Ferkessédougou – Le directeur départemental des Ressources animales et halieutiques, Tiedé Bernard, estime que le département de Ferkessédougou dispose de potentialités pour y développer l'élevage des bovins et des fermes de poulets améliorés (poulets traditionnels).
Il l'a fait savoir à l'AIP, lors d'un entretien qui a eu lieu mardi, à la direction, sur la pénurie de bétail et de volaille sur le marché local.
"Ferkessédougou qui est une zone de savane regorge de potentialités pour l'élevage. Malheureusement, ces potentialités ne sont pas exploitées pour mettre fin aux problèmes de ravitaillement", a relevé M. Tiedé, relativement à la pénurie constatée dans le département depuis quelque temps.
Selon lui, la zone agro-écologique de Ferkessédougou dispose d'atouts réels pour y développer la production animale.
"Il existe déjà des fermes de poulets améliorés au Burkina Faso", a-t-il expliqué, assurant que cette expérience peut bien réussir à Ferkessédougou.
Des essais concluants ont été faits à Niellé avec une ferme de 300 têtes de poulets améliorés, appelés communément poulets bicyclette ou poulets africains.
M. Tiédé rassure que la direction des Ressources animales et halieutiques a l'expertise requise pour mener à bien des projets dans ce sens, à condition qu'elle soit sollicitée par les collectivités décentralisées et les ONG.
Face à la pénurie de volaille et de viande de bœufs, le directeur des Ressources animales et halieutiques appelle les collectivités décentralisées, les cadres de la région et les acteurs des filières concernées à une réflexion en vue de faire "l'état de l'élevage de la région."
Ferkessédougou vit un véritable problème de ravitaillement en bétail et en volaille, les productions locales s'avérant très insuffisante, a commenté le directeur départemental.
"Les différentes transhumances de troupeaux ne profitent qu'à la capitale économique (Abidjan, ndlr) où les prix sont assez intéressants pour les acteurs", a-t-il soutenu.
Pour ce qui est des poulets "bicyclette" et des pintades, la grippe aviaire qui sévit dans certaines localités au Burkina Faso a fait grimper les prix du marché local du fait de leur rareté, a-t-il justifié.
La Côte d’Ivoire est en alerte à la suite de la découverte de foyer de grippe aviaire au Burkina Faso, à la frontière nord.
(AIP)
ti/kkf/cmas
Il l'a fait savoir à l'AIP, lors d'un entretien qui a eu lieu mardi, à la direction, sur la pénurie de bétail et de volaille sur le marché local.
"Ferkessédougou qui est une zone de savane regorge de potentialités pour l'élevage. Malheureusement, ces potentialités ne sont pas exploitées pour mettre fin aux problèmes de ravitaillement", a relevé M. Tiedé, relativement à la pénurie constatée dans le département depuis quelque temps.
Selon lui, la zone agro-écologique de Ferkessédougou dispose d'atouts réels pour y développer la production animale.
"Il existe déjà des fermes de poulets améliorés au Burkina Faso", a-t-il expliqué, assurant que cette expérience peut bien réussir à Ferkessédougou.
Des essais concluants ont été faits à Niellé avec une ferme de 300 têtes de poulets améliorés, appelés communément poulets bicyclette ou poulets africains.
M. Tiédé rassure que la direction des Ressources animales et halieutiques a l'expertise requise pour mener à bien des projets dans ce sens, à condition qu'elle soit sollicitée par les collectivités décentralisées et les ONG.
Face à la pénurie de volaille et de viande de bœufs, le directeur des Ressources animales et halieutiques appelle les collectivités décentralisées, les cadres de la région et les acteurs des filières concernées à une réflexion en vue de faire "l'état de l'élevage de la région."
Ferkessédougou vit un véritable problème de ravitaillement en bétail et en volaille, les productions locales s'avérant très insuffisante, a commenté le directeur départemental.
"Les différentes transhumances de troupeaux ne profitent qu'à la capitale économique (Abidjan, ndlr) où les prix sont assez intéressants pour les acteurs", a-t-il soutenu.
Pour ce qui est des poulets "bicyclette" et des pintades, la grippe aviaire qui sévit dans certaines localités au Burkina Faso a fait grimper les prix du marché local du fait de leur rareté, a-t-il justifié.
La Côte d’Ivoire est en alerte à la suite de la découverte de foyer de grippe aviaire au Burkina Faso, à la frontière nord.
(AIP)
ti/kkf/cmas