Une élection avec zéro faute professionnelle des médias ivoiriens dans le traitement de l’information au cours de la période électorale. Tel est l’objectif que s’est assigné l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et la déontologie (Olped). C’est dans ce contexte que l’organe de régulation de la profession du journalisme, en ce qui concerne les droits et devoirs initie des séances de formation à l’intention des rédacteurs ivoiriens. Sont concernés par cette première session de formation dont le thème central est: «Pour des élections paisibles en Côte d’Ivoire», les rédacteurs en chefs, qui seront suivis des secrétaires généraux de rédaction, puis les journalistes politiques. A l’ouverture de ladite session d’hier, à la maison de la presse, au Plateau, M. Zio Moussa, président de l’Olped, a rappelé le sens de la responsabilité des hommes de médias en période électorale. Déplorant les tristes périodes de la Côte d’Ivoire où les médias ont été accusés à tort ou à raison, d’être une presse de la haine, colporteur de rumeurs, Zio Moussa a invité les uns et les autres à changer la donne, en se rendant plus responsables. La presse, dira-t-il, doit laver son honneur. Un souhait qui commande à tous les médias un traitement professionnel de l’information. Ce qui éviterait à cette corporation d’être condamnée par l’opinion. Ainsi, pour une meilleure couverture du scrutin présidentiel et des autres élections à venir, les rédacteurs en chef ont été formés sur le processus électoral, depuis le dépôt des dossiers de candidatures jusqu’à leur transfert au Conseil constitutionnel en vue de leur validation, l’élection proprement dite et la proclamation des résultats. A chaque étape, au dire de M. Gbané Bourahima (formateur), obéit à des démarches scientifiques. Selon lui, la responsabilité du journaliste compte à toutes les étapes. C’est la raison pour laquelle chacun doit jouer sa partition. Ce matin, l’atelier portera sur le Code pénal de 2008.
MAAM
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