Abidjan - Au total 2301 enseignants et encadreurs du privé sont en séminaire de formation gratuite à l’exercice de la fonction enseignante et de direction d’un établissement scolaire depuis ce lundi et ce jusqu’au 29 août, à Abidjan.
L’atelier se tient au lycée Moderne de Treichville et au lycée Djédji Amondji d’Adjamé. Les enseignants du primaire et du secondaire privé ainsi que des directeurs d’écoles et d’études prennent également part à cette formation.
Elle sera axée sur huit modules. Il s’agit de la didactique de la discipline ou les méthodologies, les programmes éducatifs et leur guides d’exécution, la préparation de fiches de leçons, l’évaluation des apprentissages, la tenue du document de classe, la déontologie de la fonction enseignante et de la fonction de directeur d’école et d’étude, la gestion managériale d’un établissement, l’emploi du temps et les prestations pédagogiques dans le cadre de micro enseignement.
"Ce séminaire gratuit va permettre de former le personnel pédagogique et administratif. Car pour madame le ministre, il n’y a pas d’élèves privés. La formation doit être la même aussi bien au public qu’au privé", a expliqué le responsable, Silué Nanzouan, de la direction de la pédagogie et de la formation continue (DPFC), structure initiatrice de cet atelier en collaboration avec direction de l’encadrement de l’enseignement privé (DEEP) dont la directrice Toungara Mamenet était présente.
M Silué a précisé que l’apprentissage se fait par des communications, la production en atelier, des plénières et des séances de micro enseignement, les méthodologies pour avoir des enseignants qualifiés pour un enseignement de qualité dès la rentrée. Il a exh orté les participants à l’assiduité.
"A la fin de la formation, on vous remettra des documents pour que vous continuez à vous former chez vous. Vous serez évalués pour voir ce que vous avez appris et on vous remettra des autorisations d’enseigner", a-t-il dit aux participants.
M. Silué a affirmé que la formation connaît un engouement chaque année. "Nous sommes à la 5ème édition. On est passé de 107 en 2011 et aujourd’hui à près de 3000 enseignants. On a fait un séminaire en congé de Pâques à Daloa, on vient d’en faire à Yamoussoukro et Daloa", a-t-dit.
Pour sa part, Toungara Mamenet a indiqué que c’est dans le but d’améliorer les résultats des différents examens scolaires que ce renforcement des capacit&ea cute;s a été initié. Elle a relevé la nécessité de faire en sorte que ceux qui vont dans les classes maîtrisent un certain nombre de techniques pédagogiques et administratives.
Elle a affirmé que ce projet est un pan du processus mis en place par la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, pour une faire de la scolarisation obligatoire, une réalité.
Des formations similaires ont déjà lieu du 27 juillet au 06 août à Yamoussoukro avec 323 participants et du 03 au 14 août à Daloa avec 422 enseignants.
(AIP)
ik/cmas
L’atelier se tient au lycée Moderne de Treichville et au lycée Djédji Amondji d’Adjamé. Les enseignants du primaire et du secondaire privé ainsi que des directeurs d’écoles et d’études prennent également part à cette formation.
Elle sera axée sur huit modules. Il s’agit de la didactique de la discipline ou les méthodologies, les programmes éducatifs et leur guides d’exécution, la préparation de fiches de leçons, l’évaluation des apprentissages, la tenue du document de classe, la déontologie de la fonction enseignante et de la fonction de directeur d’école et d’étude, la gestion managériale d’un établissement, l’emploi du temps et les prestations pédagogiques dans le cadre de micro enseignement.
"Ce séminaire gratuit va permettre de former le personnel pédagogique et administratif. Car pour madame le ministre, il n’y a pas d’élèves privés. La formation doit être la même aussi bien au public qu’au privé", a expliqué le responsable, Silué Nanzouan, de la direction de la pédagogie et de la formation continue (DPFC), structure initiatrice de cet atelier en collaboration avec direction de l’encadrement de l’enseignement privé (DEEP) dont la directrice Toungara Mamenet était présente.
M Silué a précisé que l’apprentissage se fait par des communications, la production en atelier, des plénières et des séances de micro enseignement, les méthodologies pour avoir des enseignants qualifiés pour un enseignement de qualité dès la rentrée. Il a exh orté les participants à l’assiduité.
"A la fin de la formation, on vous remettra des documents pour que vous continuez à vous former chez vous. Vous serez évalués pour voir ce que vous avez appris et on vous remettra des autorisations d’enseigner", a-t-il dit aux participants.
M. Silué a affirmé que la formation connaît un engouement chaque année. "Nous sommes à la 5ème édition. On est passé de 107 en 2011 et aujourd’hui à près de 3000 enseignants. On a fait un séminaire en congé de Pâques à Daloa, on vient d’en faire à Yamoussoukro et Daloa", a-t-dit.
Pour sa part, Toungara Mamenet a indiqué que c’est dans le but d’améliorer les résultats des différents examens scolaires que ce renforcement des capacit&ea cute;s a été initié. Elle a relevé la nécessité de faire en sorte que ceux qui vont dans les classes maîtrisent un certain nombre de techniques pédagogiques et administratives.
Elle a affirmé que ce projet est un pan du processus mis en place par la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, pour une faire de la scolarisation obligatoire, une réalité.
Des formations similaires ont déjà lieu du 27 juillet au 06 août à Yamoussoukro avec 323 participants et du 03 au 14 août à Daloa avec 422 enseignants.
(AIP)
ik/cmas
