Abidjan - L'organe de régulation de la presse ivoirienne a "suspendu" pour un mois le quotidien Aujourd'hui, dont le directeur de publication avait été incarcéré puis libéré au début du mois, a-t-on appris lundi auprès du Conseil national de la presse (CNP).
Le CNP "a suspendu", le quotidien proche de l'ex-président Laurent Gbagbo pour "21 parutions", souligne un communiqué transmis à l'AFP.
Cette décision qui prend effet "dès lundi interdit à tout imprimeur" de tirer le journal pendant la durée de la mesure de suspension.
"Le CNP a été mis en mission par le pouvoir", a réagi Joseph Titi Gnanhoua, le directeur de publication du quotidien joint par téléphone par l'AFP.
Le journaliste interpellé et incarcéré le 28 juillet à Abidjan pour "outrage au chef de l'Etat" Alassane Ouattara, avait été libéré le 3 août dernier, sans qu'aucune charge n'ai été retenue contre lui.
Économiquement très fragile, la presse ivoirienne est connue pour ses partis pris très marqués et son ton souvent virulent, qui en ont fait une caisse de résonance essentielle pendant la longue décennie de crise politico-militaire qu'a traversée la Côte d'Ivoire depuis la fin des années 1990.
Cette décennie de tourmente a culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait plus de 3.000 morts après le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
M. Ouattara est le grand favori de l'élection présidentielle d'octobre, un scrutin crucial pour la stabilisation du pays.
ck/eak/sba
Le CNP "a suspendu", le quotidien proche de l'ex-président Laurent Gbagbo pour "21 parutions", souligne un communiqué transmis à l'AFP.
Cette décision qui prend effet "dès lundi interdit à tout imprimeur" de tirer le journal pendant la durée de la mesure de suspension.
"Le CNP a été mis en mission par le pouvoir", a réagi Joseph Titi Gnanhoua, le directeur de publication du quotidien joint par téléphone par l'AFP.
Le journaliste interpellé et incarcéré le 28 juillet à Abidjan pour "outrage au chef de l'Etat" Alassane Ouattara, avait été libéré le 3 août dernier, sans qu'aucune charge n'ai été retenue contre lui.
Économiquement très fragile, la presse ivoirienne est connue pour ses partis pris très marqués et son ton souvent virulent, qui en ont fait une caisse de résonance essentielle pendant la longue décennie de crise politico-militaire qu'a traversée la Côte d'Ivoire depuis la fin des années 1990.
Cette décennie de tourmente a culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait plus de 3.000 morts après le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
M. Ouattara est le grand favori de l'élection présidentielle d'octobre, un scrutin crucial pour la stabilisation du pays.
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