Le procureur militaire ivoirien a requis lundi à Abidjan la prison à perpétuité pour le capitaine Anselme Yapo Séka et 15 ans d'emprisonnement pour le commandant Jean Noël Abéhi, deux officiers proches de l'ex-président Laurent Gbagbo, poursuivis pour leur rôle lors de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait 3 000 morts en Côte d'Ivoire.
Le capitaine Anselme Yapo Séka, dit Séka Séka, chef de la garde rapprochée de l'ex-Première dame Simone Gbagbo, est poursuivi pour "meurtre, coups et blessures, blanchiment d'argent aux fins d'achat d'armes, recrutement de mercenaires et entretien de milice".
"Il a trop tué. Il est temps qu'il paie. Séka encore en liberté, la Côte d'Ivoire ne sera pas en paix. Laisser Séka en liberté, ce serait une calamité", a plaidé le procureur militaire, Ange Kessi, avant de requérir "la prison à perpétuité" pour lui.
Quant au commandant du Groupement d'escadron blindé de la gendarmerie nationale, Jean Noël Abéhi, il a été présenté par le procureur militaire comme un "dur" qui a déserté pour "préparer un coup d'Etat au Ghana".
Ange Kessi a requis "15 ans de prison ferme" pour ce "gendarme dangereux".
Il a demandé pour six autres militaires poursuivis pour violation de consignes "36 mois de privation de liberté".
Les avocats de la défense ont plaidé pour une "relaxe pure et simple" de leurs clients
Le capitaine Anselme Yapo Séka, dit Séka Séka, chef de la garde rapprochée de l'ex-Première dame Simone Gbagbo, est poursuivi pour "meurtre, coups et blessures, blanchiment d'argent aux fins d'achat d'armes, recrutement de mercenaires et entretien de milice".
"Il a trop tué. Il est temps qu'il paie. Séka encore en liberté, la Côte d'Ivoire ne sera pas en paix. Laisser Séka en liberté, ce serait une calamité", a plaidé le procureur militaire, Ange Kessi, avant de requérir "la prison à perpétuité" pour lui.
Quant au commandant du Groupement d'escadron blindé de la gendarmerie nationale, Jean Noël Abéhi, il a été présenté par le procureur militaire comme un "dur" qui a déserté pour "préparer un coup d'Etat au Ghana".
Ange Kessi a requis "15 ans de prison ferme" pour ce "gendarme dangereux".
Il a demandé pour six autres militaires poursuivis pour violation de consignes "36 mois de privation de liberté".
Les avocats de la défense ont plaidé pour une "relaxe pure et simple" de leurs clients