Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) de Côte d'Ivoire prévient l'opposition qu'elle aura à assumer ses "responsabilités" en cas de "dérives" lors des marches éclatées sur l'ensemble du territoire ivoirien qu'elle annonce pour exiger la prise en compte de ses revendications avant la tenue de l'élection présidentielle du 25 octobre.
"Il faut que ceux qui appellent à ces manifestations sachent qu'ils auront à répondre de leurs responsabilités directes ou indirectes si des dérives survenaient", prévient mardi le porte-parole du RDR, Joël N'guessan, dans un communiqué.
Une frange de l'opposition politique réunie au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) appelle ses militants à occuper la rue jeudi sur l'ensemble du territoire national pour réclamer des discussions avec le gouvernement en vue d'élections "transparentes, démocratiques, équitables et apaisées" et du "respect de la Constitution".
A moins de deux mois de la présidentielle, la CNC créée en mai réclame, entre autres, la mise en place d'une commission électorale "équilibrée et réellement indépendante", une liste électorale "consensuelle et acceptée de tous", la liberté d'opinion et d'expression, l'accès de tous les partis aux médias d'Etat.
L'aile dure du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), membre de la CNC, pointe également en avant "l'inéligibilité" du président sortant Alassane Ouattara pour "doute sur sa nationalité".
La Constitution ivoirienne prévoit que le président de la République doit être Ivoirien d'origine né de parents eux-mêmes Ivoiriens d'origine, ce que nient à M. Ouattara ses détracteurs qui le présentent comme un Burkinabé.
La question de la nationalité d'Alassane Ouattara, suite à l'invalidation de sa candidature en 2000, est au coeur de la rébellion armée qui a coupé le pays en deux entre 2002 et 2010.
Les leaders de la CNC, Charles Konan Banny, Mamadou Koulibaly et Kouadio Konan Bertin sont candidats à l'élection du 25 octobre dont M. Ouattara part favori.
Pour le porte-parole du RDR, Joël N'guessan, leur "seule et unique stratégie électorale" consiste à "créer la chienlit et les troubles en vue d'empêcher la tenue d'une élection transparente et apaisée le 25 octobre".
"Alors, que chacun prenne ses responsabilités pour empêcher que la chienlit ne s'installe", insiste-t-il lançant un appel à la communauté internationale, aux populations ivoiriennes, à la société civile, aux défenseurs des droits démocratiques et au gouvernement ivoirien.
"Chacun est maintenant averti", conclut le porte-parole du RDR.
Lors d'un conseil des ministres mercredi, Alassane Ouattara s'était dit "ouvert au dialogue" non sans marteler que "rien ne se fera sous la menace" et que "la chienlit ne sera pas tolérée".
Il avait également appelé à la "responsabilité des uns et des autres" assurant que "toutes les dispositions ont été prises pour que la campagne et le scrutin se déroulent dans un climat de paix et de sécurité".
Une rencontre entre le gouvernement et l'opposition est annoncée mercredi avant la publication jeudi par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle.
L'élection du 25 octobre est cruciale pour la paix et la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale de 2010 qui a fait au moins 3.000 morts dans le pays.
"Il faut que ceux qui appellent à ces manifestations sachent qu'ils auront à répondre de leurs responsabilités directes ou indirectes si des dérives survenaient", prévient mardi le porte-parole du RDR, Joël N'guessan, dans un communiqué.
Une frange de l'opposition politique réunie au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) appelle ses militants à occuper la rue jeudi sur l'ensemble du territoire national pour réclamer des discussions avec le gouvernement en vue d'élections "transparentes, démocratiques, équitables et apaisées" et du "respect de la Constitution".
A moins de deux mois de la présidentielle, la CNC créée en mai réclame, entre autres, la mise en place d'une commission électorale "équilibrée et réellement indépendante", une liste électorale "consensuelle et acceptée de tous", la liberté d'opinion et d'expression, l'accès de tous les partis aux médias d'Etat.
L'aile dure du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), membre de la CNC, pointe également en avant "l'inéligibilité" du président sortant Alassane Ouattara pour "doute sur sa nationalité".
La Constitution ivoirienne prévoit que le président de la République doit être Ivoirien d'origine né de parents eux-mêmes Ivoiriens d'origine, ce que nient à M. Ouattara ses détracteurs qui le présentent comme un Burkinabé.
La question de la nationalité d'Alassane Ouattara, suite à l'invalidation de sa candidature en 2000, est au coeur de la rébellion armée qui a coupé le pays en deux entre 2002 et 2010.
Les leaders de la CNC, Charles Konan Banny, Mamadou Koulibaly et Kouadio Konan Bertin sont candidats à l'élection du 25 octobre dont M. Ouattara part favori.
Pour le porte-parole du RDR, Joël N'guessan, leur "seule et unique stratégie électorale" consiste à "créer la chienlit et les troubles en vue d'empêcher la tenue d'une élection transparente et apaisée le 25 octobre".
"Alors, que chacun prenne ses responsabilités pour empêcher que la chienlit ne s'installe", insiste-t-il lançant un appel à la communauté internationale, aux populations ivoiriennes, à la société civile, aux défenseurs des droits démocratiques et au gouvernement ivoirien.
"Chacun est maintenant averti", conclut le porte-parole du RDR.
Lors d'un conseil des ministres mercredi, Alassane Ouattara s'était dit "ouvert au dialogue" non sans marteler que "rien ne se fera sous la menace" et que "la chienlit ne sera pas tolérée".
Il avait également appelé à la "responsabilité des uns et des autres" assurant que "toutes les dispositions ont été prises pour que la campagne et le scrutin se déroulent dans un climat de paix et de sécurité".
Une rencontre entre le gouvernement et l'opposition est annoncée mercredi avant la publication jeudi par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle.
L'élection du 25 octobre est cruciale pour la paix et la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale de 2010 qui a fait au moins 3.000 morts dans le pays.