Le procureur prés le tribunal de 1ere instance de Gagnoa donne des explications sur l’affaire des cartes d’identité qui ont été saisies dans cette ville.
Monsieur le procureur, récemment la presse s’est fait l’écho d’une affaire de cartes d’identité saisies à Gagnoa. De quoi s’agit-il ?
Boubacar Coulibaly : Sachez que c’est dans la nuit du mardi 19 mai 2015, aux environs de 21 h, que des éléments de la brigade de gendarmerie de Gagnoa, en poste au corridor de l’axe Gagnoa-Abidjan, ont interpellé une dame du nom de Cissé Maimouna. Cette femme avait en sa possession un sachet qui contenait, selon elle, plusieurs puces électroniques. C’est dans les fouilles que les agents ont découvert 196 cartes d’identité et un permis de conduire Interrogé sur la provenance de ces pièces, la dame en question a fait savoir que c’est un jeune qui travaillait à la gare d’UTB d’Abidjan qui lui avait confié le sachet afin qu’elle le remette à un prénommé Jean qui serait en fonction à la gare de la même compagnie à Soubré. Elle précisait avoir fait la connaissance du dit jeune deux jours auparavant mais s’être rapidement familiarisée avec lui en raison de sa générosité.
Mais vous parlez de 196 cartes d’identité. Pourtant il se raconte que les cartes qui ont été saisies sont au nombre de 500 000. Qu’en est t’il ?
B.C : Il faut que les gens arrêtent de raconter des choses qui ne sont pas vraies. Mes éléments ont saisi 196 cartes d’identité et un permis de conduire et non 500 000 pièces comme on veut le faire croire. La dame qui est incriminée séjourne en ce moment dans les locaux de la maison d’arrêt et de correction de Gagnoa avec tous ses complices. Les pièces sont aussi sous scellé, elles sont là. Les gens ont extrapolé les faits. J’ai même en projet d’organiser une conférence de presse sur cette affaire afin que l’opinion sache réellement ce qui s’est passé à Gagnoa.
Monsieur le procureur, à quelles fins ces cartes devraient être utilisées ?
B.C : Ces cartes étaient destinées à un groupe de brouteurs et de délinquants. Ils devaient utiliser ces cartes pour se faire identifiés auprès des maisons de téléphonie mobile de la ville de Soubré. Ces brouteurs ont l’habitude d’opérer avec ce système. Ils arnaquent les honnêtes citoyens avec ces fausses identifications. C’est le lieu pour nous d’interpeller les Ivoiriens sur la nécessité de faire toujours une déclaration de perte lorsqu’ils ont égaré leurs papiers.
Que faites-vous pour démanteler tous les acteurs de cette chaine ?
B.C : Ecoutez, nous menons en ce moment des investigations à Abidjan et à soubré pour mettre hors d’Etat de nuire tous les acteurs de ce réseau. Il y’a certains que nous avons déjà pris. Mais nous travaillons encore pour mettre aux arrêts tous les fautifs de cette affaire qui alimente ces derniers temps l’actualité politique de notre pays.
Votre mot de fin ?
B C : Ce sont des mots de remerciements que j’adresse à tous les agents des forces de l’ordre pour ce travail remarquable qu’ils viennent de faire. Je vous félicite aussi pour cette démarche qui nous permet d’éclairer la lanterne des ivoiriens sur cette affaire des prétendues 500 000 cartes d’identité qui est totalement fausse.
Réalisée à Gagnoa
par A . Gervais
Monsieur le procureur, récemment la presse s’est fait l’écho d’une affaire de cartes d’identité saisies à Gagnoa. De quoi s’agit-il ?
Boubacar Coulibaly : Sachez que c’est dans la nuit du mardi 19 mai 2015, aux environs de 21 h, que des éléments de la brigade de gendarmerie de Gagnoa, en poste au corridor de l’axe Gagnoa-Abidjan, ont interpellé une dame du nom de Cissé Maimouna. Cette femme avait en sa possession un sachet qui contenait, selon elle, plusieurs puces électroniques. C’est dans les fouilles que les agents ont découvert 196 cartes d’identité et un permis de conduire Interrogé sur la provenance de ces pièces, la dame en question a fait savoir que c’est un jeune qui travaillait à la gare d’UTB d’Abidjan qui lui avait confié le sachet afin qu’elle le remette à un prénommé Jean qui serait en fonction à la gare de la même compagnie à Soubré. Elle précisait avoir fait la connaissance du dit jeune deux jours auparavant mais s’être rapidement familiarisée avec lui en raison de sa générosité.
Mais vous parlez de 196 cartes d’identité. Pourtant il se raconte que les cartes qui ont été saisies sont au nombre de 500 000. Qu’en est t’il ?
B.C : Il faut que les gens arrêtent de raconter des choses qui ne sont pas vraies. Mes éléments ont saisi 196 cartes d’identité et un permis de conduire et non 500 000 pièces comme on veut le faire croire. La dame qui est incriminée séjourne en ce moment dans les locaux de la maison d’arrêt et de correction de Gagnoa avec tous ses complices. Les pièces sont aussi sous scellé, elles sont là. Les gens ont extrapolé les faits. J’ai même en projet d’organiser une conférence de presse sur cette affaire afin que l’opinion sache réellement ce qui s’est passé à Gagnoa.
Monsieur le procureur, à quelles fins ces cartes devraient être utilisées ?
B.C : Ces cartes étaient destinées à un groupe de brouteurs et de délinquants. Ils devaient utiliser ces cartes pour se faire identifiés auprès des maisons de téléphonie mobile de la ville de Soubré. Ces brouteurs ont l’habitude d’opérer avec ce système. Ils arnaquent les honnêtes citoyens avec ces fausses identifications. C’est le lieu pour nous d’interpeller les Ivoiriens sur la nécessité de faire toujours une déclaration de perte lorsqu’ils ont égaré leurs papiers.
Que faites-vous pour démanteler tous les acteurs de cette chaine ?
B.C : Ecoutez, nous menons en ce moment des investigations à Abidjan et à soubré pour mettre hors d’Etat de nuire tous les acteurs de ce réseau. Il y’a certains que nous avons déjà pris. Mais nous travaillons encore pour mettre aux arrêts tous les fautifs de cette affaire qui alimente ces derniers temps l’actualité politique de notre pays.
Votre mot de fin ?
B C : Ce sont des mots de remerciements que j’adresse à tous les agents des forces de l’ordre pour ce travail remarquable qu’ils viennent de faire. Je vous félicite aussi pour cette démarche qui nous permet d’éclairer la lanterne des ivoiriens sur cette affaire des prétendues 500 000 cartes d’identité qui est totalement fausse.
Réalisée à Gagnoa
par A . Gervais
