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Politique Publié le jeudi 3 septembre 2015 |

Présidentielle 2015 / Conférence de presse du candidat Ousmane Camara: un deuxième tour est inevitable, je reclame la suspension de l’article 35

© Par Equipe de Campagne du Candidat Ousmane Camara
Conférence de presse du candidat Ousmane Camara
Mercredi 02 septembre 2015.Abidjan. Conférence de presse du candidat Ousmane Camara tenue à son siège de campagne.
Le prétendant au fauteuil présidentiel Ousmane Camara était face à la presse ce jour à port-Bouët. Il s’est présenté et a ébauché les raisons pour lesquelles il se porte candidat. Économiste de formation, Ousmane Camara s’est aussi présenté comme consultant international travaillant pour des agences de notation dans le cadre du ‘’Doing business’’. Il dit miser sur au moins 25 mille électeurs dans le cas où il ne ferait ni campagne, ni tournée mais en se limitant seulement à des spots télé. Un argument pour dire qu’il a tant fait pour des familles ivoiriennes en tant qu’agent de développement et membre influent de la société civile ivoirienne qu’on devrait lui ramener l’ascenseur.

Il s’est étendu sur plusieurs sujets à savoir la sécurité nationale, l’armée, l’emploi sans vraiment dévoiler son programme qu’il réserve pour les jours à venir. Mais le sujet qu’il a le plus évoqué est celui de l’application de l’article 35 de la constitution. Ousmane Camara dit être né en 1979 et comme tel, il est inéligible vu qu’il a moins de quarante ans.

Mais cette disposition de la loi fondamentale, dit-il, n’est pas un problème pour lui. ‘’Pour l’élection présidentielle, il faut mettre cet article pourri de côté et le réviser en urgence après la présidentielle. L’article 35 touche tellement de gens que le conseil constitutionnel ne devrait pas l’appliquer parce qu’il disqualifierait des candidats importants. (…) A nous de faire prévaloir la sagesse sur l’inflexibilité du droit pour sauver la Côte d’Ivoire. Il faut que tous les candidats soient retenus pour une élection apaisée’’, a-t-il argumenté. Selon M. Camara, les gens ont tendance à croire que l’article 35 ne concerne que M. Ouattara. Bien au contraire, explique-t-il, de nombreux Ivoiriens se sont prévalus de la nationalité française et seraient ainsi éliminés par cet article. De plus, ajoute-t-il, Guillaume Soro n’avait pas l’âge requis pour occuper la présidence de l’Assemblée nationale. Pourquoi serait-il, lui, éliminé part cet article, interroge-t-il.
Pour le reste il a dénoncé la gestion clanique d’Alassane Ouattara qui aurait, selon lui, fait la promotion des gens de peu de valeur. La Côte d’Ivoire doit arriver à sa souveraineté militaire selon le principe, un pays une armée et non un pays trois armées comme c’est le cas en ce moment, soutient encore le candidat qui attend le verdict du Conseil constitutionnel. Verdict qu’il veut voir favorable en ce qui le concerne. ‘’Des jeunes peuvent diriger ce pays’’, martèle-t-il pour exprimer son rejet de l’article 35. Ce père de quatre enfants a invité le pouvoir en place à ne pas se nourrir d’illusion. « Il y aura un deuxième tour à cette présidentielle. Que les gens cessent de rêver parce que les ivoiriens d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier ; la guerre etant passée par là » a-t-il prévenu.
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