Abidjan - L’évêque émérite du diocèse de Daloa, Mgr Pierre-Marie Coty, remercie le président de la République, Alassane Ouattara, pour avoir réparé une injustice de plus de 50 ans en le reconnaissant comme "le père de l’hymne national, "l’Abidjanaise", pour l’avoir distingué dans le grade de commandeur de l’Ordre national, le 06 novembre 2013.
Selon l’homme de Dieu qui a célébré samedi la première messe solennelle de cet évènement à la paroisse catholique Notre Dame de l’Incarnation de la Riviera Palmeraie, c’est son air composé, avec l’accompagnement musical de feu l’Abbé Michel Pango, qui avait obtenu le premier prix du concours et exécuté en novembre 1960 à l’Assemblée nationale par l’orchestre de la gendarmerie nationale.
Il reconnait que, par la suite, les textes ont été retouchés par Mathieu Ekra et Joachim Bony, sur recommandation du président Houphouët-Boigny, qui avait souhaité qu’on lui donne une couleur politique. Toutefois, a Mgr Coty, il a été surpris de constater que "son nom a disparu des documents officiels" et remplacé par celui du député de Bonoua de l’époque.
"Je m’en suis plaint au président de la République, Félix Houphouët-Boigny, qui a promis de rétablir la vérité, mais hélas, cette promesse n’a pas été tenue et cette injustice a duré 53 ans", déplore-t-il dans le manuel édité à l’occasion de ce jubilé de diamant.
L’église catholique célèbre le jubilé sacerdotal de diamant du doyen d’âge du clergé ivoirien. Les festivités qui ont débuté vendredi par un colloque sur "la vie sacerdotale et la vie pastorale" de l’homme de Dieu, se poursuivront jusqu’en novembre avec plusieurs autres cérémonies dont des messes, des expositions et témoignages.
Né en 1926 à Anyama-Adjamé, Mgr Coty a été ordonné prêtre le 19 juillet 1955 et consacré le 04 janvier évêque du diocèse de Daloa 1976. Il est évêque émérite de Daloa depuis le 22 mars 2005, rappelle-t-on.
(AIP)
Fmo/kp
Selon l’homme de Dieu qui a célébré samedi la première messe solennelle de cet évènement à la paroisse catholique Notre Dame de l’Incarnation de la Riviera Palmeraie, c’est son air composé, avec l’accompagnement musical de feu l’Abbé Michel Pango, qui avait obtenu le premier prix du concours et exécuté en novembre 1960 à l’Assemblée nationale par l’orchestre de la gendarmerie nationale.
Il reconnait que, par la suite, les textes ont été retouchés par Mathieu Ekra et Joachim Bony, sur recommandation du président Houphouët-Boigny, qui avait souhaité qu’on lui donne une couleur politique. Toutefois, a Mgr Coty, il a été surpris de constater que "son nom a disparu des documents officiels" et remplacé par celui du député de Bonoua de l’époque.
"Je m’en suis plaint au président de la République, Félix Houphouët-Boigny, qui a promis de rétablir la vérité, mais hélas, cette promesse n’a pas été tenue et cette injustice a duré 53 ans", déplore-t-il dans le manuel édité à l’occasion de ce jubilé de diamant.
L’église catholique célèbre le jubilé sacerdotal de diamant du doyen d’âge du clergé ivoirien. Les festivités qui ont débuté vendredi par un colloque sur "la vie sacerdotale et la vie pastorale" de l’homme de Dieu, se poursuivront jusqu’en novembre avec plusieurs autres cérémonies dont des messes, des expositions et témoignages.
Né en 1926 à Anyama-Adjamé, Mgr Coty a été ordonné prêtre le 19 juillet 1955 et consacré le 04 janvier évêque du diocèse de Daloa 1976. Il est évêque émérite de Daloa depuis le 22 mars 2005, rappelle-t-on.
(AIP)
Fmo/kp