ce manque d’équipement», a expliqué Bruno Koné. Il a annoncé qu’il faudrait environ 10 milliards de FCFA pour rééquiper l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques, créée par ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012. Aka Sayé Lazare est le président du Conseil d’administration et Siaka Koné, le directeur général de cette structure de l’Etat, dont l’effectif est passé de 84 à 173 en l’espace d’une année.
Olivier Dion
10 milliards de FCFA pour équiper l’AIGF
Cette visite de travail a permis au ministre Bruno Koné de s’imprégner des réalités de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques, dont une partie de l’équipement a été pillée lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. «L’AIGF est une structure jeune qui a pour mission le contrôle et la gestion du spectre de l’ensemble des affectataires et opérateurs de la Côte d’Ivoire. Les fréquences radioélectriques sont des ressources rares et sont au centre de la sécurité dans notre pays et le rôle de l’AIGF, c’est d’éviter que nous soyons en difficulté demain. Pour être efficace, l’AIGF a besoin d’équipements, c’est pourquoi nous devons apporter une réponse rapide à ce manque d’équipement», a expliqué Bruno Koné. Il a annoncé qu’il faudrait environ 10 milliards de FCFA pour rééquiper l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques, créée par ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012. Aka Sayé Lazare est le président du Conseil d’administration et Siaka Koné, le directeur général de cette structure de l’Etat, dont l’effectif est passé de 84 à 173 en l’espace d’une année.
Olivier Dion