Au dernier jour, hier, du dépôt des candidatures à la cei pour la présidentielle de 2015, gbaï tagro a formulé une prière à dieu : «Je ne peux pas d’avance dire que ma candidature que je viens de déposer à la Cei sera retenue. Je prie simplement dieu pour que le Conseil constitutionnel ne la rejette pas». C’est que le chef du parti républicain de côte d’ivoire (prci) garde un mauvais souvenir de ses premières candidatures. C’était à l’époque du tout-puissant Houphouët-Boigny qu’il a osé défier. «Je suis le plus ancien chef des partis politiques d’opposition de Côte d’ivoire de l’après indépendance. Cela fait 40 ans que je suis sur le terrain politique. J’ai été candidat à la présidence de la République en 1980. en 1985, j’ai été candidat. Ça m’a valu de faire l’armée. Ça m’a valu de faire la prison 17 fois entre le 26 juin 1980, date de mon entrée en politique, et le samedi 18 avril 1987 où j’ai été libéré après 40 jours de détention à la direction de la surveillance du territoire et dans les sous sols de la direction générale de la sûreté nationale d’Abidjan plateau en compagnie de 45 dirigeants de mon parti», a-t-il rappelé. Évidemment, sa candidature, à cette époque, a été rejetée. Aujourd’hui, pour cette élection cruciale, selon lui, il se présente, pour la 3ème fois, afin de moraliser la vie publique. «Je suis le seul à ne pas être trempé dans les scandales politico-financiers auxquels on assiste ces dernières années», justifie-t-il sa candidature.
Bruno kouadio
Bruno kouadio
