Il n’y a pas eu de sit-in des jeunes de la Coalition nationale pour le changement (CNC), le samedi 12 septembre dernier à Bonoua, comme prévu par les leaders locaux. La police a interpellé, le même jour, quatre militants au sortir d’une réunion aux environs de 9 h. Il s’agit de Vincent Kissi, porte-parole des jeunes, Jean Marc Allouan Allo, Désiré Kakou Adja et Dépré Moussa. Tous ont été conduits à Abidjan, sûrement à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Ils sont poursuivis, selon une source policière, pour troubles à l’ordre public.
« Kissi Vincent et Jean Marc Allouan ont été interpellés alors qu’ils venaient de tenir une réunion pour assiéger la place publique, le rond-point de la ville. Les deux autres, Kakou Adja et Dépré Moussa ont tenté, après l’arrestation des deux premiers, d’organiser les jeunes pour manifester dans les rues. Ils ont donc été arrêtés, entendus puis transférés à Abidjan», explique notre source.
Après leur arrestation suivie de leur transfèrement à Abidjan, un calme plat a régné dans la ville quadrillée par la police, la gendarmerie et les FRCI. La veille vendredi, Vincent Kissi avait servi d’interlocuteur entre l’administration centrale représentée par le sous-préfet, Koné Fatoumata, et les manifestants. Il avait donné la garantie que le sit-in du samedi se passerait sans accrocs. Finalement, il n’aura pas lieu puisque les leaders ont été mis aux arrêts.
La Cité de l’ananas a connu des turbulences le jeudi 10 et le vendredi 11 septembre derniers à la suite du mot d’ordre de manifestation lancée par la CNC. La manifestation était en train de tourner à un affrontement interethnique et religieux, après la profanation de la mosquée principale de la ville par un groupe de manifestants incontrôlés.
Sam K.D
« Kissi Vincent et Jean Marc Allouan ont été interpellés alors qu’ils venaient de tenir une réunion pour assiéger la place publique, le rond-point de la ville. Les deux autres, Kakou Adja et Dépré Moussa ont tenté, après l’arrestation des deux premiers, d’organiser les jeunes pour manifester dans les rues. Ils ont donc été arrêtés, entendus puis transférés à Abidjan», explique notre source.
Après leur arrestation suivie de leur transfèrement à Abidjan, un calme plat a régné dans la ville quadrillée par la police, la gendarmerie et les FRCI. La veille vendredi, Vincent Kissi avait servi d’interlocuteur entre l’administration centrale représentée par le sous-préfet, Koné Fatoumata, et les manifestants. Il avait donné la garantie que le sit-in du samedi se passerait sans accrocs. Finalement, il n’aura pas lieu puisque les leaders ont été mis aux arrêts.
La Cité de l’ananas a connu des turbulences le jeudi 10 et le vendredi 11 septembre derniers à la suite du mot d’ordre de manifestation lancée par la CNC. La manifestation était en train de tourner à un affrontement interethnique et religieux, après la profanation de la mosquée principale de la ville par un groupe de manifestants incontrôlés.
Sam K.D