Abidjan (Côte d'Ivoire) - La deuxième édition de la Conférence des pays africains au Sud du Sahara pour l’organisation du Hadj et de la Oumra (COPASHO) s’est ouverte, lundi, à Abidjan avec la participation de plusieurs délégués venus de huit pays du continent.
Cette édition qui se tient autour du thème central, « adoption d'un cadre juridique et institutionnel pour l'harmonisation des approches des structures en charge de l'organisation du Hadj et de la Oumra (petit pèlerinage) des pays africains au Sud du Sahara », vise la mise en place du cadre juridique et institutionnel de la COPASHO.
Pendant deux jours, il s'agira pour les participants d'adopter au cours des travaux l'accord portant création de la Conférence des pays africains au Sud du Sahara pour l'organisation du Hadj et de la Oumra (COPASHO) et d'en déterminer le mode de financement.
Un mémorandum reprenant l'ensemble des problèmes liés à l'organisation du Hadj sera transmis au ministère saoudien du Hadj après son adoption par ces assises de la capitale économique ivoirienne.
Le ministre d'Etat ivoirien, ministre du Plan et du développement, El Hadj Abdallah Albert Toikeusse Mabri, a présidé la cérémonie d'ouverture en émettant le « souhait que la COPASHO vulgarise les valeurs de paix et de fraternité de l'Islam ».
« En Côte d'Ivoire, il n'y a pas une famille où il n'y a pas un membre musulman », a-t-il poursuivi en faisant référence à la parfaite harmonie qui existe entre les religions en Côte d'Ivoire. « Les communautés musulmanes africaines doivent comprendre que si l'on est fort, c'est parce qu'on est organisé », a ajouté M. Mabri, en demandant des prières pour la sous-région.
Auparavant, Messamba Bamba Directeur général des cultes de la Côte d'Ivoire et Dr Losseni Cissé, Commissaire du Hadj ont mis un accent sur les enjeux de cette Conférence. « Cette deuxième conférence vise à améliorer le management de l'organisation du Hadj et de la Oumra », a expliqué Dr Losseni Cissé.
Pour lui, il importe que tous les pays partagent leurs expériences et leurs efforts, et parlent de la même voix face à la plateforme technique intervenant dans l'organisation du pèlerinage en terre sainte. Cela, a-t-il ajouté, « dans le soucis majeur de trouver des solutions viables et durables » .
« Le but c'est de faire en sorte que le Hadj s'améliore d'année en année et que les pèlerins soufrent de moins en moins » a renchéri le Nigérien Bello Garba, par ailleurs Président en exercice de la COPASHO qui regroupe 13 pays membres: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad et Togo.
Pour cette deuxième édition, huit pays participent aux travaux. Outre la Côte d'Ivoire, il s'agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Tchad, du Sénégal et du Togo. La première édition de la COPASHO s'est tenue en juin 2014 à Niamey au Niger.
LS/APA
Cette édition qui se tient autour du thème central, « adoption d'un cadre juridique et institutionnel pour l'harmonisation des approches des structures en charge de l'organisation du Hadj et de la Oumra (petit pèlerinage) des pays africains au Sud du Sahara », vise la mise en place du cadre juridique et institutionnel de la COPASHO.
Pendant deux jours, il s'agira pour les participants d'adopter au cours des travaux l'accord portant création de la Conférence des pays africains au Sud du Sahara pour l'organisation du Hadj et de la Oumra (COPASHO) et d'en déterminer le mode de financement.
Un mémorandum reprenant l'ensemble des problèmes liés à l'organisation du Hadj sera transmis au ministère saoudien du Hadj après son adoption par ces assises de la capitale économique ivoirienne.
Le ministre d'Etat ivoirien, ministre du Plan et du développement, El Hadj Abdallah Albert Toikeusse Mabri, a présidé la cérémonie d'ouverture en émettant le « souhait que la COPASHO vulgarise les valeurs de paix et de fraternité de l'Islam ».
« En Côte d'Ivoire, il n'y a pas une famille où il n'y a pas un membre musulman », a-t-il poursuivi en faisant référence à la parfaite harmonie qui existe entre les religions en Côte d'Ivoire. « Les communautés musulmanes africaines doivent comprendre que si l'on est fort, c'est parce qu'on est organisé », a ajouté M. Mabri, en demandant des prières pour la sous-région.
Auparavant, Messamba Bamba Directeur général des cultes de la Côte d'Ivoire et Dr Losseni Cissé, Commissaire du Hadj ont mis un accent sur les enjeux de cette Conférence. « Cette deuxième conférence vise à améliorer le management de l'organisation du Hadj et de la Oumra », a expliqué Dr Losseni Cissé.
Pour lui, il importe que tous les pays partagent leurs expériences et leurs efforts, et parlent de la même voix face à la plateforme technique intervenant dans l'organisation du pèlerinage en terre sainte. Cela, a-t-il ajouté, « dans le soucis majeur de trouver des solutions viables et durables » .
« Le but c'est de faire en sorte que le Hadj s'améliore d'année en année et que les pèlerins soufrent de moins en moins » a renchéri le Nigérien Bello Garba, par ailleurs Président en exercice de la COPASHO qui regroupe 13 pays membres: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad et Togo.
Pour cette deuxième édition, huit pays participent aux travaux. Outre la Côte d'Ivoire, il s'agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Tchad, du Sénégal et du Togo. La première édition de la COPASHO s'est tenue en juin 2014 à Niamey au Niger.
LS/APA