Au cours de sa mission de suivi et de contrôle, une délégation de l’inspection générale de l’Education nationale conduite par Ezoua Dominique a constaté des irrégularités au lycée moderne de Duékoué. Il s’agit, notamment, des documents interdits aux candidats, des téléphones cellulaires en possession de certains candidats et des attitudes laxistes de certains surveillants. C’était le mercredi 2 juin après avoir entendu l’assurance du président du jury dudit centre, Dr Ekou William Jacob. " Toutes les consignes sont respectées ici et nous avons déjà fait des contrôles. Les candidats respectent l’interdiction relative au téléphone cellulaire ". a déclaré Dr Ekou. Mais grosse découverte plus tard: 16 téléphones cellulaires ont été saisis par la délégation de l’inspection dans les salles de composition sur des candidats au cours des épreuves de LV1 pour la série littéraire et de physique-chimie pour les scientifiques. A côté de cela, des documents interdits ont été découverts dans les cartables de plusieurs candidats au cours du contrôle. Devant cette forfaiture, le président du jury a exigé que les cellulaires lui soient restitués sans même laisser du temps à la délégation de l’inspection générale de procéder à plus d’enquête pour démasquer des fraudeurs. Par la suite, la délégation a été empêchée d’accomplir sa mission et chassée du centre. "Que cache le président" ? s’est interrogé le chef de la délégation. Avant cette étape de Duékoué, 25 fraudeurs ont été démasqués au lycée municipal de Logoualé le mardi dernier. Il est question des candidats dont l’âge varie entre 27 et 34 ans. " Ces derniers ont été faits candidats officiels avec la complicité d’une école privée à Mahapleu non reconnue par le ministère de l’Education nationale. Or, ils doivent être déclarés candidats libres. Ceux-ci ont aussi des cartes scolaires de la Dpes et des livrets scolaires afin de leur donner plus de chances de réussir au Bac en étant repêchés certainement " a déploré l’Igen, Kouadio David, en présence du chef de centre, Vehi Te Diomandé. Ces irrégularités criantes jettent l’opprobre sur les examens dans cette Direction régionale.
Par JEAN PRISCA
Par JEAN PRISCA