"Le Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), attaché au principe de la liberté de la presse, condamne, fermement, cette arrestation et cette détention qui violent le principe de la dépénalisation des délits de presse consacrée par la loi 2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire ; Le SYNAPPCI exige, par conséquent, la libération immédiate et sans condition de M. Titi, et l’assure de son total soutien et de sa solidarité dans l’épreuve qu’il traverse ;Le SYNAPPCI rappelle au Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara, qu’il s’est plusieurs fois engagé, publiquement, à promouvoir, dans notre pays, la liberté d’expression de façon générale et la liberté de la presse en particulier. Or, l’emprisonnement des journalistes, qu’elles qu’en soient les raisons, n’est pas de nature à renforcer la liberté de la presse. Le SYNAPPCI lance donc un appel au chef de l’Etat pour qu’il use de tout son poids pour que M. Titi recouvre la liberté et retrouve sa rédaction et le cours normal de ses activités de journaliste."
Société Publié le dimanche 2 août 2015 | L’intelligent d’Abidjan