Opérateur économique bien connu sur le plan national, Diomandé Bouraima, est celui-là même qui a implanté le RDR dans la commune de Man juste après la création de ce parti par feu Djéni Kobenan. À la faveur de la célébration du 55ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, il est reparti dans son fief pour réhabiliter ses biens détruits pendant la guerre et reconstituer sa base politique. Pendant une semaine, Diomandé Bouraima a semé les graines de la victoire du Président Ouattara pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2015. Entretien exclusif avec l'IA à son retour à Abidjan.
En quoi a consisté votre séjour à Man?
Il s’agissait pour moi de voir les parents. Mais j’ai profité de la commémoration du 55ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire pour réhabiliter mes biens qui avaient été détruits pendant la guerre et reconstituer ma base politique. Et donc pendant la reconstitution de ma base politique, il était évident que je prenne contact avec les uns et les autres. Dont les associations affiliées au RDR qui est mon parti, puisque c’est moi qui ai introduit le RDR à Man. J’ai été le tout premier candidat du RDR en 2000 aux législatives, puis j’ai été candidat au conseil départemental. À l’époque, ça n’a pas été facile. Et nous avons mis toutes les sections en place avec des amis. Vous savez, au-delà de Man, j’ai contribué à la création et à l’implatation du RDR sur l’ensemble du territoire national, et même à l’extérieur. Donc c’est un sachant qui vous parle. Comme le chef de l’Etat l’a dit, il faut faire en sorte que la croissance revienne à la population. Mais qu’est-ce que nous faisons nous-mêmes, en tant que cadre ? Il faut sensibiliser et c’est à cela que je me suis adonné à Man.
Y a-t-il une entente entre les fils et filles de Man ? Sont-ils disposés aujourd’hui à recevoir le message du Président de la République?
L'entente n’est pas de mise à Man. Mais je crois que ce sera la deuxième manche de la mission que je me suis assigné. Cette mission, c’est de réunir les cadres de Man autour d’un seul idéal. Idéal de paix et de réconciliation prôné par le Président de la République. Sans l’entente, on ne peut pas aller quelque part. Donc moi je vais faire de la réconciliation, mon cheval de bataille. J’ai déjà commencé et ça se passe très bien. C’est le ôte-toi que je m’y mette. Je ne suis pas dans les querelles de marchands de tapis. Je suis pour la réalité. Et la réalité, c’est qu’on donne un second mandat au Président de la République Alassane Ouattara.
Comment la rencontre s’est-elle passée avec vos amis ?
C’était du porte à porte. Je commençais chaque jour à 9 heures et je finissais très tard le soir. Il faut avouer que les parents et les associations étaient très heureux que je sois revenu sur le terrain. C’était fantastique. On a eu des causeries et des débats francs, ils ont pris des engagements. J’ai parlé avec des gens qui respectent leur parole. De toutes les façons, ce n’est pas la dernière mission. J’irai m’installer à Man tout le mois d’octobre, pour faire en sorte que le Président ait une victoire éclatante dans tout le département.
Y a-t-il eu des contacts entre vous les cadres et les élus locaux de Man?
J’ai décidé d’aller sur le terrain à Man parce que j’y ai ma base électorale. J’ai des fans clubs, j’ai des gens qui heureusement, m’aiment encore. Et je suis parti sur le terrain pour leur parler. Ma chance à Man, c’est que je suis métisse. Ma grand-mère est Yacouba, mon papa est malinké, (Mahou). Ce qui fait que quand je demande quelque chose aux Yacouba, ils ne me refusent rien. Parce qu’en pays Dan, on ne refuse rien au neveu. Ma voix est prépondérante à Man. Je me suis assigné une mission qui est de faire en sorte que le Président de la République soit réélu avec une victoire éclatante. Et il ne faut pas oublier qu’il est mon aîné bien-aimé. Alors je n’ai aucun intérêt qu’il ait une victoire moche chez moi.
Sur quoi comptez-vous pour réussir cette mission aussi délicate ?
