Exit le premier Plan stratégique de la BOAD (Banque ouest-africaine de développement, bras financier des 8 Etats de l’UEMOA) mis en œuvre entre 2009 et 2013. Place à la matérialisation de la 2ème génération de ce Plan dont le but ultime est d’accompagner les Etats membres de l’UEMOA dans leur marche vers l’émergence économique, en donnant un coup de fouet décisif à leur industrialisation. Pour atteindre cet objectif, la BOAD va produire les efforts nécessaires « devant l’amener à devenir une véritable banque forte de développement», annonce son Président, le Béninois Christian Adovelande.
Ces mutations internes dans le financement que va offrir la BOAD au cours des cinq prochaines années auront comme lignes directrices l’augmentation à 50% (des engagements à moyen et long termes de cette institution) du financement des projets intégrateurs d’infrastructures, la suspension provisoire des financements concessionnels non directement couverts par des ressources ad hoc identifiées. Et surtout une grande promotion du PPP (Partenariat public-privé) par le biais de «l’Unité de développement des PPP» récemment mise en place au sein de la BOAD.
La même institution bancaire, entre 2015 et 2019, s’attèlera à valoriser et susciter des actions et projets structurants, à dimension régionale et qui ont un intérêt et un lien particuliers avec la gouvernance environnementale et climatique.
Nouveau Plan stratégique, autres ambitions
Forte de la «notation de qualité» dont elle a bénéficié dans l’intervalle d’un mois, au cours du premier semestre 2015, auprès des Agences Moody’s et Fitch, la BOAD entend inaugurer une nouvelle ère de sa mobilisation de ressources durant les prochaines années, en renforçant sa présence sur les marchés financiers internationaux et son accès à des ressources concessionnelles communautaires ciblées. Ou encore exploiter des modes de refinancement alternatifs. De ce fait, la politique financière de la BOAD en matière de mobilisation de ressources sera recentrée de la manière suivante : le marché financier régional (Afrique de l’ouest) demeurera sa base pour le refinancement, mais le marché financier international deviendra, après sa «notation de qualité», sa principale source d’emprunt.
Les ambitions 2015-2019 de la BOAD portée sur les fonts baptismaux voici 42 ans se déclinent à travers le ciblage de quatre principaux axes d’intervention durant les cinq prochaines années. Le choix de ces 4 domaines prioritaires d’intervention est gouverné par «le souci d’accélérer l’intégration et la transformation économiques des pays ouest-africains en général, ceux de l’UEMOA en particulier», fait remarquer Christian Adovelande.
Ces domaines majeurs d’intervention ont pour nom d’une part l’ « accélération de l’’intégration régionale par un financement soutenu des infrastructures», le «soutien à la croissance inclusive, à la sécurité alimentaire et au développement durable».
D’autre part, le bras financier de l’UEMOA embrassera comme priorités «l’accompagnement des entreprises et des Etats, ainsi que le développement de l’ingénierie du financement et des services» et l’«approfondissement du processus de mobilisation de ressources».
Le premier Plan stratégique (2009-2013) de la BOAD lui a permis d’accroître son niveau de financement, avec l’octroi de prêts (à moyen et long termes) qui a connu une sensible évolution, passant de 209 milliards à 502 milliards de fcfa. L’institution dirigée par C. Adovelande bénéficie actuellement d’une accréditation auprès du Fonds d’adaptation et du Fonds pour l’environnement mondial. Elle est en cours d’accréditation auprès du Fonds Vert. Des accréditations qui devraient renforcer ses capacités de financement de projets environnementaux.
Edem Gadegbeku
Ces mutations internes dans le financement que va offrir la BOAD au cours des cinq prochaines années auront comme lignes directrices l’augmentation à 50% (des engagements à moyen et long termes de cette institution) du financement des projets intégrateurs d’infrastructures, la suspension provisoire des financements concessionnels non directement couverts par des ressources ad hoc identifiées. Et surtout une grande promotion du PPP (Partenariat public-privé) par le biais de «l’Unité de développement des PPP» récemment mise en place au sein de la BOAD.
La même institution bancaire, entre 2015 et 2019, s’attèlera à valoriser et susciter des actions et projets structurants, à dimension régionale et qui ont un intérêt et un lien particuliers avec la gouvernance environnementale et climatique.
Nouveau Plan stratégique, autres ambitions
Forte de la «notation de qualité» dont elle a bénéficié dans l’intervalle d’un mois, au cours du premier semestre 2015, auprès des Agences Moody’s et Fitch, la BOAD entend inaugurer une nouvelle ère de sa mobilisation de ressources durant les prochaines années, en renforçant sa présence sur les marchés financiers internationaux et son accès à des ressources concessionnelles communautaires ciblées. Ou encore exploiter des modes de refinancement alternatifs. De ce fait, la politique financière de la BOAD en matière de mobilisation de ressources sera recentrée de la manière suivante : le marché financier régional (Afrique de l’ouest) demeurera sa base pour le refinancement, mais le marché financier international deviendra, après sa «notation de qualité», sa principale source d’emprunt.
Les ambitions 2015-2019 de la BOAD portée sur les fonts baptismaux voici 42 ans se déclinent à travers le ciblage de quatre principaux axes d’intervention durant les cinq prochaines années. Le choix de ces 4 domaines prioritaires d’intervention est gouverné par «le souci d’accélérer l’intégration et la transformation économiques des pays ouest-africains en général, ceux de l’UEMOA en particulier», fait remarquer Christian Adovelande.
Ces domaines majeurs d’intervention ont pour nom d’une part l’ « accélération de l’’intégration régionale par un financement soutenu des infrastructures», le «soutien à la croissance inclusive, à la sécurité alimentaire et au développement durable».
D’autre part, le bras financier de l’UEMOA embrassera comme priorités «l’accompagnement des entreprises et des Etats, ainsi que le développement de l’ingénierie du financement et des services» et l’«approfondissement du processus de mobilisation de ressources».
Le premier Plan stratégique (2009-2013) de la BOAD lui a permis d’accroître son niveau de financement, avec l’octroi de prêts (à moyen et long termes) qui a connu une sensible évolution, passant de 209 milliards à 502 milliards de fcfa. L’institution dirigée par C. Adovelande bénéficie actuellement d’une accréditation auprès du Fonds d’adaptation et du Fonds pour l’environnement mondial. Elle est en cours d’accréditation auprès du Fonds Vert. Des accréditations qui devraient renforcer ses capacités de financement de projets environnementaux.
Edem Gadegbeku