Chers compatriotes,
Le conseil constitutionnel vient de rendre publique la liste des candidats à l’élection du Président de la république du 25 octobre 2015. Je m’honore de compter au nombre des dix personnalités retenues que je félicite bien vivement. Je veux adresser mes encouragements et un hommage particulier à toutes ces valeureuses personnalités qui n’ont pu voir valider leur candidature. Leurs ambitions sommes toutes louables et leur volonté exprimée de se mettre au service de la nation sont à saluer et restent tout à leur honneur. De telles dispositions d’esprit ne devraient s’estomper, même pas le temps d’une mandature, avec l’invalidation prononcée. A ceux et celles qui le souhaiteraient - et je m’adresse à la fois aux candidats déclarés ou non de cette élection ci mais aussi à ceux de 2010 qui n’ont pu ou voulu remettre le couvert - J’offrirais volontiers le cadre de ma candidature pour une saine émulation de ces ambitions au service de notre beau pays.
Nous voici donc dans la dernière ligne droite du scrutin crucial du 25 octobre 2015. Avec tout l’esprit positif du monde, nous ne pouvons envisager de façon responsable ce scrutin, sans avoir à l’idée celui de triste mémoire de 2010. Plus de 3000 de nos concitoyens ont payé de leur vie, l’inconséquence de la classe politique. Plusieurs milliers d’autres en on gardé des séquelles qu’ils porteront tout le reste de leur vie. Je veux m’incliner à nouveau devant la mémoire de ces victimes dont le sacrifice ne doit pas rester vain. « Quand le buffle rouge a tué ta mère, tu fuis à la vue du rocher rouge » dit l’adage.
Aussi, au moment où le front politique menace dangereusement d’embraser à nouveau le pays, je veux, dans ma posture du neutre réconciliateur, en appeler à la responsabilité de la classe politique. La responsabilité, c’est de tirer conséquence de ses inconséquences.
L’orgueil excessif et le sentiment de toute puissance des uns, la soif obsessionnelle du pouvoir et le jusqu’auboutisme vengeresse des autres, toutes choses qui ont conduit à la tragédie de 2010, semblent être hélas, à nouveau au rendez vous et le peuple devrait, si ce n’est déjà fait, définitivement désespérer de cette classe politique manifestement de malheur si elle s’avérait encore incapable d’humilité, de surpassement et de compromis pour garantir la paix sociale.
Au pouvoir en place
Je veux rappeler le devoir constitutionnel de garantir la paix sociale. Ce devoir implique de sa part, la disposition constante à la recherche de toutes les voies les plus pacifiques pour arriver à cette fin. Il passe aujourd’hui par l’ouverture d’un dialogue vrai et franc avec tous les acteurs du processus électoral et notamment, avec tous les candidats en vue d’un consensus minimum pour un scrutin équitable, juste, transparent et apaisé.
A l’opposition
J’en appelle à la retenue et à la mesure dans la jouissance légitime de ses droits démocratiques.
Aux uns et autres je veux réitérer les conseils humblement prodigués au pouvoir et à l’opposition dans ma déclaration du 15 mai 2009 (quotidien l’inter) et je cite :
« Dans la vie de tous les jours comme en politique sûrement, l’humilité est une vertu cardinale. L’arrogance et la trop grande suffisance qui conduisent au mépris souverain des autres sont de très mauvaises conseillères, il y a toujours une limite à ne pas franchir. Car quand on tire un peu trop et inconsidérément sur la corde, elle finit, quelle que soit sa résistance, par se rompre. Nous pouvons éviter d’en arriver là »
Dieu protège son peuple !
Abidjan, le 11 septembre 2015
Konan Kouadio Siméon (KKS)
Candidat à l’élection Présidentielle 2015
Le conseil constitutionnel vient de rendre publique la liste des candidats à l’élection du Président de la république du 25 octobre 2015. Je m’honore de compter au nombre des dix personnalités retenues que je félicite bien vivement. Je veux adresser mes encouragements et un hommage particulier à toutes ces valeureuses personnalités qui n’ont pu voir valider leur candidature. Leurs ambitions sommes toutes louables et leur volonté exprimée de se mettre au service de la nation sont à saluer et restent tout à leur honneur. De telles dispositions d’esprit ne devraient s’estomper, même pas le temps d’une mandature, avec l’invalidation prononcée. A ceux et celles qui le souhaiteraient - et je m’adresse à la fois aux candidats déclarés ou non de cette élection ci mais aussi à ceux de 2010 qui n’ont pu ou voulu remettre le couvert - J’offrirais volontiers le cadre de ma candidature pour une saine émulation de ces ambitions au service de notre beau pays.
Nous voici donc dans la dernière ligne droite du scrutin crucial du 25 octobre 2015. Avec tout l’esprit positif du monde, nous ne pouvons envisager de façon responsable ce scrutin, sans avoir à l’idée celui de triste mémoire de 2010. Plus de 3000 de nos concitoyens ont payé de leur vie, l’inconséquence de la classe politique. Plusieurs milliers d’autres en on gardé des séquelles qu’ils porteront tout le reste de leur vie. Je veux m’incliner à nouveau devant la mémoire de ces victimes dont le sacrifice ne doit pas rester vain. « Quand le buffle rouge a tué ta mère, tu fuis à la vue du rocher rouge » dit l’adage.
Aussi, au moment où le front politique menace dangereusement d’embraser à nouveau le pays, je veux, dans ma posture du neutre réconciliateur, en appeler à la responsabilité de la classe politique. La responsabilité, c’est de tirer conséquence de ses inconséquences.
L’orgueil excessif et le sentiment de toute puissance des uns, la soif obsessionnelle du pouvoir et le jusqu’auboutisme vengeresse des autres, toutes choses qui ont conduit à la tragédie de 2010, semblent être hélas, à nouveau au rendez vous et le peuple devrait, si ce n’est déjà fait, définitivement désespérer de cette classe politique manifestement de malheur si elle s’avérait encore incapable d’humilité, de surpassement et de compromis pour garantir la paix sociale.
Au pouvoir en place
Je veux rappeler le devoir constitutionnel de garantir la paix sociale. Ce devoir implique de sa part, la disposition constante à la recherche de toutes les voies les plus pacifiques pour arriver à cette fin. Il passe aujourd’hui par l’ouverture d’un dialogue vrai et franc avec tous les acteurs du processus électoral et notamment, avec tous les candidats en vue d’un consensus minimum pour un scrutin équitable, juste, transparent et apaisé.
A l’opposition
J’en appelle à la retenue et à la mesure dans la jouissance légitime de ses droits démocratiques.
Aux uns et autres je veux réitérer les conseils humblement prodigués au pouvoir et à l’opposition dans ma déclaration du 15 mai 2009 (quotidien l’inter) et je cite :
« Dans la vie de tous les jours comme en politique sûrement, l’humilité est une vertu cardinale. L’arrogance et la trop grande suffisance qui conduisent au mépris souverain des autres sont de très mauvaises conseillères, il y a toujours une limite à ne pas franchir. Car quand on tire un peu trop et inconsidérément sur la corde, elle finit, quelle que soit sa résistance, par se rompre. Nous pouvons éviter d’en arriver là »
Dieu protège son peuple !
Abidjan, le 11 septembre 2015
Konan Kouadio Siméon (KKS)
Candidat à l’élection Présidentielle 2015