Abidjan - Le prix indicatif d’achat bord champ de l’anacarde fixé par le gouvernement, qui est de 275 FCFA le kilogramme est "surpassé" dans la région du Worodougou, selon le délégué régional du Conseil du coton et de l’anacarde, Koné Issouf.
Rencontré fin mars à Séguéla par une mission de l’AIP en prélude à la prochaine visite d’Etat du Président Ouattara dans la localité, Koné Issouf a indiqué que le prix d’achat préconisé par le gouvernement n’est plus d’actualité dans la région.
"J’irai même à dire qu’ici on a surpassé le prix, parce que le prix plancher bord champ initialement fixé par le gouvernement est de 275 FCFA, mais aujourd’hui, vous prenez de Séguéla jusqu’à Bonougou, le prix minimum auquel se négocie l’anacarde est de 300 FCFA, dans d’autres localités les gens sont même à 350 au niveau de Séguéla, un peu plus loin on se retrouve à 400 FCFA le prix bord champ", a indiqué M. Koné.
"Aujourd’hui même, on ne parle plus de prix intérieur magasin, les prix sont en hausse et aujourd’hui vous allez chercher partout et vous ne trouverez pas l’anacarde à 275 FCFCA le kilogramme. C’est déjà une satisfaction morale pour nous", a-t-il renchéri.
Conformément aux engagements pris par le Président de la République Alassane Ouattara dans son programme de gouvernement, les filières coton et anacarde ont fait l’objet d’une réforme pour être l’apanage d’une structure unique.
L’objectif de cette mesure est d’optimiser les revenus des producteurs. Il s’agit pour l’Etat d’offrir au moins 60% du prix CAF (prix à l’international) aux producteurs. Une manière d’améliorer le cadre de vie en milieu rural et professionnaliser le secteur.
(AIP)
gak/cmas
Rencontré fin mars à Séguéla par une mission de l’AIP en prélude à la prochaine visite d’Etat du Président Ouattara dans la localité, Koné Issouf a indiqué que le prix d’achat préconisé par le gouvernement n’est plus d’actualité dans la région.
"J’irai même à dire qu’ici on a surpassé le prix, parce que le prix plancher bord champ initialement fixé par le gouvernement est de 275 FCFA, mais aujourd’hui, vous prenez de Séguéla jusqu’à Bonougou, le prix minimum auquel se négocie l’anacarde est de 300 FCFA, dans d’autres localités les gens sont même à 350 au niveau de Séguéla, un peu plus loin on se retrouve à 400 FCFA le prix bord champ", a indiqué M. Koné.
"Aujourd’hui même, on ne parle plus de prix intérieur magasin, les prix sont en hausse et aujourd’hui vous allez chercher partout et vous ne trouverez pas l’anacarde à 275 FCFCA le kilogramme. C’est déjà une satisfaction morale pour nous", a-t-il renchéri.
Conformément aux engagements pris par le Président de la République Alassane Ouattara dans son programme de gouvernement, les filières coton et anacarde ont fait l’objet d’une réforme pour être l’apanage d’une structure unique.
L’objectif de cette mesure est d’optimiser les revenus des producteurs. Il s’agit pour l’Etat d’offrir au moins 60% du prix CAF (prix à l’international) aux producteurs. Une manière d’améliorer le cadre de vie en milieu rural et professionnaliser le secteur.
(AIP)
gak/cmas