Les participants au panel sur "Le système éducatif africain est-il défaillant ?", organisé dimanche à Libreville dans le cadre de la 4eme édition du New York Forum Africa, ont à l’unanimité, appelé à repenser le système éducatif sur le continent afin de l’adapter aux besoins du monde du travail.
Le président Directeur Général d'Azalai Hôtels (Mali), Mossadeck Bally, un des animateurs du panel a déploré l'absence de dialogue entre l'école et le monde du travail ce qui fait, selon lui, que beaucoup de jeunes diplômés éprouvent du mal à trouver un emploi dans les entreprises.
"La plupart des formations dispensées dans les écoles ne répondent pas aux besoins des entreprises privées africaines qui ont surtout besoin de de techniciens qualifiés plutôt que de fonctionnaires ou des sociologues", a regretté M Bally, citant le cas du Mali qui a été obligé d'importer des techniciens philippins pour travailler dans les Mines du pays faute de trouver une main d'œuvre locale qualifiée.
Les participants au panel ont en outre souligné l'absence de volonté politique des Etats africains pour mieux réorienter les enseignements dispensés dans les universités et écoles secondaires du continent, faisant remarquer dans ce sens que "les milliards investis dans l'éducation servent généralement à former des chômeurs".
Réagissant aux débats, le chargé de communication du Conseil national de la jeunesse du Gabon a suggéré une stricte réglementation en ce qui concerne l'ouverture des écoles privées de formation dont la plupart dispensent les mêmes enseignements (commerce, marketing, comptabilité) contribuant du coup à saturer le marché du travail.
Le chef du bureau et représentant du Gabon à l'Unesco, Vincenzo Fazzino, s'est beaucoup appesanti sur les carences qui affectent le système éducatif africain insistant sur la nécessité pour les pays africains de saisir les opportunités politiques qu'offrent l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Axée sur le thème "Investir dans l'énergie du continent", la 4eme édition du New York Forum Africa prend fin ce dimanche.
Elle réunit près de 2000 décideurs économiques et politiques ainsi que des jeunes entrepreneurs. Il s'agira pour cette année, a précisé le fondateur du NYF Richard Attias, de mettre l'accent sur les ressources de l'Afrique et mieux valoriser le moteur inventif et énergie des Africains.
La rencontre a enregistré la présence d'illustres personnalités dont le président ivoirien Alassane Ouattara, de même que la ministre française de l'environnement, du développement durable et de l'énergie, Ségolène Royal.
OF/od/APA
Le président Directeur Général d'Azalai Hôtels (Mali), Mossadeck Bally, un des animateurs du panel a déploré l'absence de dialogue entre l'école et le monde du travail ce qui fait, selon lui, que beaucoup de jeunes diplômés éprouvent du mal à trouver un emploi dans les entreprises.
"La plupart des formations dispensées dans les écoles ne répondent pas aux besoins des entreprises privées africaines qui ont surtout besoin de de techniciens qualifiés plutôt que de fonctionnaires ou des sociologues", a regretté M Bally, citant le cas du Mali qui a été obligé d'importer des techniciens philippins pour travailler dans les Mines du pays faute de trouver une main d'œuvre locale qualifiée.
Les participants au panel ont en outre souligné l'absence de volonté politique des Etats africains pour mieux réorienter les enseignements dispensés dans les universités et écoles secondaires du continent, faisant remarquer dans ce sens que "les milliards investis dans l'éducation servent généralement à former des chômeurs".
Réagissant aux débats, le chargé de communication du Conseil national de la jeunesse du Gabon a suggéré une stricte réglementation en ce qui concerne l'ouverture des écoles privées de formation dont la plupart dispensent les mêmes enseignements (commerce, marketing, comptabilité) contribuant du coup à saturer le marché du travail.
Le chef du bureau et représentant du Gabon à l'Unesco, Vincenzo Fazzino, s'est beaucoup appesanti sur les carences qui affectent le système éducatif africain insistant sur la nécessité pour les pays africains de saisir les opportunités politiques qu'offrent l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Axée sur le thème "Investir dans l'énergie du continent", la 4eme édition du New York Forum Africa prend fin ce dimanche.
Elle réunit près de 2000 décideurs économiques et politiques ainsi que des jeunes entrepreneurs. Il s'agira pour cette année, a précisé le fondateur du NYF Richard Attias, de mettre l'accent sur les ressources de l'Afrique et mieux valoriser le moteur inventif et énergie des Africains.
La rencontre a enregistré la présence d'illustres personnalités dont le président ivoirien Alassane Ouattara, de même que la ministre française de l'environnement, du développement durable et de l'énergie, Ségolène Royal.
OF/od/APA
