Le président de la Fédération ivoirienne de natation et de sauvetage (Fins) Vremen Serge a fait le point de la participation des Eléphants nageurs aux XIe Jeux Africains. C’était le mardi 15 septembre 2015 au Débarcadère de Treichville.
De retour de la capitale Congolaise, où il a accompagné les Eléphants au XIe Jeux Africains à Brazzaville, le patron de la natation en Côte d’Ivoire a fait le bilan de la participation des nageurs ivoiriens Té Flan Talita et Thibaut Danho. Si l’objectif principal était de glaner des médailles, les Eléphants nageurs n’ont pu le faire. Ils sont restés au pied du podium. Ils ont toutefois établi de nouveau record de Côte d’Ivoire, vieux de 31 ans. Au 200m nage libre, le record de 1984 qui était de 2’27’’87 a été battu par Té Flan Talita à Brazzaville en 2’10’’69. Thibaut Danho pour sa part a fait tomber le record détenu par Gregory Arkhust au 50 m nage libre (24’’40) depuis 2000. Le nouveau record réalisé par Thibaut Danho est de 24’’08. Selon le président de la FINS, l’environnement autour des Eléphants nageurs a fortement impacté le résultat des athlètes ivoiriens. « L’environnement avant la compétition n’y était pas. On s’attendait à être intégré comme l’a demandé le ministre des Sports. Il faut préciser que les sélections qui devraient être faites pour ces jeux ont été réalisées trois semaines avant l’évènement. Nous étions forts étonnés de savoir que la natation n’y figurait pas. Pour la simple raison que les engagements ont été faits par la Confédération Africaine de natation et en second, nous disposons de l’accord du ministère au travers d’une communication qui nous prenait en charge pour cette compétition. Je ne peux concevoir que le même ministère nous donne l’autorisation d’y être au mois d’avril et au mois de juin, nous sommes biffés de la liste. Nous n’étions pas au village des athlètes. Nous n’avions pas d’accréditation pour nos athlètes. Accréditations qui devraient nous donner accès à la restauration, l’hébergement et le transport en commun. Cet environnement a fortement impacté la performance des athlètes », a expliqué Vremen Serges. Selon lui, les binationaux se sont sentis rejetés au regard de l’environnement hostiles qui prévalait à Brazzaville. « Nous ne regrettons pas. C’'est une victoire pour nous. Ces binationaux se sont sentis rejetés. Ils étaient déçus. Toutefois, ils ont toujours à cœur de nager pour la Côte d’Ivoire », a soutenu Vremen Serge. Il dit en vouloir à certains cadres du ministère des Sports, qui ont manœuvré pour empêcher les nageurs ivoiriens de participer à la compétition. « Le ministre a été mal informé. La commission nationale des jeux à fait croire que c’est elle qui désignait les disciplines devant prendre part aux Jeux. Une fédération qui est qualifiée pour prendre part aux Jeux. Il n’y a pas de critère de sélection. J'en veux à certaines personnes au ministère des sports. On se pose la question de savoir s’ils sont là pour le sport ou pour autre chose », a martelé le président de la Fins. Un préfinancement à hauteur de 67 millions FCFA a été déboursé par la FINS qui dispose d’une communication de 90 millions FCFA
Ange K
De retour de la capitale Congolaise, où il a accompagné les Eléphants au XIe Jeux Africains à Brazzaville, le patron de la natation en Côte d’Ivoire a fait le bilan de la participation des nageurs ivoiriens Té Flan Talita et Thibaut Danho. Si l’objectif principal était de glaner des médailles, les Eléphants nageurs n’ont pu le faire. Ils sont restés au pied du podium. Ils ont toutefois établi de nouveau record de Côte d’Ivoire, vieux de 31 ans. Au 200m nage libre, le record de 1984 qui était de 2’27’’87 a été battu par Té Flan Talita à Brazzaville en 2’10’’69. Thibaut Danho pour sa part a fait tomber le record détenu par Gregory Arkhust au 50 m nage libre (24’’40) depuis 2000. Le nouveau record réalisé par Thibaut Danho est de 24’’08. Selon le président de la FINS, l’environnement autour des Eléphants nageurs a fortement impacté le résultat des athlètes ivoiriens. « L’environnement avant la compétition n’y était pas. On s’attendait à être intégré comme l’a demandé le ministre des Sports. Il faut préciser que les sélections qui devraient être faites pour ces jeux ont été réalisées trois semaines avant l’évènement. Nous étions forts étonnés de savoir que la natation n’y figurait pas. Pour la simple raison que les engagements ont été faits par la Confédération Africaine de natation et en second, nous disposons de l’accord du ministère au travers d’une communication qui nous prenait en charge pour cette compétition. Je ne peux concevoir que le même ministère nous donne l’autorisation d’y être au mois d’avril et au mois de juin, nous sommes biffés de la liste. Nous n’étions pas au village des athlètes. Nous n’avions pas d’accréditation pour nos athlètes. Accréditations qui devraient nous donner accès à la restauration, l’hébergement et le transport en commun. Cet environnement a fortement impacté la performance des athlètes », a expliqué Vremen Serges. Selon lui, les binationaux se sont sentis rejetés au regard de l’environnement hostiles qui prévalait à Brazzaville. « Nous ne regrettons pas. C’'est une victoire pour nous. Ces binationaux se sont sentis rejetés. Ils étaient déçus. Toutefois, ils ont toujours à cœur de nager pour la Côte d’Ivoire », a soutenu Vremen Serge. Il dit en vouloir à certains cadres du ministère des Sports, qui ont manœuvré pour empêcher les nageurs ivoiriens de participer à la compétition. « Le ministre a été mal informé. La commission nationale des jeux à fait croire que c’est elle qui désignait les disciplines devant prendre part aux Jeux. Une fédération qui est qualifiée pour prendre part aux Jeux. Il n’y a pas de critère de sélection. J'en veux à certaines personnes au ministère des sports. On se pose la question de savoir s’ils sont là pour le sport ou pour autre chose », a martelé le président de la Fins. Un préfinancement à hauteur de 67 millions FCFA a été déboursé par la FINS qui dispose d’une communication de 90 millions FCFA
Ange K
