Les journalistes professionnels de Côte d’Ivoire seront, le 31 juillet, en assemblée générale pour élire le nouveau président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Deux candidats sont en lice : Traoré Moussa dit MT, le président sortant, et Vamara Coulibaly que nous avons rencontré.
Après avoir dirigé l’Association des journalistes sportifs de Côte d'Ivoire (Ajsci), votre intention de diriger l’Unjci est un projet qui date d’il y a quelques années. Qu’apportez-vous de plus après avoir eu le temps de faire l’état des lieux ?
L’Unjci reste un vaste chantier. Les journalistes de Côte d’Ivoire ont toujours des besoins qui ne peuvent s’obtenir que si nous avons une association bien structurée, respectée et dont la crédibilité ne fait l’objet d’aucun doute. L’état des lieux révèle que les journalistes de Côte d’Ivoire ne bénéficient d’aucune assistance sociale, qu’ils ont un réel souci de salaire, qu’en dépit d’un début d’application de la convention collective, ils demeurent dans la précarité. Ce sont tous ces éléments réunis qui nous motivent. Nous voulons apporter notre concours au bien-être des journalistes de Côte d’Ivoire dans un environnement saint où le journaliste ne passe plus pour être un rebus de la société.
Comment comptez-vous redynamiser l’union dont l’image a été écornée ces dernières années ?
La réhabilitation de l’image de l’Unjci est un travail qui incombe à tous les journalistes. Pour ce qui nous concerne, après notre élection à la tête de l’Unjci, nous allons prêter serment devant une cour qui sera composée des organes d’auto régulation sur la base d’un code d’honneur. Je pense que cela va rassurer un tant soit peu les partenaires. Car, à la vérité, les journalistes ne doivent plus vivre ce qu’ils ont vécu ces dernières années.
Au chapitre des résultats que vous voulez atteindre, comment abordez-vous la question de la condition sociale des journalistes ?
Nous allons pour bien mener notre politique sociale au profit des journalistes, nous allons initier un cadre tripartite avec d’un côté les patrons de presse et de radios, d’un autre côté les syndicats et sur le troisième côté, nous aurons l’Unjci. C’est dans ce cadre que nous allons poser tous les problèmes liés aux conditions de vie et de travail des journalistes pour que des solutions soient effectivement trouvées. Nous comptons appuyer réellement les syndicats qui sont outillés pour la lutte afin d’améliorer la situation des journalistes.
La formation et l’application de la convention collective sont des sujets sur lesquels vous serez attendus. Qu’avez-vous prévu ?
S’agissant de la convention collective, il faut déjà rendre hommage au Synappci et au Conseil national de la presse qui ont permis, à travers une belle collaboration, que cette loi connaisse un début d’application. Il s’agira de poursuivre sur cette lancée pour que la convention soit appliquée dans toutes les entreprises de presse. S’agissant de la formation, elle est en bonne place dans notre programme tout comme le projet immobilier. Il s’agira de mettre nos devanciers à contribution et aussi de nous appuyer sur les chancelleries pour des stages de formation à l’étranger. Ce dernier aspect nous tient à cœur et nous avons déjà pris des contacts pour y parvenir.
Pourquoi faudrait-il rompre avec le président sortant de l’Unjci et marcher dans l’inconnu avec vous, selon certaines critiques ?
Je ne crois pas que je sois un inconnu. Nous nous connaissons. En termes de gestion d’association dans le milieu des journalistes, je pense avoir fait mes preuves. D’aucuns estiment que nous n’avons pas fait assez à la tête de l’Ajsci, mais il ne faut pas perdre de vue que c’était une nouvelle association que nous avons créée. Il fallait l’implanter, ce que nous avons réussi au point qu’elle est devenue incontournable aujourd’hui dans la sphère des associations sectorielles. Tous les journalistes ivoiriens sont témoins qu’en six ans de présidence de cette association, jamais un jour nous n’avons fait l’objet de sanction. Nous n’avons jamais été suspendus par le Cnp. Le Cnp ne nous a jamais retiré notre carte de journaliste professionnel. Grâce à notre management, nous avons pu faire venir plusieurs partenaires qui ont soutenu les journalistes sportifs lors des Can 2008, 2010 et 2012. Je crois que ce sont des éléments suffisamment explicites, des preuves de bonne gestion qui devront pouvoir orienter les journalistes lors de ce scrutin.
