Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Banque africaine de développement (BAD) va augmenter son engagement pour accélérer les actions et résoudre le problème d’accès à l’électricité pour tous à travers le partenariat transformatif sur l’énergie pour l’Afrique, a déclaré, jeudi, à Abidjan Akinwumi Adesina, le nouveau président de cette institution à l’issue d’une réunion consultative de haut niveau sur le thème «vers un nouveau pacte de l’énergie pour l’Afrique» en présence du chef du gouvernement ivoirien Daniel Kablan Duncan.
Pour Akinwumi Adesina, «il faut accélérer tous les efforts pour avoir l’électricité universelle en Afrique en 2025 » car, a relevé le nouveau président de la BAD, l’Afrique a un manque criard d’électricité.
« Ce n’est pas acceptable. Environ 645 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité et 600 000 africains meurent chaque année et ce sont pour la plus part des femmes et des enfants par le manque de l’électricité», a-t-il regretté.
Pour y parvenir, a poursuivi M. Adesina, « la volonté politique est absolument très nécessaire pour résoudre ce genre de problème ». Le continent africain dispose à l’en croire, de moyens et de ressources nécessaires pour faire face à ce défi.
«Nous avons les moyens et les ressources nécessaires en Afrique. Par exemple, les recettes au niveau de l’impôt chaque an, sont de 500 milliards de dollars. Si nous prenons 10 %, soit 52 milliards de FCFA, cela peut nous permettre de résoudre ce problème. Aussi, il y a une fuite de capitaux illicites en Afrique de 60 milliards de dollars », a-t-il expliqué.
Investi, le 1er septembre dernier, Akinwumi Adesina, président du Groupe de la banque africaine de développement, a indiqué à cette occasion que l’énergie était parmi «ses plus hautes priorités».
MC/ls
Pour Akinwumi Adesina, «il faut accélérer tous les efforts pour avoir l’électricité universelle en Afrique en 2025 » car, a relevé le nouveau président de la BAD, l’Afrique a un manque criard d’électricité.
« Ce n’est pas acceptable. Environ 645 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité et 600 000 africains meurent chaque année et ce sont pour la plus part des femmes et des enfants par le manque de l’électricité», a-t-il regretté.
Pour y parvenir, a poursuivi M. Adesina, « la volonté politique est absolument très nécessaire pour résoudre ce genre de problème ». Le continent africain dispose à l’en croire, de moyens et de ressources nécessaires pour faire face à ce défi.
«Nous avons les moyens et les ressources nécessaires en Afrique. Par exemple, les recettes au niveau de l’impôt chaque an, sont de 500 milliards de dollars. Si nous prenons 10 %, soit 52 milliards de FCFA, cela peut nous permettre de résoudre ce problème. Aussi, il y a une fuite de capitaux illicites en Afrique de 60 milliards de dollars », a-t-il expliqué.
Investi, le 1er septembre dernier, Akinwumi Adesina, président du Groupe de la banque africaine de développement, a indiqué à cette occasion que l’énergie était parmi «ses plus hautes priorités».
MC/ls