x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 3 juillet 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Le livre et nous : Ces journalistes écrivains, nouvellistes, essayistes… des demi-stars

Connaissez-vous Isaïe Biton Koulibaly, Venance Konan, Alafé Wakili, Ladji Sidibé, Jean-Baptiste Akrou, Ayé Jean-Pierre, Gaoussou Kamissoko, Diégou Bailly, Thomas Makaya, Diaby Salif ? Ce sont des journalistes. Mais, pour répondre à la question, ils sont des auteurs, nouvellistes, écrivains, essayistes et dramaturges. Ils ont écrit sur la politique, la diplomatie, l’amour, la déception, la religion, l’agriculture, et déplorent l’extinction de la famille africaine avec ces valeurs agréables. Dans ‘’leurs tribunes’’ ces journalistes devenus membres du livre, savent sûrement mieux que quiconque, comment contribuer au bonheur des lecteurs. Mais pourquoi ces journalistes qui forment une « famille du livre » ne sont-ils pas des stars comme Alpha Bondy, Tiken Jah, DJ Debordo, David Tayorault, DJ Arafat, ou Fadal Dey ? Fait intéressant, beaucoup d’Ivoiriens ne lisent pas et ne savent pas lire. Ces difficultés culturelles affligent 70% des Ivoiriens qui ne trouvent leur plaisir qu’avec le ‘’Coupé-décalé’’, le ‘’Hip-Hop’’, le ‘’Reggae’’, résultat d’un mode de vie qui enfreint les normes de réussite. Ça y est : combien d’Ivoiriens ont lu Francis Léon Lebry, avec une abondance de textes sur le Vatican ? Gaoussou Kamissoko sur « l’axe Yamoussoukro-Pretoria ? Combien d’Ivoiriens ont-ils acheté le premier livre francophone sur « Drobo II » de Ladji Sidiki, à l’époque journaliste à Fraternité Matin ? Aucun Ivoirien ne vous dira exactement ce que Alafé Wakili voulait dire dans « Instants de vie » ou « Notre histoire avec Laurent Gbagbo ». « Chronique d’une guerre vaincue » est un essai de Agnès Kraidy, une journaliste très instruite dans la rébellion de septembre 2002 et des relations franco-ivoiriennes est aujourd’hui la seule à faire des pronostics sur la recette de son livre. Très curieux de comprendre qu’on inaugure moins les foires du livre, mais que le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman parraine une ou deux fois par semaine un concert de musique. Mais pourquoi le livre pose-t-il des problèmes aux Ivoiriens ? C’est parce qu’ils ne savent pas lire ; et ceux qui lisent retiennent difficilement ce qu’ils ont lu dans les livres. Et comme ça… les Ivoiriens se sentent bien dans leur peau. Seul souci, la poursuite des biens matériels pour eux, la clé de la réussite.

Ben Ismaël
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