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Afrique Publié le mardi 18 août 2015 | Abidjan.net

Prévention contre les armes chimiques: l’Afrique de l’Ouest en quête de la réponse d’urgence face aux incidents et attaques chimiques

© Abidjan.net Par D. Tagro
Prévention contre les armes chimiques: l’Afrique de l’Ouest en quête de la réponse d`urgence face aux incidents et attaques chimiques
Lundi 17 août 2015. Grand-Bassam. Séminaire régional sur la gestion et la planification de la réponse l d`urgence face aux incidents et attaques chimiques organisé par l`OIAC, sous le coparrainage de la CEDEAO et l’Etat de Côte d’Ivoire.
Comment assurer la protection des populations contre les accidents chimiques de plus en plus récurrents dans le monde et en Afrique en particulier ? Comment faire face aux risques d’attaques chimiques par des groupes terroristes comme c’est le cas avec des menaces djihadistes et Boko Haram? Pour la Côte d’Ivoire singulièrement, comment rendre effective l’interdiction de l’orpaillage clandestin avec l’utilisation de produits chimiques qui ne respectent pas les normes en vigueur? Ce sont autant de préoccupations qui seront débattues au séminaire régional d’assistance et de protection contre les armes chimiques qui se tient du 17 au 21 août à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), à l’initiative de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), sous le coparrainage de la CEDEAO et l’Etat ivoirien. ’’Gestion et planification de la réponse d’urgence face aux attaques et incidents chimiques’’, c’est le thème de ces assises. Il s’agira durant ces cinq jours, d’identifier notamment, les défis et besoins régionaux et de réfléchir sur les mécanismes de mise en oeuvre de la réponse urgente face aux incidents et attaques chimiques. En effet, a rappelé le pharmacien-Colonel Zinzendorf Nanga, Secrétaire permanent de d’autorité nationale de l’OIAC, la volonté des Etats membres de la CEDEAO à donner une réponse urgente face aux incidents et attaques chimiques se heurte au manque de ressources humaines, institutionnelles et financières. Il en veut pour preuve, la ‘’réponse tardive’’ au scandale des déchets toxiques survenu courant 2006 en Côte d’Ivoire. Notons que la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, à laquelle tous les pays membres de la CEDEAO ont adhéré, un traité contraignant, stipule que tout Etat partie à ce texte n’a pas le droit de mettre au point, d’accueillir, de stocker, de conserver les armes chimiques ou de les transférer directement ou indirectement par qui que se soit. Au cours donc de cette rencontre, chaque pays présentera l’état de l’application de la Convention avec un accent particulier sur le plan d’urgence à la réponse chimique.
‘’La mutualisation des moyens humains et matériels des différents Etats et le renforcement de la coopération devraient permettre d’apporter une réponse appropriée à la menace terroriste qui tend à se généraliser’’, a espéré Alexis Ahonzo , représentant le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi. L’Ambassadeur Claude Beké Dassys, représentant le ministre des Affaires étrangères Charles Koffy Diby qui reconnaît que la ‘’menace est réelle’’, a souhaité, au nom de son mandant, que ces travaux soient couronnés de succès parce que la sécurité de la population en dépend.
Danielle Tagro
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