Gagnoa – Quelques membres de la coalition nationale de la jeunesse pour le changement (CNJC) ont manifesté, jeudi, à Gagnoa, pour, disent-ils, réclamer "des élections présidentielles transparentes".
Par petits groupes, ces jeunes manifestants ont érigé plusieurs barricades sur certaines artères principales de la Cité du Fromager, notamment à Babré, au quartier Soleil, et surtout au quartier Garahio, traversé par la nationale reliant Gagnoa à Abidjan, la capitale économique du pays.
La police a débarrasé les rues des barricades à Babré et au quartier Soleil. A Garahio, jusqu’en fin de mi-journée, sur un tronçon long de près de 500 mètres, les groupes de jeunes maintenaient toujours les barricades en place, empêchant toute circulation en direction ou en provenance d’Abidjan.
Les forces de l’ordre, police-gendarmerie, sous la houlette du commissaire du premier arrondissement, mettaient les bouchées doubles pour négocier avec les manifestants, afin de les convaincre de lever ces barricades, et permettre aux véhicules utilitaires et de transport en commun bloqués au niveau du rond point central et dans les environs de la brigade de gendarmerie de pouvoir circuler librement.
Les jeunes manifestants faisaient juste semblant de les lever, mais les remettaient aussitôt, toute chose qui mettait les corps habillés à fleur de peau. Mais en dehors de tirs sporadiques de grenades lacrymogènes ou assourdissantes, pour disperser les jeunes manifestants, aucune animosité n’était palpable entre agents de l’ordre et jeunes manifestants, a constaté l’AIP, sur place.
(AIP)
ja/ask
Par petits groupes, ces jeunes manifestants ont érigé plusieurs barricades sur certaines artères principales de la Cité du Fromager, notamment à Babré, au quartier Soleil, et surtout au quartier Garahio, traversé par la nationale reliant Gagnoa à Abidjan, la capitale économique du pays.
La police a débarrasé les rues des barricades à Babré et au quartier Soleil. A Garahio, jusqu’en fin de mi-journée, sur un tronçon long de près de 500 mètres, les groupes de jeunes maintenaient toujours les barricades en place, empêchant toute circulation en direction ou en provenance d’Abidjan.
Les forces de l’ordre, police-gendarmerie, sous la houlette du commissaire du premier arrondissement, mettaient les bouchées doubles pour négocier avec les manifestants, afin de les convaincre de lever ces barricades, et permettre aux véhicules utilitaires et de transport en commun bloqués au niveau du rond point central et dans les environs de la brigade de gendarmerie de pouvoir circuler librement.
Les jeunes manifestants faisaient juste semblant de les lever, mais les remettaient aussitôt, toute chose qui mettait les corps habillés à fleur de peau. Mais en dehors de tirs sporadiques de grenades lacrymogènes ou assourdissantes, pour disperser les jeunes manifestants, aucune animosité n’était palpable entre agents de l’ordre et jeunes manifestants, a constaté l’AIP, sur place.
(AIP)
ja/ask