NAIROBI -- Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, qui se rendra à Beijing à l'occasion d'une réunion de pays fondateurs de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), profitera de ce voyage pour discuter des stratégies permettant aux pays africains de bénéficier des investissements de la BAII dans le domaine des infrastructures.
"Nous travaillons avec les pays asiatiques pour assurer que les investissements de la BAII bénéficient aux pays africains", a déclaré M. Kaberuka dans une interview accordée à l'agence Xinhua jeudi à Nairobi.
La Chine a proposé la création de la BAII en 2014 dans le but de financer la construction des infrstructures dans les pays incapables de faire de tels financements. Jusqu'ici, 57 pays sont prêts à adhérer à la BAII, dont des membres du G7 comme la Grande- Bretagne, l'Allemagne, la France et l'Italie.
La banque aura un capital autorisé de 100 milliards de dollars américains et son capital souscrit initial s'élèverait à 50 milliards de dollars.
Les représentants de 57 pays fondateurs potentiels de la BAII devraient signer lundi prochain, à Beijing, la constitution de la banque qui crée un cadre juridique pour l'existence de l'entité.
"Cette banque va investir l'épargne asiatique sur les entreprises rentables. Nous soutenons fortement cette initiative car ce serait une autre véhicule d'investissments. Nous sommes en train de créer des véhicules d'investissements pour permettre à l'Afrique de bénéficier de telles entreprises", a indiqué M. Kaberuka.
Il a affirmé que la BAD avait dépensé 28 milliards de dollars dans les infrastructures au cours des dix années passées, qui se traduisent en 80 milliards de dollars, équivalent des bénéfices des économies locales.
Pourtant, a-t-il souligné, l'Afrique a besoin de 95 milliards de dollars chaque année pour financer les projets de routes, d'électricité et de ports, alors que le continent manque de sources financières pour ces initiatives.
"Nous voudrions travailler avec les pays asiatiques pour voir comment étendre certains programmes d'investissements sur les majeurs projets d'infrastructures africains. Je me rend là-bas ( Beijing) pour discuter de cette stratégie", a déclaré M. Kaberuka.
Selon un libre blanc du Bureau d'information du Conseil d'Etat publié en 2014, la Chine a réalisé 86 projets d'infrastructures en Afrique entre 2010 et 2012, et les entreprises chinoises ont amené les capitaux et les technologies au continent.
"Nous travaillons avec les pays asiatiques pour assurer que les investissements de la BAII bénéficient aux pays africains", a déclaré M. Kaberuka dans une interview accordée à l'agence Xinhua jeudi à Nairobi.
La Chine a proposé la création de la BAII en 2014 dans le but de financer la construction des infrstructures dans les pays incapables de faire de tels financements. Jusqu'ici, 57 pays sont prêts à adhérer à la BAII, dont des membres du G7 comme la Grande- Bretagne, l'Allemagne, la France et l'Italie.
La banque aura un capital autorisé de 100 milliards de dollars américains et son capital souscrit initial s'élèverait à 50 milliards de dollars.
Les représentants de 57 pays fondateurs potentiels de la BAII devraient signer lundi prochain, à Beijing, la constitution de la banque qui crée un cadre juridique pour l'existence de l'entité.
"Cette banque va investir l'épargne asiatique sur les entreprises rentables. Nous soutenons fortement cette initiative car ce serait une autre véhicule d'investissments. Nous sommes en train de créer des véhicules d'investissements pour permettre à l'Afrique de bénéficier de telles entreprises", a indiqué M. Kaberuka.
Il a affirmé que la BAD avait dépensé 28 milliards de dollars dans les infrastructures au cours des dix années passées, qui se traduisent en 80 milliards de dollars, équivalent des bénéfices des économies locales.
Pourtant, a-t-il souligné, l'Afrique a besoin de 95 milliards de dollars chaque année pour financer les projets de routes, d'électricité et de ports, alors que le continent manque de sources financières pour ces initiatives.
"Nous voudrions travailler avec les pays asiatiques pour voir comment étendre certains programmes d'investissements sur les majeurs projets d'infrastructures africains. Je me rend là-bas ( Beijing) pour discuter de cette stratégie", a déclaré M. Kaberuka.
Selon un libre blanc du Bureau d'information du Conseil d'Etat publié en 2014, la Chine a réalisé 86 projets d'infrastructures en Afrique entre 2010 et 2012, et les entreprises chinoises ont amené les capitaux et les technologies au continent.