Abidjan (Côte d’Ivoire) - La banque africaine de développement (BAD) a dévoilé, jeudi, à Abidjan, un nouveau rapport, dédié aux femmes du secteur agricole en Afrique, estimant que la main d’œuvre concentre "62% de femmes actives’’ sur le continent.
Les femmes constituent près de la moitié de la main d’œuvre de l’agriculture, représentant 25% environ du Produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique.
Ce secteur s’avère, selon le rapport, ‘’le tout premier employeur des femmes, concentrant 62 % des femmes actives. Dans certains pays, comme le Rwanda, le Malawi et le Burkina Faso, elles sont même plus de 90 % à y travailler’’.
En Côte d’Ivoire, note le document, si la production de cacao concentre ‘’une main d‘œuvre à 68% féminine, seuls 21 % des revenus générés vont aux femmes’’ tout comme en Éthiopie, ‘’les femmes représentent 75 % de la main-d’œuvre dans la production de café mais ne perçoivent que 34 % des revenus’’, souligne le rapport.
Pour le président de la BAD, le travail de sa collaboratrice ‘’prépare le terrain pour l’autonomisation des femmes, afin qu’elles prennent un rôle de premier plan dans le secteur de l’agriculture et dans les chaînes de valeur agricoles, au niveau régional comme au niveau mondial’’.
‘’Les femmes africaines nourrissent le continent et peuvent aussi nourrir le monde’’, a, pour sa part, déclaré Géraldine Fraser-Moleketi, envoyée spéciale de la BAD sur le genre, co-auteur du rapport.
Selon elle, si l’Afrique veut parvenir à une transformation économique complète, il faudra ‘’résorber l’énorme écart dans les salaires et les rendements agricoles entre hommes et femmes’’.
Le rapport a, également, relevé les difficultés auxquelles les Africaines travaillant dans le secteur agricole sont confrontées,notamment, ‘’le manque d’accès à des intrants de qualité, les difficultés d’accès au financement, la formation limitée, les contraintes domestiques lourdes, rémunérations faibles sinon inexistantes, le foncier,…’’ qui entravent leur pleine intégration dans l’économie agricole.
Le rapport, disponible dans sa version anglaise, a fait plusieurs recommandations dans trois grands domaines d’action à savoir l’augmentation du nombre d’agro-entrepreneurs, la rémunération des femmes du secteur et l’accès des femmes aux marchés de niche.
Produit par le Bureau de l’envoyée spéciale pour le genre et le Département del’agriculture et de l’agro industrie (OSAN) de la BAD,le rapport intitulé ‘’L’autonomisation économique des femmes africaines grâce à la participation équitable aux chaînes de valeur agricoles’’ a tourné autour de quatre spéculations, le cacao, la café, le coton et le manioc.
HS/ls/APA
Les femmes constituent près de la moitié de la main d’œuvre de l’agriculture, représentant 25% environ du Produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique.
Ce secteur s’avère, selon le rapport, ‘’le tout premier employeur des femmes, concentrant 62 % des femmes actives. Dans certains pays, comme le Rwanda, le Malawi et le Burkina Faso, elles sont même plus de 90 % à y travailler’’.
En Côte d’Ivoire, note le document, si la production de cacao concentre ‘’une main d‘œuvre à 68% féminine, seuls 21 % des revenus générés vont aux femmes’’ tout comme en Éthiopie, ‘’les femmes représentent 75 % de la main-d’œuvre dans la production de café mais ne perçoivent que 34 % des revenus’’, souligne le rapport.
Pour le président de la BAD, le travail de sa collaboratrice ‘’prépare le terrain pour l’autonomisation des femmes, afin qu’elles prennent un rôle de premier plan dans le secteur de l’agriculture et dans les chaînes de valeur agricoles, au niveau régional comme au niveau mondial’’.
‘’Les femmes africaines nourrissent le continent et peuvent aussi nourrir le monde’’, a, pour sa part, déclaré Géraldine Fraser-Moleketi, envoyée spéciale de la BAD sur le genre, co-auteur du rapport.
Selon elle, si l’Afrique veut parvenir à une transformation économique complète, il faudra ‘’résorber l’énorme écart dans les salaires et les rendements agricoles entre hommes et femmes’’.
Le rapport a, également, relevé les difficultés auxquelles les Africaines travaillant dans le secteur agricole sont confrontées,notamment, ‘’le manque d’accès à des intrants de qualité, les difficultés d’accès au financement, la formation limitée, les contraintes domestiques lourdes, rémunérations faibles sinon inexistantes, le foncier,…’’ qui entravent leur pleine intégration dans l’économie agricole.
Le rapport, disponible dans sa version anglaise, a fait plusieurs recommandations dans trois grands domaines d’action à savoir l’augmentation du nombre d’agro-entrepreneurs, la rémunération des femmes du secteur et l’accès des femmes aux marchés de niche.
Produit par le Bureau de l’envoyée spéciale pour le genre et le Département del’agriculture et de l’agro industrie (OSAN) de la BAD,le rapport intitulé ‘’L’autonomisation économique des femmes africaines grâce à la participation équitable aux chaînes de valeur agricoles’’ a tourné autour de quatre spéculations, le cacao, la café, le coton et le manioc.
HS/ls/APA