Ils sont 36 adjoints aux chefs d’établissement (ACE) ou censeurs. Selon eux, depuis quatre mois, leurs salaires ont été mis sous contrôle par la Fonction publique, après une opération de notation et d’identification. Ils font, affirment-ils, partie des 120 ACE qui depuis 2011, sont admis au concours des ACE, et attendent leurs affectations. Ces 120 censeurs soutiennent que la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement Technique, est la source de leur malheur. Samedi dernier, Jean Marie Loubo, porte-parole de la Coordination de ces 120 adjoints aux chefs d’établissement, a animé, à ce sujet, une conférence de presse, au siège du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (SYNAFETPCI), à Yopougon. Il a lancé un appel à Alassane Ouattara, le chef de l’Etat, pour qu’ils soient affectés, et que les salaires des 36 ACE soient rétablis. Mais surtout, pour que l’arrêt N° 26 de la Chambre administrative de la Cour Suprême, du 27 février 2013, soit exécuté.
«Suite à un procès contradictoire, cette Chambre a vidé le contentieux qui nous opposait à ce ministère», a-t-il expliqué. A l’en croire, cet arrêt, en son article 2 annule l’arrêté 0087/MEN/CAB du 13 septembre 2011 de Kandia Camara qui ne les reconnaît pas comme admis. Cet arrêt stipule également ceci : «En conséquence, le président de la République de Côte d’Ivoire mande et ordonne au ministre de l’Education nationale, au secrétaire général du gouvernement, en ce qui les concerne… de pourvoir à l’exécution du présent arrêt…», a t-il souligné. Le conférencier s’est dit indigné de constater que tous les admis des concours 2012, 2013, et 2014 organisés par la tutelle, ont été affectés. Il refuse de croire à un règlement de compte politique. «Nous étions 800 candidats à passer ce concours en 2011. Nous l’avons passé parce que nous sommes des enseignants et non parce que nous appartenons à un parti politique», a-t-il martelé. Jean Marie Loubo dit craindre que les salaires d’autres ACE soient mis sous contrôle, à quelques jours, dit-il, d’une autre opération d’identification et de notation des fonctionnaires.
Charles Bédé
«Suite à un procès contradictoire, cette Chambre a vidé le contentieux qui nous opposait à ce ministère», a-t-il expliqué. A l’en croire, cet arrêt, en son article 2 annule l’arrêté 0087/MEN/CAB du 13 septembre 2011 de Kandia Camara qui ne les reconnaît pas comme admis. Cet arrêt stipule également ceci : «En conséquence, le président de la République de Côte d’Ivoire mande et ordonne au ministre de l’Education nationale, au secrétaire général du gouvernement, en ce qui les concerne… de pourvoir à l’exécution du présent arrêt…», a t-il souligné. Le conférencier s’est dit indigné de constater que tous les admis des concours 2012, 2013, et 2014 organisés par la tutelle, ont été affectés. Il refuse de croire à un règlement de compte politique. «Nous étions 800 candidats à passer ce concours en 2011. Nous l’avons passé parce que nous sommes des enseignants et non parce que nous appartenons à un parti politique», a-t-il martelé. Jean Marie Loubo dit craindre que les salaires d’autres ACE soient mis sous contrôle, à quelques jours, dit-il, d’une autre opération d’identification et de notation des fonctionnaires.
Charles Bédé