Et pendant ce temps, le directeur du journal “Aujourd’hui”, réputé (à tort ou à raison) expert dans le journalisme-fiction, a passé trois jours à la Maca. Délit de presse présumé. Détention inconséquente. Mettre aux arrêts un journaliste, pour délit de presse, n’a jamais été productif pour l’Etat. D'une part, le journaliste mis aux arrêts développe une mentalité de (faux) héros, une fois qu’il est libéré. D'autre part, arrêter un journaliste fait regresser le pays dans le classement mondial de la liberté de la presse. S’il s’agit de “punir” un journaliste qui méprise les règles déontologiques, il suffit de lui opposer la loi: blâme, sanctions pécuniaires, suspension de parution. Point à la ligne !
Société Publié le samedi 1 août 2015 | Fraternité Matin