L’Union des journalistes ivoiriens de France (U.J.I.F.), condamne avec fermeté l’emprisonnement du journaliste et directeur de publication du quotidien ivoirien ‘’AUJOURD’HUI’’, Joseph Gnahoua TITI. Cette mise en détention du journaliste porte une atteinte grave à la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. C’est aussi une violation flagrante du principe de la dépénalisation des délits de presse consacrée par la loi 2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire.
Nous, journalistes, membres de l’U.J.I.F, exigeons la mise en liberté immédiate de Joseph Gnahoua TITI.
Déjà en novembre 2011, des journalistes du quotidien ‘’Notre Voie’’ César Etou, Didier Dépri et Boga Sivori avaient été emprisonnés pour ‘’offense au chef de l’Etat’’ puis libérés. Depuis le 29 juillet 2015, c’est notre confrère Joseph Gnahoua TITI qui est détenu à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour ‘’ publication outrancière’’ à l’endroit du chef de l’Etat.
La privation de liberté aux journalistes dans l’exercice de leur métier ne consolide d’aucune façon la liberté de la presse dans un pays qui se veut un Etat de droit. C’est pourquoi, nous interpellons le chef de l’Etat, qui a déclaré publiquement son attachement à cette liberté de la presse, de s’impliquer personnellement pour que notre confrère Joseph Gnahoua TITI recouvre la liberté.
Jean-Paul ORO
Président de l’Union des journalistes ivoiriens de France
Nous, journalistes, membres de l’U.J.I.F, exigeons la mise en liberté immédiate de Joseph Gnahoua TITI.
Déjà en novembre 2011, des journalistes du quotidien ‘’Notre Voie’’ César Etou, Didier Dépri et Boga Sivori avaient été emprisonnés pour ‘’offense au chef de l’Etat’’ puis libérés. Depuis le 29 juillet 2015, c’est notre confrère Joseph Gnahoua TITI qui est détenu à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour ‘’ publication outrancière’’ à l’endroit du chef de l’Etat.
La privation de liberté aux journalistes dans l’exercice de leur métier ne consolide d’aucune façon la liberté de la presse dans un pays qui se veut un Etat de droit. C’est pourquoi, nous interpellons le chef de l’Etat, qui a déclaré publiquement son attachement à cette liberté de la presse, de s’impliquer personnellement pour que notre confrère Joseph Gnahoua TITI recouvre la liberté.
Jean-Paul ORO
Président de l’Union des journalistes ivoiriens de France