Koné SAYDOO
Après avoir dirigé l’Association des journalistes sportifs de Côte d'Ivoire (Ajsci), votre intention de diriger l’Unjci est un projet qui date d’il y a quelques années. Qu’apportez-vous de plus après avoir eu le temps de faire l’état des lieux ?
L’Unjci reste un vaste chantier. Les journalistes de Côte d’Ivoire ont toujours des besoins qui ne peuvent s’obtenir que si nous avons une association bien structurée, respectée et dont la crédibilité ne fait l’objet d’aucun doute. L’état des lieux révèle que les journalistes de Côte d’Ivoire ne bénéficient d’aucune assistance sociale, qu’ils ont un réel souci de salaire, qu’en dépit d’un début d’application de la convention collective, ils demeurent dans la précarité. Ce sont tous ces éléments réunis qui nous motivent. Nous voulons apporter notre concours au bien-être des journalistes de Côte d’Ivoire dans un environnement saint où le journaliste ne passe plus pour être un rebus de la société.
Comment comptez-vous redynamiser l’union dont l’image a été écornée ces dernières années ?
La réhabilitation de l’image de l’Unjci est un travail qui incombe à tous les journalistes. Pour ce qui nous concerne, après notre élection à la tête de l’Unjci, nous allons prêter serment devant une cour qui sera composée des organes d’auto régulation sur la base d’un code d’honneur. Je pense que cela va rassurer un tant soit peu les partenaires. Car, à la vérité, les journalistes ne doivent plus vivre ce qu’ils ont vécu ces dernières années.
Au chapitre des résultats que vous voulez atteindre, comment abordez-vous la question de la condition sociale des journalistes ?
Nous allons pour bien mener notre politique sociale au profit des journalistes, nous allons initier un cadre tripartite avec d’un côté les patrons de presse et de radios, d’un autre côté les syndicats et sur le troisième côté, nous aurons l’Unjci. C’est dans ce cadre que nous allons poser tous les problèmes liés aux conditions de vie et de travail des journalistes pour que des solutions soient effectivement trouvées. Nous comptons appuyer réellement les syndicats qui sont outillés pour la lutte afin d’améliorer la situation des journalistes.
La formation et l’application de la convention collective sont des sujets sur lesquels vous serez attendus. Qu’avez-vous prévu ?
S’agissant de la convention collective, il faut déjà rendre hommage au Synappci et au Conseil national de la presse qui ont permis, à travers une belle collaboration, que cette loi connaisse un début d’application. Il s’agira de poursuivre sur cette lancée pour que la convention soit appliquée dans toutes les entreprises de presse. S’agissant de la formation, elle est en bonne place dans notre programme tout comme le projet immobilier. Il s’agira de mettre nos devanciers à contribution et aussi de nous appuyer sur les chancelleries pour des stages de formation à l’étranger. Ce dernier aspect nous tient à cœur et nous avons déjà pris des contacts pour y parvenir.
Pourquoi faudrait-il rompre avec le président sortant de l’Unjci et marcher dans l’inconnu avec vous, selon certaines critiques ?
Je ne crois pas que je sois un inconnu. Nous nous connaissons. En termes de gestion d’association dans le milieu des journalistes, je pense avoir fait mes preuves. D’aucuns estiment que nous n’avons pas fait assez à la tête de l’Ajsci, mais il ne faut pas perdre de vue que c’était une nouvelle association que nous avons créée. Il fallait l’implanter, ce que nous avons réussi au point qu’elle est devenue incontournable aujourd’hui dans la sphère des associations sectorielles. Tous les journalistes ivoiriens sont témoins qu’en six ans de présidence de cette association, jamais un jour nous n’avons fait l’objet de sanction. Nous n’avons jamais été suspendus par le Cnp. Le Cnp ne nous a jamais retiré notre carte de journaliste professionnel. Grâce à notre management, nous avons pu faire venir plusieurs partenaires qui ont soutenu les journalistes sportifs lors des Can 2008, 2010 et 2012. Je crois que ce sont des éléments suffisamment explicites, des preuves de bonne gestion qui devront pouvoir orienter les journalistes lors de ce scrutin.
Koné SAYDOO