Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le collectif des avocats de la défense a dénoncé, lundi, une ‘’instruction bâclée’’ dans le procès des officiers proches de l’ex-président Laurent Gbagbo poursuivis pour des faits liés à la crise postélectorale, plaidant ‘’la relaxe’’ de tous les prévenus.
En attendant le verdict du tribunal militaire prévu pour ce mardi, la défense des huit officiers pro-Gbagbo (le 9è ne s’étant jamais présenté depuis l’ouverture du procès) a dénoncé une ‘’instruction bâclée, des témoignages peu convaincants, des preuves inexistantes’’.
‘’En l’espèce le doute qui plane doit profiter aux accusés. Le parquet, tout le long des débats, s’est montré incapable de donner la moindre preuve de son accusation’’, a déclaré Me Gohi-Bi. Pour lui et l’ensemble de ses confrères, ‘’les prévenus doivent être relaxés car la matérialité des faits n’a pu être établie par le Parquet’’.
Le Parquet militaire avait requis 15 ans de prison ferme contre le Cdt Jean-Noël Abehi, ex-commandant du Groupement d’escadron blindé (GED) du plus grand camp de gendarmerie de Côte d’Ivoire, pour ‘’violation de consignes et désertion à l’étranger’’.
Contre le capitaine Anselme Séka Yapo dit Séka Séka, ex-aide de camp de Simone Gbagbo, l’ancienne première Dame ivoirienne, le procureur Ange Kessi avait requis ‘’la prison à perpétuité’’ pour ‘’meurtre , coups et blessures, détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et achat d’armes’’, selon le parquet, requérant ‘’36 mois de prison ‘’pour les six autres. Mardi, le Tribunal militaire présidé par le magistrat Tahirou Dembélé rendra sa décision.
HS/ls/APA
En attendant le verdict du tribunal militaire prévu pour ce mardi, la défense des huit officiers pro-Gbagbo (le 9è ne s’étant jamais présenté depuis l’ouverture du procès) a dénoncé une ‘’instruction bâclée, des témoignages peu convaincants, des preuves inexistantes’’.
‘’En l’espèce le doute qui plane doit profiter aux accusés. Le parquet, tout le long des débats, s’est montré incapable de donner la moindre preuve de son accusation’’, a déclaré Me Gohi-Bi. Pour lui et l’ensemble de ses confrères, ‘’les prévenus doivent être relaxés car la matérialité des faits n’a pu être établie par le Parquet’’.
Le Parquet militaire avait requis 15 ans de prison ferme contre le Cdt Jean-Noël Abehi, ex-commandant du Groupement d’escadron blindé (GED) du plus grand camp de gendarmerie de Côte d’Ivoire, pour ‘’violation de consignes et désertion à l’étranger’’.
Contre le capitaine Anselme Séka Yapo dit Séka Séka, ex-aide de camp de Simone Gbagbo, l’ancienne première Dame ivoirienne, le procureur Ange Kessi avait requis ‘’la prison à perpétuité’’ pour ‘’meurtre , coups et blessures, détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et achat d’armes’’, selon le parquet, requérant ‘’36 mois de prison ‘’pour les six autres. Mardi, le Tribunal militaire présidé par le magistrat Tahirou Dembélé rendra sa décision.
HS/ls/APA