Je vous ai dit que je me suis assigné une mission. Et quand on s’assigne une mission, il faut des moyens pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé. Je me suis donné les moyens pour l’atteindre : moyens financiers, humains. Je travaillerai avec tous ceux qui militent pour la réélection du Président de la République, y compris la direction de campagne. Mais ça ne m’empêche pas de faire des sorties pour aller casser des points de résistances. C’est une stratégie politique propre à moi et les gens le savent.
Donc la victoire d’Alassane Ouattara devient dans ce cas une affaire personnelle pour vous ?
Au-delà d’une affaire personnelle, j’en fais un défi personnel. Alassane Ouattara est une « Assurance Tout Risque » pour la Côte d’Ivoire, à laquelle je souhaite que tout le monde souscrive.
Le Rhdp a légalement été constitué en groupement de partis politiques le 3 août 2015. Avez-vous un mot à dire sur cette constitution ?
Le Rhdp est bienvenu. C’est un combat que nous avons mené depuis belle lurette. A l’époque, j’avais des amis, des frères qui travaillaient dans ce sens. Ils faisaient en sorte que les Présidents Bédié et Ouattara soient unis. Nous avons toujours pensé que c’était la seule voie. Aujourd’hui, les Présidents Bédié et Ouattara sont ensemble et nous formons la même famille au sein du Rhdp. D’ailleurs, le ministre d’Etat Amadou Gon a dit que les démarches ont été menées. Et nous avons demandé et obtenu l’inscription du Rhdp comme un regroupement de partis politiques. Donc, nous avançons inexorablement vers le parti unifié. A partir du moment où le parti unifié sera constitué, le Rhdp deviendra une grande famille, une grande force qui dirigera la Côte d’Ivoire pendant longtemps encore. Car il s’agira d’une union des responsables. Ce qui est différent des autres associations politiques. Donc, il ne faut pas jouer avec cette force. Il faut l’encourager. En tout cas, je suis très heureux de la constitution de cette coalition.
Vous avez des dinosaures en face de vous : Affi N’Guessan, Charles Konan Banny, Essy Amara et bien d’autres…
Il est vrai qu’il y a des dinosaures en face. Mais nous n’avons pas cette philosophie de “y a rien en face’’ pratiquée par les autres. Nous savons effectivement qu’en face, il y a Charles Konan Banny, Affi N’Guessan, Essy Amara et bien d’autres. Nous n’allons pas les sous-estimer. Mieux, si nous ne les sous-estimons pas, nous pourrons les battre sérieusement. Car lorsqu’on veut battre quelqu’un, il faut le battre sérieusement. Et pour le battre sérieusement, il ne faut pas le sous-estimer. En le sous-estimant, il risque de faire un score qui va nous surprendre. Mais je pense que les résultats parleront à notre place. En réalité, il n’y a aucun doute sur la réélection du Président Alassane Ouattara. Nous nous battons sur le terrain uniquement pour lui garantir un score large. Il faudrait que le score et le taux de participation soient respectables. Mais je répète encore que la réélection du Président Alassane Ouattara est un acquis, Inch’Allah, s’il plaît à Dieu. Je dis s’il plaît à Dieu parce qu’aux élections, ce sont les hommes qui votent, mais c’est Dieu qui élit.
Avez-vous un appel à lancer aux filles, fils et cadres de Man ?
L’appel que je lance aux filles, fils et cadres de Man, c’est que nous arrivions à l’union. Sans union, nous ne pouvons aller nulle part. Il faut laisser les égos personnels pour arriver à l’union. Certains veulent être députés, d’autres souhaitent avoir d’autres postes. Il n’est pas nécessaire que nous nous battions pour des postes électifs locaux. Lorsque le Président sera élu, nous nous assoirons entre membres du Rhdp pour savoir qui sera député, maire, etc. Mais pour le moment, il s’agit de faire élire le “grand chef’’. Et nous verrons le reste après. Donc, faisons l’union, ne serait-ce qu’autour de cette élection. D’ailleurs, si nous parlons de cadres, ministres ou directeurs généraux, c’est bien parce qu’il y a un Président de la République bien élu. Donc, si nous ne nous unissons pas pour que le Président Alassane Ouattara soit bien élu, nous continuerons à mordre la poussière. Je souhaite qu’on ait une campagne apaisée avec le bon ton pour préserver la paix en Côte d’Ivoire. La paix est l’essence de la réussite de la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Dosso Villard
En quoi a consisté votre séjour à Man?
