Selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 180 millions de personnes au monde souffrent de diabète dont 80 % vivent dans des pays émergents ou en développement. La période du ramadan représente une période sensible pour les diabétiques du fait des contraintes alimentaires qu’elle impose. Le site de commande et de livraison de repas www.hellofood.ci s’est intéressé au ramadan des diabétiques qui en Côte d’Ivoire représente plus de 450 000 individus.
Les personnes atteintes de diabète lorsqu’elles décident de pratiquer le jeûne s’exposent à des risques élevés pouvant entrainant des complications sur leur état de santé. Pourtant, de nombreuses personnes atteintes de diabète insistent pour pratiquer le jeûne pendant le mois de Ramadan.
Le jeûne chez les personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2 dont les taux de glycémie sont mal gérés est associé à de multiples risques. Parmi les principales complications potentielles liées au diabète provoquées par le jeûne, nous pouvons citer l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, ou encore l’acidocétose diabétique. La réduction de l’apport en aliments est un facteur de risque bien connu de l’hypoglycémie.
Les effets du jeûne observés chez les personnes atteintes de diabète sont variables allant de l’aggravation de leur état à son amélioration en passant par la stabilisation.
Les diabétiques faisant le choix de jeûner sont exposées à un risque accru de développer une acidocétose diabétique en particulier lorsque le taux de glycémie a eu à être élevé sur la période précédant le début du jeûne. En outre, le risque d’acidocétose diabétique peut être exacerbé par une trop forte réduction de l’insuline liée à la réduction de l’apport en aliments pendant un mois.
La déshydratation due à la limitation de la consommation de fluides peut également avoir de graves conséquences notamment dans des pays avec un climat chaud, humide et chez les personnes qui effectuent des travaux physiques lourds.
Les personnes atteintes de diabète ont des taux d’anticoagulants endogènes plus faibles et sont plus exposées à la formation de caillots sanguins qui peuvent entraîner une attaque cardiaque ou un accident cérébral-vasculaire(AVC) qui représente aujourd’hui la première cause de mortalité dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire. Il est donc essentiel que les personnes atteintes de diabète aient la possibilité de contrôler leur glycémie à plusieurs reprises tout au long de la journée. Elles doivent maintenir une alimentation saine et équilibrée pendant le Ramadan.
La coutume qui recommande de consommer en grande quantité des aliments riches en graisses et en hydrates de carbone en particulier lors du repas du soir doit être évitée. Il est conseillé par ailleurs d’augmenter l’apport en boissons non caloriques en dehors des heures de jeûne.
Par mesure de sécurité, il est important que la décision de jeûner soit prise après une discussion approfondie avec son médecin sur les risques qu’elle implique. Les personnes atteintes de diabète doivent suivre un régime spécifique et faire l’objet d’une étroite surveillance médicale pour réduire le risque de développer toutes sortes de complications.
Bien cordialement,
Moustapha Baidy Sow
Les personnes atteintes de diabète lorsqu’elles décident de pratiquer le jeûne s’exposent à des risques élevés pouvant entrainant des complications sur leur état de santé. Pourtant, de nombreuses personnes atteintes de diabète insistent pour pratiquer le jeûne pendant le mois de Ramadan.
Le jeûne chez les personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2 dont les taux de glycémie sont mal gérés est associé à de multiples risques. Parmi les principales complications potentielles liées au diabète provoquées par le jeûne, nous pouvons citer l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, ou encore l’acidocétose diabétique. La réduction de l’apport en aliments est un facteur de risque bien connu de l’hypoglycémie.
Les effets du jeûne observés chez les personnes atteintes de diabète sont variables allant de l’aggravation de leur état à son amélioration en passant par la stabilisation.
Les diabétiques faisant le choix de jeûner sont exposées à un risque accru de développer une acidocétose diabétique en particulier lorsque le taux de glycémie a eu à être élevé sur la période précédant le début du jeûne. En outre, le risque d’acidocétose diabétique peut être exacerbé par une trop forte réduction de l’insuline liée à la réduction de l’apport en aliments pendant un mois.
La déshydratation due à la limitation de la consommation de fluides peut également avoir de graves conséquences notamment dans des pays avec un climat chaud, humide et chez les personnes qui effectuent des travaux physiques lourds.
Les personnes atteintes de diabète ont des taux d’anticoagulants endogènes plus faibles et sont plus exposées à la formation de caillots sanguins qui peuvent entraîner une attaque cardiaque ou un accident cérébral-vasculaire(AVC) qui représente aujourd’hui la première cause de mortalité dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire. Il est donc essentiel que les personnes atteintes de diabète aient la possibilité de contrôler leur glycémie à plusieurs reprises tout au long de la journée. Elles doivent maintenir une alimentation saine et équilibrée pendant le Ramadan.
La coutume qui recommande de consommer en grande quantité des aliments riches en graisses et en hydrates de carbone en particulier lors du repas du soir doit être évitée. Il est conseillé par ailleurs d’augmenter l’apport en boissons non caloriques en dehors des heures de jeûne.
Par mesure de sécurité, il est important que la décision de jeûner soit prise après une discussion approfondie avec son médecin sur les risques qu’elle implique. Les personnes atteintes de diabète doivent suivre un régime spécifique et faire l’objet d’une étroite surveillance médicale pour réduire le risque de développer toutes sortes de complications.
Bien cordialement,
Moustapha Baidy Sow