Bientôt, un nouveau canard « La Tribune ivoirienne » va enrichir le paysage de la presse ivoirienne. Peut-on savoir les objectifs réels de ce nouveau Tabloïd dans ce paysage de la presse déjà trop concurrentiel?
Je suis Amos Béonao, anciennement journaliste à Soir-Info et l’un des anciens dirigeants de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire. Je fais cette pression pour rappeler à tous que le journalisme est mon métier. Et c’est fort conscient de cette concurrence qui sévit dans le milieu de la presse que j’ai décidé de mettre sur le marché un journal (UNJCI), « La tribune ivoirienne ». Maintenant, vous me demandez ce que ce journal peut apporter de nouveau. Je crois qu’en journalisme, rien n’est statique et rien n’est gagné d’avance. Tout évolue. L’actualité, les hommes qui font l’actualité, la conception de la vie et le contenu des idéologies. Tout est presque à refaire. L’essentiel, c’est de savoir se saisir de son métier pour animer le monde de l’information. C’est ce que nous ferons avec La tribune ivoirienne. Une particularité est à signaler avec La tribune ivoirienne, c’est que ce journal est totalement indépendant du point de vue de sa ligne éditoriale.
C’est une première qu’un journal appartenant à un leader politique soit neutre. Est-ce Affi ou Gossio qu’on dit être les financiers qui vous le demandent ?
J’avoue que je ne vous suis plus du tout. Comment déclarer que mon journal n’a pas de couleur politique particulière. Et puis, comment donner du crédit à des rumeurs. Ni Affi ni Gossio ne sont les financiers de ce journal. Les deux personnalités que vous citez n’ont déboursé aucun sou pour m’aider à créer ce journal. Il y a eu des amis qui ont cru en ce projet et qui ont mis la main à la poche pour m’aider.
Mais il n’y a jamais de fumée sans feu.
Oui, mais il y a des feux sans fumée. Ça aussi c’est la vérité. Cela vous étonnera peut-être mais le slogan de ce journal, ‘’l’information n’a pas de couleur’’ est, un journal engagé qui sort le 31 août prochain mais dont le lancement est prévu le jeudi 3 septembre.
N’avez-vous pas peur de cette neutralité ?
Pas du tout. Nous sommes conscients qu’être neutre coûte cher. Il est vrai que dans ce pays, il y a des gens qui veulent que ce qui est noir soit qualifié de blanc et vice versa. Mais nous n’allons pas nous laisser influencer par ce mode de pensée.
Vous qui êtes ancien président de l’UNJCI comme vous l’avez mentionné plus haut, quels commentaires faites-vous de la crise au sein de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire ?
La crise à l’UNJCI aurait pu être évitée. Mais je souhaiterais que les journalistes considèrent que ce qui se passe à l’UNJCI est l’expression même du dynamisme qui existe au sein de la structure. Je pense qu’il faut mettre ça sur le compte de la contradiction qui elle-même symbolise la vie active dans une association privée. Toutefois, en tant que membre de fait du Conseil consultatif de l’UNJCI, je parle aux amis anciens membres pour qu’ensemble nous fassions en sorte que les choses s’améliorent. Nous avons interpellé les états-majors des deux camps pour éviter que la crise s’accentue.
Propos retranscrits par De Gballou
Je suis Amos Béonao, anciennement journaliste à Soir-Info et l’un des anciens dirigeants de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire. Je fais cette pression pour rappeler à tous que le journalisme est mon métier. Et c’est fort conscient de cette concurrence qui sévit dans le milieu de la presse que j’ai décidé de mettre sur le marché un journal (UNJCI), « La tribune ivoirienne ». Maintenant, vous me demandez ce que ce journal peut apporter de nouveau. Je crois qu’en journalisme, rien n’est statique et rien n’est gagné d’avance. Tout évolue. L’actualité, les hommes qui font l’actualité, la conception de la vie et le contenu des idéologies. Tout est presque à refaire. L’essentiel, c’est de savoir se saisir de son métier pour animer le monde de l’information. C’est ce que nous ferons avec La tribune ivoirienne. Une particularité est à signaler avec La tribune ivoirienne, c’est que ce journal est totalement indépendant du point de vue de sa ligne éditoriale.
C’est une première qu’un journal appartenant à un leader politique soit neutre. Est-ce Affi ou Gossio qu’on dit être les financiers qui vous le demandent ?
J’avoue que je ne vous suis plus du tout. Comment déclarer que mon journal n’a pas de couleur politique particulière. Et puis, comment donner du crédit à des rumeurs. Ni Affi ni Gossio ne sont les financiers de ce journal. Les deux personnalités que vous citez n’ont déboursé aucun sou pour m’aider à créer ce journal. Il y a eu des amis qui ont cru en ce projet et qui ont mis la main à la poche pour m’aider.
Mais il n’y a jamais de fumée sans feu.
Oui, mais il y a des feux sans fumée. Ça aussi c’est la vérité. Cela vous étonnera peut-être mais le slogan de ce journal, ‘’l’information n’a pas de couleur’’ est, un journal engagé qui sort le 31 août prochain mais dont le lancement est prévu le jeudi 3 septembre.
N’avez-vous pas peur de cette neutralité ?
Pas du tout. Nous sommes conscients qu’être neutre coûte cher. Il est vrai que dans ce pays, il y a des gens qui veulent que ce qui est noir soit qualifié de blanc et vice versa. Mais nous n’allons pas nous laisser influencer par ce mode de pensée.
Vous qui êtes ancien président de l’UNJCI comme vous l’avez mentionné plus haut, quels commentaires faites-vous de la crise au sein de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire ?
La crise à l’UNJCI aurait pu être évitée. Mais je souhaiterais que les journalistes considèrent que ce qui se passe à l’UNJCI est l’expression même du dynamisme qui existe au sein de la structure. Je pense qu’il faut mettre ça sur le compte de la contradiction qui elle-même symbolise la vie active dans une association privée. Toutefois, en tant que membre de fait du Conseil consultatif de l’UNJCI, je parle aux amis anciens membres pour qu’ensemble nous fassions en sorte que les choses s’améliorent. Nous avons interpellé les états-majors des deux camps pour éviter que la crise s’accentue.
Propos retranscrits par De Gballou