Il s’agissait pour moi de voir les parents. Mais j’ai profité de la commémoration du 55ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire pour réhabiliter mes biens qui avaient été détruits pendant la guerre et reconstituer ma base politique. Et donc pendant la reconstitution de ma base politique, il était évident que je prenne contact avec les uns et les autres. Dont les associations affiliées au RDR qui est mon parti, puisque c’est moi qui ai introduit le RDR à Man. J’ai été le tout premier candidat du RDR en 2000 aux législatives, puis j’ai été candidat au conseil départemental. À l’époque, ça n’a pas été facile. Et nous avons mis toutes les sections en place avec des amis. Vous savez, au-delà de Man, j’ai contribué à la création et à l’implatation du RDR sur l’ensemble du territoire national, et même à l’extérieur. Donc c’est un sachant qui vous parle. Comme le chef de l’Etat l’a dit, il faut faire en sorte que la croissance revienne à la population. Mais qu’est-ce que nous faisons nous-mêmes, en tant que cadre ? Il faut sensibiliser et c’est à cela que je me suis adonné à Man.
Y a-t-il une entente entre les fils et filles de Man ? Sont-ils disposés aujourd’hui à recevoir le message du Président de la République?
L'entente n’est pas de mise à Man. Mais je crois que ce sera la deuxième manche de la mission que je me suis assigné. Cette mission, c’est de réunir les cadres de Man autour d’un seul idéal. Idéal de paix et de réconciliation prôné par le Président de la République. Sans l’entente, on ne peut pas aller quelque part. Donc moi je vais faire de la réconciliation, mon cheval de bataille. J’ai déjà commencé et ça se passe très bien. C’est le ôte-toi que je m’y mette. Je ne suis pas dans les querelles de marchands de tapis. Je suis pour la réalité. Et la réalité, c’est qu’on donne un second mandat au Président de la République Alassane Ouattara.
Comment la rencontre s’est-elle passée avec vos amis ?
C’était du porte à porte. Je commençais chaque jour à 9 heures et je finissais très tard le soir. Il faut avouer que les parents et les associations étaient très heureux que je sois revenu sur le terrain. C’était fantastique. On a eu des causeries et des débats francs, ils ont pris des engagements. J’ai parlé avec des gens qui respectent leur parole. De toutes les façons, ce n’est pas la dernière mission. J’irai m’installer à Man tout le mois d’octobre, pour faire en sorte que le Président ait une victoire éclatante dans tout le département.
Y a-t-il eu des contacts entre vous les cadres et les élus locaux de Man?
J’ai décidé d’aller sur le terrain à Man parce que j’y ai ma base électorale. J’ai des fans clubs, j’ai des gens qui heureusement, m’aiment encore. Et je suis parti sur le terrain pour leur parler. Ma chance à Man, c’est que je suis métisse. Ma grand-mère est Yacouba, mon papa est malinké, (Mahou). Ce qui fait que quand je demande quelque chose aux Yacouba, ils ne me refusent rien. Parce qu’en pays Dan, on ne refuse rien au neveu. Ma voix est prépondérante à Man. Je me suis assigné une mission qui est de faire en sorte que le Président de la République soit réélu avec une victoire éclatante. Et il ne faut pas oublier qu’il est mon aîné bien-aimé. Alors je n’ai aucun intérêt qu’il ait une victoire moche chez moi.
Sur quoi comptez-vous pour réussir cette mission aussi délicate ?
Je vous ai dit que je me suis assigné une mission. Et quand on s’assigne une mission, il faut des moyens pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé. Je me suis donné les moyens pour l’atteindre : moyens financiers, humains. Je travaillerai avec tous ceux qui militent pour la réélection du Président de la République, y compris la direction de campagne. Mais ça ne m’empêche pas de faire des sorties pour aller casser des points de résistances. C’est une stratégie politique propre à moi et les gens le savent.
