À Abidjan, c'est la veillée d'armes dans l'attente de la liste officielle et définitive des candidats éligibles à l'élection présidentielle du 25 octobre 2015.
Une sorte de trêve avant les palabres et peut-être les tensions de la campagne électorale à venir. L'argent, le nerf de la guerre, est au centre des préoccupations et des spéculations autour des différents états majors de campagne, dans cette période creuse. Une rumeur sortie du camp Ouattara rapporte que le staff d'un candidat « poids lourd» lui ayant présenté un budget de 22 milliards de FCFA, celui-ci se serait écrié : « mais vous voulez me tuer, vous voulez ma mort ? Où vais-je trouver tout cet argent ? ». Selon cette même rumeur, le candidat aurait finalement validé un budget de 3 milliards de FCFA. Pendant ce temps l'argent de la campagne n'est toujours pas sorti, et ne circule pas encore dans le staff du candidat Alassane Ouattara. « Nous sommes au pouvoir, mais nous finançons nous mêmes beaucoup de choses, comme lorsque nous étions encore dans l'opposition. Il est temps qu'on mette en place nos budgets», révèle un baron de l'équipe de campagne du chef de l'État ivoirien. Des sources crédibles de cette équipe de campagne indiquent que le candidat Ouattara rechigne à faire de la gabegie et du gaspillage. Alassane Ouattara souhaiterait, selon cette source, la campagne électorale la plus courte possible, et estimerait que les ressources souvent dégagées, en plus de ne pas parvenir où il faut, peuvent encore servir à réaliser des infrastructures et autres commodités pour le bien-être des populations. La période électorale et de campagne étant une sorte de traite aussi bien pour les militants, que pour les leaders politiques, le candidat Ouattara pourrait être finalement amené à se faire violence, en laissant l'argent circuler plus que d'habitude, à tous les niveaux.
Aline Ouédraogo
avec afrikipresse.fr
Une sorte de trêve avant les palabres et peut-être les tensions de la campagne électorale à venir. L'argent, le nerf de la guerre, est au centre des préoccupations et des spéculations autour des différents états majors de campagne, dans cette période creuse. Une rumeur sortie du camp Ouattara rapporte que le staff d'un candidat « poids lourd» lui ayant présenté un budget de 22 milliards de FCFA, celui-ci se serait écrié : « mais vous voulez me tuer, vous voulez ma mort ? Où vais-je trouver tout cet argent ? ». Selon cette même rumeur, le candidat aurait finalement validé un budget de 3 milliards de FCFA. Pendant ce temps l'argent de la campagne n'est toujours pas sorti, et ne circule pas encore dans le staff du candidat Alassane Ouattara. « Nous sommes au pouvoir, mais nous finançons nous mêmes beaucoup de choses, comme lorsque nous étions encore dans l'opposition. Il est temps qu'on mette en place nos budgets», révèle un baron de l'équipe de campagne du chef de l'État ivoirien. Des sources crédibles de cette équipe de campagne indiquent que le candidat Ouattara rechigne à faire de la gabegie et du gaspillage. Alassane Ouattara souhaiterait, selon cette source, la campagne électorale la plus courte possible, et estimerait que les ressources souvent dégagées, en plus de ne pas parvenir où il faut, peuvent encore servir à réaliser des infrastructures et autres commodités pour le bien-être des populations. La période électorale et de campagne étant une sorte de traite aussi bien pour les militants, que pour les leaders politiques, le candidat Ouattara pourrait être finalement amené à se faire violence, en laissant l'argent circuler plus que d'habitude, à tous les niveaux.
Aline Ouédraogo
avec afrikipresse.fr
