Dans le cadre des activités du Centre de préparation Dakar – Abidjan, une session de préparation au concours d’agrégation CAMES 2015 s’est tenue avec l’appui de l’Agence Universitaire Francophone (AUF) du 17 au 27 août 2015, dans les locaux des différentes Unités de Formation et de Recherche (UFR) de l’Université Félix Houphouët-Boigny à Abidjan.
La session était articulée autour de diverses activités visant à assurer aux différents agrégatifs un taux de réussite compatible avec les standards internationaux. Il s’est agi notamment de : conférences sur la méthode ; épreuve sur travaux et exercice aux leçons ; conférences thématiques sur l’actualité et les développements récents des matières enseignées. Elle était ouverte à tous ceux qui envisagent d’être candidats au concours d’agrégation CAMES en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques. Les candidats ont eu l’occasion de discuter avec les membres du jury sur les travaux de recherche et d’enrichir leur documentation.
Le Professeur Lazare POAMÉ, Président de l’Université Alassane Ouattara, a, au nom de la Conférence des Présidents des Universités Publiques de Côte d’Ivoire, remercié tous ceux qui ont contribué à l’organisation et à la réussite de cette session de préparation au Concours d’agrégation.
Nous vous proposons en intégralité son intervention.
Monsieur le Secrétaire Général du CAMES,
Madame la Présidente de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Présidente de la CRUFAOCI,
Monsieur le Président de l’ASCAD,
Monsieur le Président de l’Université Péléforo Gon Coulibaly,
Madame la Représentante de l’AUF,
Monsieur le DRH du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,
Madame la Directrice de la Valorisation de la Recherche et de l’Innovation Technologique,
Monsieur le Président coordonnateur des jurys,
Messieurs les Vice-présidents des Universités,
Messieurs les Secrétaires Généraux des Universités,
Mesdames et Messieurs les Doyens des UFR, Directeurs d’Instituts et de Centres,
Eminents collègues, membres des différents jurys,
Messieurs les Directeurs Centraux et chefs de services,
Chers candidats,
Chers étudiants,
Chers amis de la Presse,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Nous voici au terme de la 2ème session de préparation au concours d’Agrégation du CAMES en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du Centre Sénégal - Côte d’Ivoire.
À cette occasion, il nous échoit l’honneur de prendre la parole, ici, au nom de la Conférence des Présidents des Universités Publiques de Côte d’Ivoire, pour remercier tous ceux qui ont contribué à l’organisation et à la réussite de cette session de préparation au Concours d’agrégation.
Ainsi, nous tenons tout particulièrement à adresser nos sincères remerciements au Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour son implication significative dans les politiques de valorisation des ressources humaines dans les Universités et grandes Écoles. Tel un qualiticien consommé, il pose comme prolégomènes à toute action de développement, la qualité de la formation des hommes et des femmes issus des Universités et grandes écoles.
Nous tenons également à remercier le Secrétaire général du CAMES, le Professeur Bertrand M’batchi, qui a su créer, à travers la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement du CAMES, les conditions de l’excellence scientifique dont l’Afrique a besoin pour relever avec dignité les nombreux défis auxquels elle se trouve confrontée.
Nous associons à ces remerciements le Président de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dont l’engagement à nos côtés justifie le sens de la triade organisatrice de cette session.
À Madame la Présidente de l’Université Félix Houphouët-Boigny, le Professeur Ly Ramata, Présidente de la Conférence des Universités Publiques de Côte d’Ivoire, cheville ouvrière de cette Session de formation, nous adressons des remerciements mêlés de félicitations. Madame la Présidente, c’est ici le lieu de saluer votre dynamisme et votre sens de l’humain qui vous ont valu d’être portée à la tête de la CRUFAOCI (Conférence des Recteurs des Universités Francophones d’Afrique et de l’Océan Indien). Merci chère Collègue d’avoir admirablement élargi la circonférence de notre Conférence.
Nos remerciements vont également à l’AUF et au PASRES pour leur appui notable à l’organisation de cette Session et pour leur soutien permanent aux Universités francophones toujours en quête d’excellence.
Que dire à l’endroit des membres du Jurys qui se sont investis corps et âmes dans cette aventure éprouvante dont les résultats sont à la mesure de nos attentes ?
Vu les performances enregistrées au niveau des 68 candidats agrégatifs, nous pouvons nous targuer d’avoir des candidats à la fois prêts pour le Concours et outillés pour ressembler à leurs Maîtres.
Dans Les principes de la philosophie, Descartes avait pu écrire : « C’est le plus grand bien qui puisse être dans un État que d’avoir de vrais philosophes ». Dans une Afrique prise dans la tourmente de la modernité, qui se manifeste comme déstructuration et restructuration de l’ordre économique, politique et social, à ne pas confondre avec destruction, Force est de souligner, pour pasticher Descartes, que ’’c’est le plus grand bien qui puisse être dans un État africain que d’avoir de vrais juristes et de vrais économistes’’.
Mais, vouloir ressembler au Maître présuppose la colligation en une somme éclectique et dialectique des connaissances qui font du Maître ce qu’il est. Eminents collègues, recevez les remerciements de toute la communauté universitaire.
Qu’il nous soit permis, à présent, Mesdames et Messieurs, de nous adresser aux candidats heureux, en saluant au passage ceux venus de Madagascar, pour les féliciter d’avoir réussi le Concours simulé, ce qui devrait pouvoir les stimuler sans les conduire à l’euphorie.
Aux candidats malheureux, je voudrais leur faire partager la conviction que ce qui est simulé n’est qu’un jeu même si l’enjeu dépasse de très loin la sphère du ludique.
Quelle que soit la posture des uns et des autres, les acquis de cette préparation devront être conservés jalousement pour un réinvestissement réussi des compétences lors du Concours proprement dit.
Pour terminer, retenez, chers candidats, que cette préparation revitalise le savoir universitaire dont la rigueur méthodologique et la rhétorique aristotélicienne constituent la quintessence.
Mesdames et Messieurs, nous vous remercions très chaleureusement pour votre présence en ces lieux et déclarons close la 2ème session de préparation au concours d’Agrégation du CAMES en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du Centre Sénégal-Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Prof. Lazare POAME
Président de l’Université Alassane Ouattara