Au cours d’un récent déplacement qu’elle a effectué à Man, Aïchatou Mindatou, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, a mis en garde la Coalition nationale pour le changement (Cnc) sur ses éventuelles velléités de troubler la quiétude des Ivoiriens. Il s’agissait d’une mise en garde prémonitoire à la manifestation du jeudi 10 septembre 2015 de la Coalition nationale de la jeunesse pour le changement (Cnjc), un groupement qui se réclame de la Cnc. Les propos d’Aïchatou Mindaoudou ont été relayés le vendredi 11 septembre 2015 par Onuci.fm.
Lançant un appel aux hommes politiques ivoiriens relatif au climat tendu à l’approche de la présidentielle d’octobre prochain, Aïchatou Mindaoudou a déclaré : Le 31 août dernier, j’ai lancé un appel à l’ensemble des hommes politiques ivoiriens. Un appel à la retenue dans leurs propos, à s’abstenir de toute provocation. (…) Je voudrais également saisir l’occasion pour les exhorter à inscrire l’ensemble de leurs militants dans le renforcement de la paix qui a été si durement retrouvée. Je voudrais revenir sur ce que j’ai dit le jour de la mise en place de la Cnc. Il est important que le cadre légal soit respecté. Parce que le cadre légal, c’est le consensus minimum qui existe dans un pays. Que vous l’aimiez ou pas, la loi c’est la loi. Force est à la loi. C’est le principe élémentaire de toute démocratie. Donc, c’est seulement dans un cadre légal organisé qu’on peut se prévaloir de droits et qu’on peut exercer ces droits-là. On ne peut pas le faire dans le désordre et dans la violence ».
Pour Aïchatou Mindaoudou, le jeu politique ivoirien doit être animé par un accès équitable aux médias publics et la recherche constante de la paix. « Mon premier niveau d’appréciation se rapporte à toutes les requêtes de critiques de l’opposition par rapport à l’accès aux médias publics. Et je voudrais dire que l’accès aux médias publics est une préoccupation légitime de l’opposition. Il est important dans cette période préélectorale et pendant la période électorale, que les médias publics puissent garantir une diversité d’opinions. C’est la raison pour laquelle j’ai eu des réunions avec le président de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (Haca), le président du Conseil national de la presse (Cnp) et le ministre de la Communication. Le deuxième aspect se rapporte à la confiance que la communauté internationale et particulièrement l’Onuci, ont dans le sens de responsabilité des Ivoiriens. Et surtout dans le fait que les Ivoiriens, que ce soit les hommes politiques, les acteurs politiques, la société civile, les populations ne ménageront aucun effort pour préserver l’intérêt général pour qu’avant, pendant et après, ces élections se passent dans la paix, dans la consolidation de la réconciliation nationale et la promotion de la cohésion sociale », a analysé la représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, à la clôture d’un récent atelier relatif à la sensibilisation sur la cohésion sociale et la paix en période électorale organisé à Man par les Nations Unies.
Alex A
Lançant un appel aux hommes politiques ivoiriens relatif au climat tendu à l’approche de la présidentielle d’octobre prochain, Aïchatou Mindaoudou a déclaré : Le 31 août dernier, j’ai lancé un appel à l’ensemble des hommes politiques ivoiriens. Un appel à la retenue dans leurs propos, à s’abstenir de toute provocation. (…) Je voudrais également saisir l’occasion pour les exhorter à inscrire l’ensemble de leurs militants dans le renforcement de la paix qui a été si durement retrouvée. Je voudrais revenir sur ce que j’ai dit le jour de la mise en place de la Cnc. Il est important que le cadre légal soit respecté. Parce que le cadre légal, c’est le consensus minimum qui existe dans un pays. Que vous l’aimiez ou pas, la loi c’est la loi. Force est à la loi. C’est le principe élémentaire de toute démocratie. Donc, c’est seulement dans un cadre légal organisé qu’on peut se prévaloir de droits et qu’on peut exercer ces droits-là. On ne peut pas le faire dans le désordre et dans la violence ».
Pour Aïchatou Mindaoudou, le jeu politique ivoirien doit être animé par un accès équitable aux médias publics et la recherche constante de la paix. « Mon premier niveau d’appréciation se rapporte à toutes les requêtes de critiques de l’opposition par rapport à l’accès aux médias publics. Et je voudrais dire que l’accès aux médias publics est une préoccupation légitime de l’opposition. Il est important dans cette période préélectorale et pendant la période électorale, que les médias publics puissent garantir une diversité d’opinions. C’est la raison pour laquelle j’ai eu des réunions avec le président de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (Haca), le président du Conseil national de la presse (Cnp) et le ministre de la Communication. Le deuxième aspect se rapporte à la confiance que la communauté internationale et particulièrement l’Onuci, ont dans le sens de responsabilité des Ivoiriens. Et surtout dans le fait que les Ivoiriens, que ce soit les hommes politiques, les acteurs politiques, la société civile, les populations ne ménageront aucun effort pour préserver l’intérêt général pour qu’avant, pendant et après, ces élections se passent dans la paix, dans la consolidation de la réconciliation nationale et la promotion de la cohésion sociale », a analysé la représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, à la clôture d’un récent atelier relatif à la sensibilisation sur la cohésion sociale et la paix en période électorale organisé à Man par les Nations Unies.
Alex A