Après avoir salué l’accession au pouvoir du président Alassane Ouattara à travers une tribune en avril 2011 et tiré la sonnette d’alarme suite à la formation du nouveau gouvernement, ainsi qu'à l’élection du président et du vice-président de l’Assemblée Nationale en juin 2012, nous ne pouvons nous empêcher de tirer le bilan du président Alassane Ouattara à moins de 2 mois de la fin de son mandat et nous prononcer sur l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Suite à l’accession au pouvoir du président de la République Alassane Ouattara dans les conditions que toute la Côte d’Ivoire et la Communauté internationale savent, force était de constater que la mission principale du président Ouattara se devait d’être la réconciliation de toutes les filles et tous les fils de la Côte d ‘Ivoire.
Nous avions alors demandé au président Alassane Ouattara de s’inspirer de Nelson Mandela (auquel d’ailleurs certains de ses partisans osaient le comparer) en ayant pour seule et unique mission de réconcilier les ivoiriens , et non de se laisser guider des intérêts partisans.
Nous avions demandé au président Ouattara, même si ses adversaires pouvaient l’y trouver illégitime, de se donner pour seule mission de réconcilier les ivoiriens et d’imiter Nelson Mandela en se limitant à un unique mandat non pas pour « changer la Côte d’Ivoire en 5 ans », conformément à sa promesse de campagne, mais pour « réconcilier la Côte d’Ivoire en 5 ans », mission hautement plus prioritaire dans le contexte historique de la Côte d’Ivoire que la construction de ponts et de routes.
Près de 4 ans après son accession au pouvoir, force est de constater que le président Ouattara a obstinément et stratégiquement choisi d’être « ADO Le Bâtisseur » comme le présentent désormais ses partisans plutôt « qu’ « ADO Le Réconciliateur » comme la Côte d’Ivoire était en droit de s’attendre.
Toute l’erreur de Ouattara vient d’ailleurs de cette stratégie qui a pensé que construire des routes et des ponts était plus important que construire des ponts « sociaux » entre les ivoiriens afin de refaire de ce pays une Nation.
Là où la Côte d’Ivoire était en droit d’attendre de Ouattara de construire des ponts entre les pro-Ouattara et les pro-Gbagbo, le président a obstinément et stratégiquement choisi de construire le 3è pont (pensé par le Père de la Nation depuis des décennies) à grand renfort de publicité.
Là où la Côted’Ivoireétait en droit d’attendre de Ouattara de bâtir une justice équitable afin que tous les ivoiriensimpliqués dans des crimes depuis plus d’une décennie soient équitablementjugés, Ouattara a obstinément et stratégiquement choisi de donner raison à ses opposants qui parlent légitimement de « justice des vainqueurs » en inaugurant l’Autoroute Singrobo- Yamoussoukro, presqu’achevé sous Gbagbo encore à grand renfort de publicité.
Là où la Côte d’Ivoire était en droit d’attendre de Ouattara de mener dans le silence diplomatique et efficace des négociations de fond avec les pro-Gbagbo soit en jugeant tout le monde ou en libérant tout le monde, Ouattara a obstinément et stratégiquement choisi de sur communiquer sur des projets pensés depuis des décennies par le Père de la Nation, projets entamés et presqu’achevés par sesprédécesseurs.
Vu donc l’erreur stratégiquede Ouattara d’être « ADO le Bâtisseur » où le contexte historique nécessitait pour le bien de la nation ivoirienne d'être « ADO le Réconciliateur, » il va de soi que Ouattara a stratégiquementéchoué autant à « changer la Côte d’Ivoire en 5 ans » qu’à « Réconcilier la Côte d’Ivoire en 5 ans ».
Dès lors, que peut-on souhaiter de mieux à la Côte d’Ivoire en 2015 ?
Étant donné que le FPI est majoritairement dans la logique du « Gbagbo ou Rien », donc « Rien », que reste-il comme solution alternative à essayer pour refaire de la Côte d’Ivoire une nation ?
