A un atelier de vulgarisation de ses textes qu’elle a organisé le mardi 15 septembre 2015 à l’attention des journalistes, la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) a cité le financement illégal des partis politiques et des campagnes électorales parmi les infractions assimilées à la corruption.
La HABG a réuni les journalistes à la Maison de la presse au Plateau dans le cadre de la vulgarisation des textes relatifs à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Procédant à la présentation de ces textes, Brou Kouakou Mathurin, conseiller spécial du président de la HABG, a fait savoir que le financement illégal des partis politiques et des campagnes électorales figure au nombre des infractions assimilées à la corruption. « Est puni, d’un emprisonnement de un à cinq ans et d’une amende de 10.000.000 à 50.000.000 de francs, quiconque se livre à toute pratique ou opération occulte, destinée au financement des partis politiques, ou à permettre à un candidat, un parti politique, un groupement politique ou un regroupement de partis politiques de trouver des ressources en dehors du cadre fixé par la loi », est ainsi formulé l’article 58 de l’ordonnance n° 2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, telle que modifiée par les ordonnances n° 2013-805 du 22 novembre 2013 et n° 2015-176 du 24 mars 2015. Les autres infractions de même ordre citées par le conseiller spécial de Seydou Elimane Diarra sont le conflit d’intérêts, la prise illégale d’intérêt, le refus de déclaration ou la fausse déclaration de patrimoine ou la divulgation d’informations, l’enrichissement illicite, les cadeaux, le harcèlement moral et le recel. Il a également relevé les corruptions d’agents publics nationaux, étrangers et de fonctionnaires internationaux, dans le secteur privé, le trafic d’influence, l’abus de fonction, le détournement et la soustraction de deniers et titres publics, la concussion, l’avantage illégitime et l’entrave au bon fonctionnement de la justice et du service public comme actes de corruption.
Soulignant par ailleurs le rôle de la presse dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, Brou Kouakou Mathurin a déclaré : « Votre mission d’information vous enjoint à rendre compte aux populations du désastre créé par les corrompus et les corrupteurs sur l’avenir des enfants, sur l’économie du pays, sur la cherté de la vie. (…) Je voudrais pour ce faire vous encourager à vous engager publiquement dans cette lutte. (…) Je vous exhorte, également, à être les gardiens et les surveillants de la légalité démocratiques, de la promotion de la transparence, de la probité et de l’intégrité de tous ».
Alex A
La HABG a réuni les journalistes à la Maison de la presse au Plateau dans le cadre de la vulgarisation des textes relatifs à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Procédant à la présentation de ces textes, Brou Kouakou Mathurin, conseiller spécial du président de la HABG, a fait savoir que le financement illégal des partis politiques et des campagnes électorales figure au nombre des infractions assimilées à la corruption. « Est puni, d’un emprisonnement de un à cinq ans et d’une amende de 10.000.000 à 50.000.000 de francs, quiconque se livre à toute pratique ou opération occulte, destinée au financement des partis politiques, ou à permettre à un candidat, un parti politique, un groupement politique ou un regroupement de partis politiques de trouver des ressources en dehors du cadre fixé par la loi », est ainsi formulé l’article 58 de l’ordonnance n° 2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, telle que modifiée par les ordonnances n° 2013-805 du 22 novembre 2013 et n° 2015-176 du 24 mars 2015. Les autres infractions de même ordre citées par le conseiller spécial de Seydou Elimane Diarra sont le conflit d’intérêts, la prise illégale d’intérêt, le refus de déclaration ou la fausse déclaration de patrimoine ou la divulgation d’informations, l’enrichissement illicite, les cadeaux, le harcèlement moral et le recel. Il a également relevé les corruptions d’agents publics nationaux, étrangers et de fonctionnaires internationaux, dans le secteur privé, le trafic d’influence, l’abus de fonction, le détournement et la soustraction de deniers et titres publics, la concussion, l’avantage illégitime et l’entrave au bon fonctionnement de la justice et du service public comme actes de corruption.
Soulignant par ailleurs le rôle de la presse dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, Brou Kouakou Mathurin a déclaré : « Votre mission d’information vous enjoint à rendre compte aux populations du désastre créé par les corrompus et les corrupteurs sur l’avenir des enfants, sur l’économie du pays, sur la cherté de la vie. (…) Je voudrais pour ce faire vous encourager à vous engager publiquement dans cette lutte. (…) Je vous exhorte, également, à être les gardiens et les surveillants de la légalité démocratiques, de la promotion de la transparence, de la probité et de l’intégrité de tous ».
Alex A