Abidjan (Côte d'Ivoire) - La première réunion des chefs des administrations maritimes francophones d’Afrique destinée à identifier les « enjeux de l’heure » en passant en revue les législations nationales, s’est ouverte, jeudi, à Abidjan en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
Dans son allocution d'ouverture, le Chef du gouvernement ivoirien a exprimé la nécessité pour les Etats africains à mutualiser leurs efforts en matière maritime. « (…) La coopération entre nos Etat devra permettre l'amélioration du commerce maritime », a déclaré M. Duncan relevant que la part de l'Afrique dans le commerce international est d'environ 3%. La moyenne des échanges commerciaux interafricains est autour de 10%.
Auparavant, le ministre ivoirien des transports, Gaoussou Touré a rappelé que « nos chefs d'Etats ont adopté, la Stratégie intégrée pour les mers et les océans à l'horizon 2050, dite Stratégie AIM 2050, lors de la 22ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etats et de Gouvernements de l'Union Africaine qui s'est tenue à Addis-Abeba, du 30 au 31 janvier 2014 ».
« Ce nouvel instrument de politique générale donne les orientations pertinentes dont doivent s'inspirer les différentes administrations maritimes de nos pays », a-t-il poursuivi, ajoutant que « l'intérêt porté par l'OMI, initiatrice de la présente réunion, témoigne à n'en point douter de ce nouvel élan de mise en œuvre des politiques maritimes harmonisées au plan régional ».
Si dans les années 70 et 80 l'objectif majeur des gouvernants était de participer au trafic maritime en s'appuyant sur les compagnies maritimes compétitives, a fait observer M. Touré, « aujourd'hui nous devons faire face à d'autres défis, notamment de sécurité et de sûreté maritime et portuaire, de protection de l'environnement et de création d'emploi de marins ».
La Charte africaine des transports maritimes adoptée par la 15e session ordinaire des Chefs d'Etats de l'Union Africaine, tenue en juillet 2010 à Kampala, est aujourd'hui un cadre de référence.
« Le cadre de politiques générales adopté par nos chefs d'Etats, à Addis-Abeba en janvier 2014, nous invite à répondre aux attentes légitimes de nos pays qui restent tributaires des mers et des océans au plan politique, économique et social », a conclu Gaoussou Touré.
Le ministre délégué à la marine marchande du Congo Brazzaville, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a pour sa part dénoncé le peu d'intérêt que les Etats africains accordent aux affaires maritimes.
Le Directeur de la coopération technique de l'Organisation maritime internationale (OMI) Nicolas Charalambous et le Directeur général des affaires maritimes et portuaires de Côte d'Ivoire, le Colonel-major, Bertin Koffi Tanoh, sont également intervenus au cours de cette cérémonie d'ouverture. Les travaux s'achèvent vendredi.
LS
Dans son allocution d'ouverture, le Chef du gouvernement ivoirien a exprimé la nécessité pour les Etats africains à mutualiser leurs efforts en matière maritime. « (…) La coopération entre nos Etat devra permettre l'amélioration du commerce maritime », a déclaré M. Duncan relevant que la part de l'Afrique dans le commerce international est d'environ 3%. La moyenne des échanges commerciaux interafricains est autour de 10%.
Auparavant, le ministre ivoirien des transports, Gaoussou Touré a rappelé que « nos chefs d'Etats ont adopté, la Stratégie intégrée pour les mers et les océans à l'horizon 2050, dite Stratégie AIM 2050, lors de la 22ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etats et de Gouvernements de l'Union Africaine qui s'est tenue à Addis-Abeba, du 30 au 31 janvier 2014 ».
« Ce nouvel instrument de politique générale donne les orientations pertinentes dont doivent s'inspirer les différentes administrations maritimes de nos pays », a-t-il poursuivi, ajoutant que « l'intérêt porté par l'OMI, initiatrice de la présente réunion, témoigne à n'en point douter de ce nouvel élan de mise en œuvre des politiques maritimes harmonisées au plan régional ».
Si dans les années 70 et 80 l'objectif majeur des gouvernants était de participer au trafic maritime en s'appuyant sur les compagnies maritimes compétitives, a fait observer M. Touré, « aujourd'hui nous devons faire face à d'autres défis, notamment de sécurité et de sûreté maritime et portuaire, de protection de l'environnement et de création d'emploi de marins ».
La Charte africaine des transports maritimes adoptée par la 15e session ordinaire des Chefs d'Etats de l'Union Africaine, tenue en juillet 2010 à Kampala, est aujourd'hui un cadre de référence.
« Le cadre de politiques générales adopté par nos chefs d'Etats, à Addis-Abeba en janvier 2014, nous invite à répondre aux attentes légitimes de nos pays qui restent tributaires des mers et des océans au plan politique, économique et social », a conclu Gaoussou Touré.
Le ministre délégué à la marine marchande du Congo Brazzaville, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a pour sa part dénoncé le peu d'intérêt que les Etats africains accordent aux affaires maritimes.
Le Directeur de la coopération technique de l'Organisation maritime internationale (OMI) Nicolas Charalambous et le Directeur général des affaires maritimes et portuaires de Côte d'Ivoire, le Colonel-major, Bertin Koffi Tanoh, sont également intervenus au cours de cette cérémonie d'ouverture. Les travaux s'achèvent vendredi.
LS