Abidjan (Côte d’Ivoire) - Près de cinq millions d’élèves ont repris, lundi, le chemin de l’école en Côte d’Ivoire où l’école obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans est désormais instituée par une loi votée récemment en Commission par les députés en attendant le vote en séance plénière.
Dans les écoles primaires, lycées et collèges, pendant que des élèves et enseignants célèbrent les retrouvailles, certains viennent se rendre compte de l’effectivité de cette rentrée, quand d’autres sont déjà en classe.
Ce premier jour de la rentrée scolaire, est perçu notamment par les élèves de la classe de 6è comme "une découverte et un changement". "Je constate un grand changement parce qu’à l’école primaire, je portais les mille carreaux (robe) et ici je porte un ensemble bleu blanc (chemise banche et jupe bleue)", jubile Mariam Koné, nouvelle orientée au Lycée moderne d’Abobo dans le Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Dans ce lycée, les responsables invitent les parents d’élèves et les élèves retardataires à prendre le train en marche. "Les choses ont changé surtout dans les zones urbaines. Nous ne sommes plus au temps où il fallait vendre d’abord le cacao ou le café avant d’inscrire les enfants", explique Moussa Dembélé, membre du Comité de gestion (COGES) de cet établissement public. Pour lui, "cette époque est largement dépassée". Les préinscriptions sont faites en ligne. "Vivement que les enfants viennent s’inscrire", plaide-t-il.
Dans les établissements privés, ce n’est pas la grande affluence en ce début de rentrée scolaire. Les fondateurs justifient ce constat par le fait qu’ils n’ont pas les mêmes avantages que les écoles publiques.
Quelque 1,2 million d’enfants âgés de 6 à 16 ans sont concernés par l’école obligatoire pour laquelle 700 milliards de FCFA sont inscrits au budget 2015.
Selon le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara 12 500 salles de classes ont été déjà construites et 3000 salles sont en construction et doivent être livrées d’ici à janvier 2016. La nouvelle loi instituant l’école obligatoire prévoit par ailleurs, des sanctions contre les parents réfractaires qui refuseront d’envoyer leurs enfants à l’école.
LS
Dans les écoles primaires, lycées et collèges, pendant que des élèves et enseignants célèbrent les retrouvailles, certains viennent se rendre compte de l’effectivité de cette rentrée, quand d’autres sont déjà en classe.
Ce premier jour de la rentrée scolaire, est perçu notamment par les élèves de la classe de 6è comme "une découverte et un changement". "Je constate un grand changement parce qu’à l’école primaire, je portais les mille carreaux (robe) et ici je porte un ensemble bleu blanc (chemise banche et jupe bleue)", jubile Mariam Koné, nouvelle orientée au Lycée moderne d’Abobo dans le Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Dans ce lycée, les responsables invitent les parents d’élèves et les élèves retardataires à prendre le train en marche. "Les choses ont changé surtout dans les zones urbaines. Nous ne sommes plus au temps où il fallait vendre d’abord le cacao ou le café avant d’inscrire les enfants", explique Moussa Dembélé, membre du Comité de gestion (COGES) de cet établissement public. Pour lui, "cette époque est largement dépassée". Les préinscriptions sont faites en ligne. "Vivement que les enfants viennent s’inscrire", plaide-t-il.
Dans les établissements privés, ce n’est pas la grande affluence en ce début de rentrée scolaire. Les fondateurs justifient ce constat par le fait qu’ils n’ont pas les mêmes avantages que les écoles publiques.
Quelque 1,2 million d’enfants âgés de 6 à 16 ans sont concernés par l’école obligatoire pour laquelle 700 milliards de FCFA sont inscrits au budget 2015.
Selon le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara 12 500 salles de classes ont été déjà construites et 3000 salles sont en construction et doivent être livrées d’ici à janvier 2016. La nouvelle loi instituant l’école obligatoire prévoit par ailleurs, des sanctions contre les parents réfractaires qui refuseront d’envoyer leurs enfants à l’école.
LS