Donc la victoire d’Alassane Ouattara devient dans ce cas une affaire personnelle pour vous ?
Au-delà d’une affaire personnelle, j’en fais un défi personnel. Alassane Ouattara est une « Assurance Tout Risque » pour la Côte d’Ivoire, à laquelle je souhaite que tout le monde souscrive.
Le Rhdp a légalement été constitué en groupement de partis politiques le 3 août 2015. Avez-vous un mot à dire sur cette constitution ?
Le Rhdp est bienvenu. C’est un combat que nous avons mené depuis belle lurette. A l’époque, j’avais des amis, des frères qui travaillaient dans ce sens. Ils faisaient en sorte que les Présidents Bédié et Ouattara soient unis. Nous avons toujours pensé que c’était la seule voie. Aujourd’hui, les Présidents Bédié et Ouattara sont ensemble et nous formons la même famille au sein du Rhdp. D’ailleurs, le ministre d’Etat Amadou Gon a dit que les démarches ont été menées. Et nous avons demandé et obtenu l’inscription du Rhdp comme un regroupement de partis politiques. Donc, nous avançons inexorablement vers le parti unifié. A partir du moment où le parti unifié sera constitué, le Rhdp deviendra une grande famille, une grande force qui dirigera la Côte d’Ivoire pendant longtemps encore. Car il s’agira d’une union des responsables. Ce qui est différent des autres associations politiques. Donc, il ne faut pas jouer avec cette force. Il faut l’encourager. En tout cas, je suis très heureux de la constitution de cette coalition.
Vous avez des dinosaures en face de vous : Affi N’Guessan, Charles Konan Banny, Essy Amara et bien d’autres…
Il est vrai qu’il y a des dinosaures en face. Mais nous n’avons pas cette philosophie de “y a rien en face’’ pratiquée par les autres. Nous savons effectivement qu’en face, il y a Charles Konan Banny, Affi N’Guessan, Essy Amara et bien d’autres. Nous n’allons pas les sous-estimer. Mieux, si nous ne les sous-estimons pas, nous pourrons les battre sérieusement. Car lorsqu’on veut battre quelqu’un, il faut le battre sérieusement. Et pour le battre sérieusement, il ne faut pas le sous-estimer. En le sous-estimant, il risque de faire un score qui va nous surprendre. Mais je pense que les résultats parleront à notre place. En réalité, il n’y a aucun doute sur la réélection du Président Alassane Ouattara. Nous nous battons sur le terrain uniquement pour lui garantir un score large. Il faudrait que le score et le taux de participation soient respectables. Mais je répète encore que la réélection du Président Alassane Ouattara est un acquis, Inch’Allah, s’il plaît à Dieu. Je dis s’il plaît à Dieu parce qu’aux élections, ce sont les hommes qui votent, mais c’est Dieu qui élit.
Avez-vous un appel à lancer aux filles, fils et cadres de Man ?
L’appel que je lance aux filles, fils et cadres de Man, c’est que nous arrivions à l’union. Sans union, nous ne pouvons aller nulle part. Il faut laisser les égos personnels pour arriver à l’union. Certains veulent être députés, d’autres souhaitent avoir d’autres postes. Il n’est pas nécessaire que nous nous battions pour des postes électifs locaux. Lorsque le Président sera élu, nous nous assoirons entre membres du Rhdp pour savoir qui sera député, maire, etc. Mais pour le moment, il s’agit de faire élire le “grand chef’’. Et nous verrons le reste après. Donc, faisons l’union, ne serait-ce qu’autour de cette élection. D’ailleurs, si nous parlons de cadres, ministres ou directeurs généraux, c’est bien parce qu’il y a un Président de la République bien élu. Donc, si nous ne nous unissons pas pour que le Président Alassane Ouattara soit bien élu, nous continuerons à mordre la poussière. Je souhaite qu’on ait une campagne apaisée avec le bon ton pour préserver la paix en Côte d’Ivoire. La paix est l’essence de la réussite de la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Dosso Villard