Le FPI se disqualifiant par des positions égoïstes en pensant au sort des individus plutôt qu’au sort de la nation (comme à juste titre le répète en substance le Pr Mamadou Koulibaly dans ses différentes interventions), le PrésidentBédié aégalement par l’Appel dit de Daoukro, décidé de mettre en avant , de notre point de vue , des intérêtségoïstes au détriment des intérêts de la nation ivoirienne dans une situation où le PDCI, plus ancien parti d’Afrique après l’ANC, parti historique qui a construit la Côte d’Ivoire et dont les cadres constituent l’essence qualitative du pouvoir actuel Ouattara, apparaît comme le parti de la situation en 2015.
Que reste t-il donc des solutions alternatives ?
Le Président Charles Konan Bannyétant apparu aux yeux du Président Alassane Ouattara comme le plus légitime à conduire le programme de réconciliation des ivoiriens, ce qui se confirme en tout cas par sa nomination par Alassane Ouattara comme président de la CDVR en mai 2010, il nous apparaît inéluctable de pouvoir considérer cette solution alternative.
Pourquoi Banny est donc il l’homme de la situation ?
Car Ouattara l’a trouvé le plus légitime à réconcilier les ivoiriens en mai 2010.
Car Ouattara n’a jamais donné les moyens à la CDVR de mener à bien sa mission, craignant que le président Banny ne puisse, après sa réussite à la tête de la mission de réconciliation en Côte d’Ivoire, apparaître comme l’homme de la situation en 2015.
Car Banny est l’un des rares hommes politiques ivoiriens actuels à n’avoir jamais été à l’origine d’une des causes de la longue crise en Côte d’Ivoire et de ses multiples rebondissements.
Car Banny a toujours mis en avant l’intérêt supérieur de la Nation au dessus de son intérêt particulier(Souvenons-nous qu’il a osé remettre la démission de son gouvernement au président Gbagbo après la crise des déchets toxiques, acte hautementrépublicain, là où les militants du G7 (Regroupement composé du PDCI, du RDR, de l’UDPCI, du MFA et des mouvements de l’ex Rébellion) s’attendaient à ce qu’il puisse user des textes de sa nomination pour tenir tête au président Gbagbo et lui disputer le pouvoir exécutif.
Car avec Banny, c’est l’assurance du retour du PDCI authentique au pouvoir et l’espoir de la renaissance de la Côte d’Ivoire en tant que nation.
Justice JFK, cadre
et consultant ivoirien
justicejfk@yahoo.fr
Suite à l’accession au pouvoir du président de la République Alassane Ouattara dans les conditions que toute la Côte d’Ivoire et la Communauté internationale savent, force était de constater que la mission principale du président Ouattara se devait d’être la réconciliation de toutes les filles et tous les fils de la Côte d ‘Ivoire.
Nous avions alors demandé au président Alassane Ouattara de s’inspirer de Nelson Mandela (auquel d’ailleurs certains de ses partisans osaient le comparer) en ayant pour seule et unique mission de réconcilier les ivoiriens , et non de se laisser guider des intérêts partisans.
Nous avions demandé au président Ouattara, même si ses adversaires pouvaient l’y trouver illégitime, de se donner pour seule mission de réconcilier les ivoiriens et d’imiter Nelson Mandela en se limitant à un unique mandat non pas pour « changer la Côte d’Ivoire en 5 ans », conformément à sa promesse de campagne, mais pour « réconcilier la Côte d’Ivoire en 5 ans », mission hautement plus prioritaire dans le contexte historique de la Côte d’Ivoire que la construction de ponts et de routes.
Près de 4 ans après son accession au pouvoir, force est de constater que le président Ouattara a obstinément et stratégiquement choisi d’être « ADO Le Bâtisseur » comme le présentent désormais ses partisans plutôt « qu’ « ADO Le Réconciliateur » comme la Côte d’Ivoire était en droit de s’attendre.
Toute l’erreur de Ouattara vient d’ailleurs de cette stratégie qui a pensé que construire des routes et des ponts était plus important que construire des ponts « sociaux » entre les ivoiriens afin de refaire de ce pays une Nation.
Là où la Côte d’Ivoire était en droit d’attendre de Ouattara de construire des ponts entre les pro-Ouattara et les pro-Gbagbo, le président a obstinément et stratégiquement choisi de construire le 3è pont (pensé par le Père de la Nation depuis des décennies) à grand renfort de publicité.
