Les forêts classées de bossomatié, blékoum, béki et Diamarakro font l’objet d’une exploitation clandestine par des hommes puissamment armés. L’information a été donnée, le 24 juin dernier, par n’guetta Hilaire, président de l’ong-agnia au cours d’une rencontre à son siège. « Mes coordinations résident dans ces localités m’ont fournie des rapports faisant état de la présence des hommes armés dans nos forets classées », a-t-il révélé. Selon lui, ces hommes armés sont en majorité, des ressortissants du burkinafaso et du mali qui y sont, soit pour créer des nouvelles plantations ou pour le trafic des fèves fraîches de cacao. il a donc souhaité que les autorités administratives, coutumières et les élus prennent leurs responsabilités pour dégager ces malfrats. Ces massifs forestiers ont, indique t-il, bénéficié de la surveillance des populations depuis des décennies. « Si rien n’est fait pour chasser ces bandits armés, nous allons prendre nos responsabilités pour le faire, au prix de notre vie, car nos forêts ne doivent pas se transformer en Mont Peko. Nous ne voulons pas d’un deuxième Amadé Ouérémi. », A-t-il plaidé. Avant de faire remarquer que, des individus pénètrent nuitamment dans les plantations des autochtones pour voler leur cacao qu’ils revendent à vil prix. Ce cas a été signalé à aniassué où des gendarmes ont pu mettre la main sur des bidons remplis de fèves. Le président de l’ong a indiqué avoir saisi les autorités administratives, coutumières, le Directeur régional de la Sodefor, et le conseil régional, le 18 juin 2015.
Jean GOUDALé
Jean GOUDALé