Abidjan – Des parlementaires et journalistes du Niger, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire vont participer de jeudi à vendredi à Bingerville, à un atelier régional RHYVA (Gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines) portant sur le thème "Le parlementaire et le journaliste face aux risques hydrométéorologiques".
D’une manière spécifique, l’atelier vise à mettre en évidence l’ampleur des risques hydrométéorologiques auxquels les populations sont exposées en milieu urbain; à partager les initiatives pour la réduction des risques de catastrophes qui existent dans le monde et dans la sous-région ouest africaine; à intégrer le Changement climatique et la Réduction des risques de catastrophe (RCC) dans les microprojets conduits par les parlementaires.
Il s’agit également d’impliquer davantage les journalistes dans la vulgarisation de l’information sur les risques hydrométéorologiques; de promouvoir les comportements et les pratiques à moindre risques à travers la législation et l’interpellation des membres du gouvernement au parlement.
Les travaux qui se dérouleront exclusivement en plénière à travers des communications suivies d’échanges, se tiendront à l’Université Félix Houphouët-Boigny sur le Campus de Bingerville (ex-ESIE).
Cet atelier trouve sa justification dans la forte recrudescence des catastrophes (inondations, mouvement de terrain, érosion côtière, cyclones, sécheresse, séismes, grands feux de forêt et autres aléas) survenues dans le monde dans un contexte de changement et de variabilité climatique depuis une dizaine d’années, ce qui a accru la vulnérabilité des populations mondiales en général et des villes africaines en particulier.
En Afrique, 91% des catastrophes naturelles étaient d’origines météorologiques sur la période 1980-2007 (OMM, 2009) avec 37% d’épidémies liées aux conditions climatiques, 32% d’inondations, 11% de sécheresse, 9% de tempêtes de vent,1% de glissements de terrains et 1% de températures extrêmes.
Aussi, pour faire face aux catastrophes naturelles qui causent de nombreux dommages humanitaires, économiques, matériels et environnementaux, engendrant ainsi un ralentissement du développement et un maintien dans un état de pauvreté des pays déjà défavorisés, diverses actions sont menées à l’échelle internationale.
Sur le plan sous régional, à l’instar d’autres pays, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Niger ont créé des plateformes nationales de RRC qui sont des cadres multisectoriels destinés à faire des analyses, donner des conseils et coordonner les prises décisions en matière de prise en charge de la problématique des catastrophes depuis les aspects de réduction des risques, de la préparation, de la réponse et de la réhabilitation post-catastrophe.
Dans cette perspective, un réseau de recherche sous régional dénommé Gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines (RHYVA) a été mis en place sous l’égide du Programme d’appui à la recherche en réseau en Afrique (PARRAF) du ministère français des Affaires Etrangères et dont l’IRD assure le secrétariat exécutif. Ce réseau regroupe différents centres de recherche et organismes de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et de la France.
RHYVA ambitionne, entre autres, l’élaboration d’une base de connaissances sur les risques hydrométéorologiques en milieux urbains et la fourniture d’une expertise pour renforcer les capacités de résilience des villes africaines face aux catastrophes hydrométéorologiques. D’où, cet atelier régional.
(AIP)
cmas
D’une manière spécifique, l’atelier vise à mettre en évidence l’ampleur des risques hydrométéorologiques auxquels les populations sont exposées en milieu urbain; à partager les initiatives pour la réduction des risques de catastrophes qui existent dans le monde et dans la sous-région ouest africaine; à intégrer le Changement climatique et la Réduction des risques de catastrophe (RCC) dans les microprojets conduits par les parlementaires.
Il s’agit également d’impliquer davantage les journalistes dans la vulgarisation de l’information sur les risques hydrométéorologiques; de promouvoir les comportements et les pratiques à moindre risques à travers la législation et l’interpellation des membres du gouvernement au parlement.
Les travaux qui se dérouleront exclusivement en plénière à travers des communications suivies d’échanges, se tiendront à l’Université Félix Houphouët-Boigny sur le Campus de Bingerville (ex-ESIE).
Cet atelier trouve sa justification dans la forte recrudescence des catastrophes (inondations, mouvement de terrain, érosion côtière, cyclones, sécheresse, séismes, grands feux de forêt et autres aléas) survenues dans le monde dans un contexte de changement et de variabilité climatique depuis une dizaine d’années, ce qui a accru la vulnérabilité des populations mondiales en général et des villes africaines en particulier.
En Afrique, 91% des catastrophes naturelles étaient d’origines météorologiques sur la période 1980-2007 (OMM, 2009) avec 37% d’épidémies liées aux conditions climatiques, 32% d’inondations, 11% de sécheresse, 9% de tempêtes de vent,1% de glissements de terrains et 1% de températures extrêmes.
Aussi, pour faire face aux catastrophes naturelles qui causent de nombreux dommages humanitaires, économiques, matériels et environnementaux, engendrant ainsi un ralentissement du développement et un maintien dans un état de pauvreté des pays déjà défavorisés, diverses actions sont menées à l’échelle internationale.
Sur le plan sous régional, à l’instar d’autres pays, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Niger ont créé des plateformes nationales de RRC qui sont des cadres multisectoriels destinés à faire des analyses, donner des conseils et coordonner les prises décisions en matière de prise en charge de la problématique des catastrophes depuis les aspects de réduction des risques, de la préparation, de la réponse et de la réhabilitation post-catastrophe.
Dans cette perspective, un réseau de recherche sous régional dénommé Gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines (RHYVA) a été mis en place sous l’égide du Programme d’appui à la recherche en réseau en Afrique (PARRAF) du ministère français des Affaires Etrangères et dont l’IRD assure le secrétariat exécutif. Ce réseau regroupe différents centres de recherche et organismes de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et de la France.
RHYVA ambitionne, entre autres, l’élaboration d’une base de connaissances sur les risques hydrométéorologiques en milieux urbains et la fourniture d’une expertise pour renforcer les capacités de résilience des villes africaines face aux catastrophes hydrométéorologiques. D’où, cet atelier régional.
(AIP)
cmas