Abidjan - La directrice centrale de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), Mme Barry Sana Oumou, exhorte les femmes exerçant le journalisme à la "rigueur" dans le travail, estimant que cette valeur, combinée à la "persévérance", leur permettra de s’imposer dans ce métier jusque-là dominé par les hommes en Côte d’Ivoire.
Partageant mardi son expérience de femme chef d’entreprise de presse avec une vingtaine de jeunes femmes journalistes ivoiriennes, Mme Barry-Sana l eur a recommandé, entre autres, "la rigueur dans le travail et la persévérance", pour pouvoir accéder à des postes de responsabilité dans leurs différents médias.
"Et surtout, il faut croire en ce qu’on fait et l’aimer ; quand tu aimes ton travail, c’est sûr que tu vas progresser ; quand tu aimes, tu acceptes les difficultés ", a-t-elle conseillé à ces femmes de médias qui l’ont choisi comme modèle d’expérimentation, dans le cadre d’un programme de formation sur le genre en journalisme, impliquant six pays d’Afrique de l’Ouest dont la Côte d’Ivoire.
Cette délégation a pu s’imprégner du fonctionnement des services de l’AIP, à travers une visite guidée de ses locaux et une présentation de la directrice centrale, qui entre tenu ses hôtes sur sa vision managériale, qui a permis l’Agence de se repositionner sur le paysage médiatique ivoirien, et sortir de son état d’"administration sinistrée qui avait perdu tout son matériel de production durant la crise" pour devenir une " structure qui arrive générer des ressources".
Selon elle, tout cela a été possible grâce à la constance de sa structure dans la "rigueur et le respect de sa ligne éditoriale qui lui impose la neutralité et dans le traitement de l’information, et la relation des faits sans faire ou laisser transparaitre le moindre commentaire".
"Je vous invite à des stages à l’Agence ; c’est la meilleure école. Celle qui vous apprendra à distinguer les faits des commentaires", a-t-elle lancé à leur endroit.
L’AIP, rappelle-t-on, est un média de service public, le premier créé (en 1961) par la Côte d’Ivoire indépendante. En poste depuis 2011, Mme Barry Sana Oumou, est la deuxième dame, après Odette Likikhouet Sauyet, à diriger l’organe sur une dizaine de directeurs qui se sont succédé depuis sa création. En Côte d’Ivoire, elle est l’une des rares à la tête d’un média.
Ce programme de formation portant sur le thème : "Le reportage sensible au genre. Couverture des femmes par les femmes", est une initiative de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest (UJAO).
"Le programme prévoit un volet restitution par pays. Dans la phase pratique du programme de restitution, il est prév u une visite dans un média. Dans le cadre de la Côte d’Ivoire, nous avons choisi l’AIP estimant qu’elle répond à toutes les questions sur la problématique genre", a confié au terme de cette rencontre, l’un des formateurs, Kacou N’Guessan Monique.
(AIP)
kg/tm
Partageant mardi son expérience de femme chef d’entreprise de presse avec une vingtaine de jeunes femmes journalistes ivoiriennes, Mme Barry-Sana l eur a recommandé, entre autres, "la rigueur dans le travail et la persévérance", pour pouvoir accéder à des postes de responsabilité dans leurs différents médias.
"Et surtout, il faut croire en ce qu’on fait et l’aimer ; quand tu aimes ton travail, c’est sûr que tu vas progresser ; quand tu aimes, tu acceptes les difficultés ", a-t-elle conseillé à ces femmes de médias qui l’ont choisi comme modèle d’expérimentation, dans le cadre d’un programme de formation sur le genre en journalisme, impliquant six pays d’Afrique de l’Ouest dont la Côte d’Ivoire.
Cette délégation a pu s’imprégner du fonctionnement des services de l’AIP, à travers une visite guidée de ses locaux et une présentation de la directrice centrale, qui entre tenu ses hôtes sur sa vision managériale, qui a permis l’Agence de se repositionner sur le paysage médiatique ivoirien, et sortir de son état d’"administration sinistrée qui avait perdu tout son matériel de production durant la crise" pour devenir une " structure qui arrive générer des ressources".
Selon elle, tout cela a été possible grâce à la constance de sa structure dans la "rigueur et le respect de sa ligne éditoriale qui lui impose la neutralité et dans le traitement de l’information, et la relation des faits sans faire ou laisser transparaitre le moindre commentaire".
"Je vous invite à des stages à l’Agence ; c’est la meilleure école. Celle qui vous apprendra à distinguer les faits des commentaires", a-t-elle lancé à leur endroit.
L’AIP, rappelle-t-on, est un média de service public, le premier créé (en 1961) par la Côte d’Ivoire indépendante. En poste depuis 2011, Mme Barry Sana Oumou, est la deuxième dame, après Odette Likikhouet Sauyet, à diriger l’organe sur une dizaine de directeurs qui se sont succédé depuis sa création. En Côte d’Ivoire, elle est l’une des rares à la tête d’un média.
Ce programme de formation portant sur le thème : "Le reportage sensible au genre. Couverture des femmes par les femmes", est une initiative de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest (UJAO).
"Le programme prévoit un volet restitution par pays. Dans la phase pratique du programme de restitution, il est prév u une visite dans un média. Dans le cadre de la Côte d’Ivoire, nous avons choisi l’AIP estimant qu’elle répond à toutes les questions sur la problématique genre", a confié au terme de cette rencontre, l’un des formateurs, Kacou N’Guessan Monique.
(AIP)
kg/tm