Abidjan - Le journaliste ivoirien Joseph Titi Gnanhoua, interpellé et incarcéré le 28 juillet à Abidjan pour "outrage au chef de l’Etat" Alassane Ouattara, a été remis en liberté, a-t-on appris lundi auprès
de sa rédaction.
Joseph Titi Gnanhoua, directeur de publication du quotidien ivoirien "Aujourd’hui", proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, avait été interpellé après la parution d’un article mettant en cause M. Ouattara et publié à la
"Une" de son journal le 21 juillet.
"Aucune charge n’a été retenue contre lui", a expliqué à AFP, Lassina Kéita, un journaliste d’"Aujourd’hui". "Le juge a prononcé un non-lieu", a-t-il poursuivi.
L’organisation Reporters sans frontières (RSF) avait demandé jeudi la libération "immédiate" du journaliste, rappelant que "les délits de presse sont dépénalisés en Côte d’Ivoire" et qu’un "journaliste n’a donc pas à être
jeté en prison quels que soient les propos de ses articles".
Les médias ivoiriens, dont une partie est très politisée, ont parfois contribué à faire monter la tension dans le pays, durant la longue décennie de tourmente qui a culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, cette crise a fait plus de 3.000 morts.
M. Ouattara est le grand favori de l’élection présidentielle d’octobre, un scrutin crucial pour la stabilisation du pays.
ck-eak/mda/fal
de sa rédaction.
Joseph Titi Gnanhoua, directeur de publication du quotidien ivoirien "Aujourd’hui", proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, avait été interpellé après la parution d’un article mettant en cause M. Ouattara et publié à la
"Une" de son journal le 21 juillet.
"Aucune charge n’a été retenue contre lui", a expliqué à AFP, Lassina Kéita, un journaliste d’"Aujourd’hui". "Le juge a prononcé un non-lieu", a-t-il poursuivi.
L’organisation Reporters sans frontières (RSF) avait demandé jeudi la libération "immédiate" du journaliste, rappelant que "les délits de presse sont dépénalisés en Côte d’Ivoire" et qu’un "journaliste n’a donc pas à être
jeté en prison quels que soient les propos de ses articles".
Les médias ivoiriens, dont une partie est très politisée, ont parfois contribué à faire monter la tension dans le pays, durant la longue décennie de tourmente qui a culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, cette crise a fait plus de 3.000 morts.
M. Ouattara est le grand favori de l’élection présidentielle d’octobre, un scrutin crucial pour la stabilisation du pays.
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