Là où la Côted’Ivoireétait en droit d’attendre de Ouattara de bâtir une justice équitable afin que tous les ivoiriensimpliqués dans des crimes depuis plus d’une décennie soient équitablementjugés, Ouattara a obstinément et stratégiquement choisi de donner raison à ses opposants qui parlent légitimement de « justice des vainqueurs » en inaugurant l’Autoroute Singrobo- Yamoussoukro, presqu’achevé sous Gbagbo encore à grand renfort de publicité.
Là où la Côte d’Ivoire était en droit d’attendre de Ouattara de mener dans le silence diplomatique et efficace des négociations de fond avec les pro-Gbagbo soit en jugeant tout le monde ou en libérant tout le monde, Ouattara a obstinément et stratégiquement choisi de sur communiquer sur des projets pensés depuis des décennies par le Père de la Nation, projets entamés et presqu’achevés par sesprédécesseurs.
Vu donc l’erreur stratégiquede Ouattara d’être « ADO le Bâtisseur » où le contexte historique nécessitait pour le bien de la nation ivoirienne d'être « ADO le Réconciliateur, » il va de soi que Ouattara a stratégiquementéchoué autant à « changer la Côte d’Ivoire en 5 ans » qu’à « Réconcilier la Côte d’Ivoire en 5 ans ».
Dès lors, que peut-on souhaiter de mieux à la Côte d’Ivoire en 2015 ?
Étant donné que le FPI est majoritairement dans la logique du « Gbagbo ou Rien », donc « Rien », que reste-il comme solution alternative à essayer pour refaire de la Côte d’Ivoire une nation ?
Le FPI se disqualifiant par des positions égoïstes en pensant au sort des individus plutôt qu’au sort de la nation (comme à juste titre le répète en substance le Pr Mamadou Koulibaly dans ses différentes interventions), le PrésidentBédié aégalement par l’Appel dit de Daoukro, décidé de mettre en avant , de notre point de vue , des intérêtségoïstes au détriment des intérêts de la nation ivoirienne dans une situation où le PDCI, plus ancien parti d’Afrique après l’ANC, parti historique qui a construit la Côte d’Ivoire et dont les cadres constituent l’essence qualitative du pouvoir actuel Ouattara, apparaît comme le parti de la situation en 2015.
Que reste t-il donc des solutions alternatives ?
Le Président Charles Konan Bannyétant apparu aux yeux du Président Alassane Ouattara comme le plus légitime à conduire le programme de réconciliation des ivoiriens, ce qui se confirme en tout cas par sa nomination par Alassane Ouattara comme président de la CDVR en mai 2010, il nous apparaît inéluctable de pouvoir considérer cette solution alternative.
Pourquoi Banny est donc il l’homme de la situation ?
Car Ouattara l’a trouvé le plus légitime à réconcilier les ivoiriens en mai 2010.
Car Ouattara n’a jamais donné les moyens à la CDVR de mener à bien sa mission, craignant que le président Banny ne puisse, après sa réussite à la tête de la mission de réconciliation en Côte d’Ivoire, apparaître comme l’homme de la situation en 2015.
Car Banny est l’un des rares hommes politiques ivoiriens actuels à n’avoir jamais été à l’origine d’une des causes de la longue crise en Côte d’Ivoire et de ses multiples rebondissements.
Car Banny a toujours mis en avant l’intérêt supérieur de la Nation au dessus de son intérêt particulier(Souvenons-nous qu’il a osé remettre la démission de son gouvernement au président Gbagbo après la crise des déchets toxiques, acte hautementrépublicain, là où les militants du G7 (Regroupement composé du PDCI, du RDR, de l’UDPCI, du MFA et des mouvements de l’ex Rébellion) s’attendaient à ce qu’il puisse user des textes de sa nomination pour tenir tête au président Gbagbo et lui disputer le pouvoir exécutif.
Car avec Banny, c’est l’assurance du retour du PDCI authentique au pouvoir et l’espoir de la renaissance de la Côte d’Ivoire en tant que nation.
Justice JFK, cadre
et consultant ivoirien
justicejfk@yahoo.fr