Le congrès de l'Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire a été reporté pour la seconde fois jeudi à Abidjan, par le Conseil d'administration qui évoque des raisons sécuritaires, et un accord des deux adversaires en lice.
Malgré le report aucune transition ne sera mise en place, contrairement aux rumeurs distillées par le camp d'un candidat.
Le président Moussa Traoré restera en exercice jusqu'à l'organisation d'un nouveau congrès prévu pour se tenir après l'élection présidentielle ivoirienne d'octobre prochain en Côte d’Ivoire.
De bonne source, le ministère de la communication sous le parrainage de qui le congrès était placé, a souhaité éviter avant l'élection présidentielle nationale, la tenue d'un congrès qui aurait pu diviser les journalistes, suite aux contestations et aux revendications répétées formulées par les adversaires du président sortant.
Le premier report avait déjà été accepté à la demande des adversaires de Moussa Traoré qui disent le soupçonner de vouloir tricher, alors que ses propres partisans mettent en avant la peur de perdre, et le manque de fair-play.
L'idée de transition caressée n'a finalement pas prospéré. Le président élu il y a trois ans, ainsi que le Conseil d'administration resteront à la tête de l'association jusqu'à la tenue d'un Congrès.
Reste à savoir si les mêmes candidatures pourront être maintenues, ou si de nouveaux candidats pourront postuler.
[ Un coup de force évité ]
Le report avait été décidé le jeudi 6 août 2015 par le directeur de cabinet du ministère ivoirien de la Communication.
Outre cette décision prise ‘’d’autorité’’, selon ses propres termes, il avait également envisagé la dissolution des instances de cette Union et la mise sur pied d’un comité ad-hoc dirigé par les membres du conseil consultatif pour une transition jusqu’au prochain congrès ordinaire.
Au motif que les tensions et la violence que le ministère perçoit à 48 heures du congrès de l’Unjci sont de nature à compromettre la paix en Côte d’Ivoire et à perturber l’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2015 ( ?).
Cette décision prise en violation des statuts et règlement intérieur de l’Unjci a été immédiatement rejetée par Moussa Traoré dit MT, le président sortant (qui a exigé le respect des textes) , mais elle a été totalement approuvée par Coulibaly Vamara, le candidat adverse.
Finalement c'est le Conseil d'administration qui en a pris acte, et lui a donné forme, conformément aux statuts de l'Union.
Réunis ce vendredi 7 août 2015, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), les nombreux partisans de Traoré Moussa très remontés ont exprimé leur colère, face à cette intrusion de la tutelle dans la gestion de cette Union, structure privée.
Pour qui le Directeur de cabinet Doumbia Mory était-il en mission dans la mesure où, selon une source bien introduite auprès dudit ministère, « la ministre Affoussiata Bamba-Lamine a indiqué aujourd’hui (vendredi 7 août 2015 : NDRL) qu’il n’a jamais été question d’évoquer une transition à la tête de l’UNJCI. Elle a ajouté par exemple qu'après la réélection du président Ouattara, c'est le président Moussa Traoré, qui lira le message de l'Unjci devant lui, lors des vœux à la presse. Il en sera ainsi jusqu'à la tenue d'un congrès. S'il le faut, un communiqué sera fait pour mettre fin à la confusion ».
D'où venait alors la tentative de coup de force qui a échoué ?
Afrikipresse
Malgré le report aucune transition ne sera mise en place, contrairement aux rumeurs distillées par le camp d'un candidat.
Le président Moussa Traoré restera en exercice jusqu'à l'organisation d'un nouveau congrès prévu pour se tenir après l'élection présidentielle ivoirienne d'octobre prochain en Côte d’Ivoire.
De bonne source, le ministère de la communication sous le parrainage de qui le congrès était placé, a souhaité éviter avant l'élection présidentielle nationale, la tenue d'un congrès qui aurait pu diviser les journalistes, suite aux contestations et aux revendications répétées formulées par les adversaires du président sortant.
Le premier report avait déjà été accepté à la demande des adversaires de Moussa Traoré qui disent le soupçonner de vouloir tricher, alors que ses propres partisans mettent en avant la peur de perdre, et le manque de fair-play.
L'idée de transition caressée n'a finalement pas prospéré. Le président élu il y a trois ans, ainsi que le Conseil d'administration resteront à la tête de l'association jusqu'à la tenue d'un Congrès.
Reste à savoir si les mêmes candidatures pourront être maintenues, ou si de nouveaux candidats pourront postuler.
[ Un coup de force évité ]
Le report avait été décidé le jeudi 6 août 2015 par le directeur de cabinet du ministère ivoirien de la Communication.
Outre cette décision prise ‘’d’autorité’’, selon ses propres termes, il avait également envisagé la dissolution des instances de cette Union et la mise sur pied d’un comité ad-hoc dirigé par les membres du conseil consultatif pour une transition jusqu’au prochain congrès ordinaire.
Au motif que les tensions et la violence que le ministère perçoit à 48 heures du congrès de l’Unjci sont de nature à compromettre la paix en Côte d’Ivoire et à perturber l’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2015 ( ?).
Cette décision prise en violation des statuts et règlement intérieur de l’Unjci a été immédiatement rejetée par Moussa Traoré dit MT, le président sortant (qui a exigé le respect des textes) , mais elle a été totalement approuvée par Coulibaly Vamara, le candidat adverse.
Finalement c'est le Conseil d'administration qui en a pris acte, et lui a donné forme, conformément aux statuts de l'Union.
Réunis ce vendredi 7 août 2015, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), les nombreux partisans de Traoré Moussa très remontés ont exprimé leur colère, face à cette intrusion de la tutelle dans la gestion de cette Union, structure privée.
Pour qui le Directeur de cabinet Doumbia Mory était-il en mission dans la mesure où, selon une source bien introduite auprès dudit ministère, « la ministre Affoussiata Bamba-Lamine a indiqué aujourd’hui (vendredi 7 août 2015 : NDRL) qu’il n’a jamais été question d’évoquer une transition à la tête de l’UNJCI. Elle a ajouté par exemple qu'après la réélection du président Ouattara, c'est le président Moussa Traoré, qui lira le message de l'Unjci devant lui, lors des vœux à la presse. Il en sera ainsi jusqu'à la tenue d'un congrès. S'il le faut, un communiqué sera fait pour mettre fin à la confusion ».
D'où venait alors la tentative de coup de force qui a échoué ?
Afrikipresse