Les pays africains devraient intensifier leurs efforts pour mobiliser des ressources et accélérer les investissements afin de renforcer la résistance du secteur sanitaire, ont déclaré mardi des hauts responsables de l'Union africaine (UA).
"Nous devons accélérer nos investissements pour bâtir des communautés résistantes et des systèmes de santé performants intégrant la santé publique et les soins primaires", a déclaré le président zimbabwéen et actuel président de l'UA, Robert Mugabe, lors d'un sommet africain sur la lutte contre l'Ebola.
"Nous devons développer des systèmes, capacités, et mécanismes de financement nécessaires pour répondre aux futures épidémies et urgences humanitaires", a-t-il dit, soulignant que le but ultime de la stratégie de reprise post-ébola devrait assurer un retour rapide à la santé de la population.
À la date du 14 juillet, le nombre total de cas d'ébola enregistrés s'était élevé à 27.679, pour 11.276 décès. La plupart des décès ont eu lieu dans des zones dépourvues de services de santé adéquats capables de sauver des vies, selon l'UA.
Le vice-président de la Commission de l'UA, Erastus Mwencha, a déclaré que cette épidémie, la plus étendue jamais observée en Afrique de l'Ouest avait été attribuée à la fragilité des systèmes de santé et à l'absence d'un mécanisme adéquat de réponse à l'épidémie.
"C'est une caractéristique commune des systèmes de santé en Afrique. Nous avons un lourd fardeau de problèmes sanitaires guérissables dont souffrent des millions de personnes, et dans certains cas, des gens meurent d'infections relativement simples à prévenir ou à soigner", a déclaré M. Mwencha.
L'Afrique représente 13% de la population mondiale, mais supporte environ 25% du fardeau des maladies dans le monde entier, et ne dispose que de 3% du personnel de santé mondial, a-t-il dit.
En conséquence, M. Mwencha a réclamé que les investissements en ressources humaines et en systèmes d'alerte anticipée soient considérées comme des questions prioritaires pour renforcer la résistance du secteur sanitaire sur le continent.
Il a également appelé à un soutien concret pour la mise en place complète et l'opérationnalisation du Centre africain de contrôle et prévention des maladies (CDC Afrique), de manière à assurer une plus grande préparation pour faire face aux épidémies similaires sur le continent.
"Nous devons accélérer nos investissements pour bâtir des communautés résistantes et des systèmes de santé performants intégrant la santé publique et les soins primaires", a déclaré le président zimbabwéen et actuel président de l'UA, Robert Mugabe, lors d'un sommet africain sur la lutte contre l'Ebola.
"Nous devons développer des systèmes, capacités, et mécanismes de financement nécessaires pour répondre aux futures épidémies et urgences humanitaires", a-t-il dit, soulignant que le but ultime de la stratégie de reprise post-ébola devrait assurer un retour rapide à la santé de la population.
À la date du 14 juillet, le nombre total de cas d'ébola enregistrés s'était élevé à 27.679, pour 11.276 décès. La plupart des décès ont eu lieu dans des zones dépourvues de services de santé adéquats capables de sauver des vies, selon l'UA.
Le vice-président de la Commission de l'UA, Erastus Mwencha, a déclaré que cette épidémie, la plus étendue jamais observée en Afrique de l'Ouest avait été attribuée à la fragilité des systèmes de santé et à l'absence d'un mécanisme adéquat de réponse à l'épidémie.
"C'est une caractéristique commune des systèmes de santé en Afrique. Nous avons un lourd fardeau de problèmes sanitaires guérissables dont souffrent des millions de personnes, et dans certains cas, des gens meurent d'infections relativement simples à prévenir ou à soigner", a déclaré M. Mwencha.
L'Afrique représente 13% de la population mondiale, mais supporte environ 25% du fardeau des maladies dans le monde entier, et ne dispose que de 3% du personnel de santé mondial, a-t-il dit.
En conséquence, M. Mwencha a réclamé que les investissements en ressources humaines et en systèmes d'alerte anticipée soient considérées comme des questions prioritaires pour renforcer la résistance du secteur sanitaire sur le continent.
Il a également appelé à un soutien concret pour la mise en place complète et l'opérationnalisation du Centre africain de contrôle et prévention des maladies (CDC Afrique), de manière à assurer une plus grande préparation pour faire face aux épidémies similaires sur le continent.